Le casque de « contrôle mental »
Ca y est, le « monde virtuel » peut désormais être contrôlé directement par le cerveau… à moins que ce soit le virtuel qui contrôle un jour le cerveau…
Le casque de contrôle mental de jeux vidéo est désormais une réalité et son créateur, la start-up américaine Emotiv, indique qu’elle compte commercialiser ce système dès la fin 2008.
Ce casque baptisé EPOC est doté de 16 électrodes ou capteurs qui sont en contact avec le crâne de l’utilisateur pour mesurer l’activité électrique de son cerveau, selon une technologie d’électroencéphalographie bien rôdée.
Un gyroscope est attaché sur le haut d’EPOC pour contrôler les mouvements de la tête. Le casque est également équipé d’une batterie située sur le côté.
Les capteurs enregistrent aussi les états d’âme et les expressions faciales de l’utilisateur, intégrant toutes ces données dans le logiciel de l’ordinateur qui peut ainsi lire les pensées de la personne, explique Tan Le, co-fondateur d’Emotiv.
« Il y a une correlation directe entre les pensées du sujet et l’action sur l’écran, ce qui permet de réaliser le vieux fantasme de déplacer les objets avec la seule force de l’esprit », ajoute-t-il.
Un essai du casque fait par l’AFP a montré qu’après un entraînement sur le système EPOC pendant moins d’une minute, le joueur peut mentalement faire tourner, pousser ou tirer des objets sur l’écran et les faire même disparaître.
« Il y a beaucoup de sociétés classées dans les 500 premières fortunes qui se sont dites intéressées par notre système », assure-t-il.
Même les services de police sont intéressés par les capacité du casque EPOC de lire les pensées des individus, ajoute Tan Le. « EPOC pourrait certainement être utilisé comme un polygraphe très fiable »
1 réponse
[…] front quand on l’enlève, le NIA s’avère je pense beaucoup plus portable que l’EPOC de la société Emotiv, qui lui donne l’air d’être tout droit sortit du film Tron. En matière de […]