Des nano-vers dans les masques FFP2 et les écouvillons ?
Voici ce que des internautes affirment avoir filmé au microscope en zoomant sur un masque FFP2. D étranges filaments noir qui semblent être vivants et se mouvoir au milieu des fibres blanches inertes. Ils interagissent également avec l’eau. Ces filaments noir ont également été remarqués au milieu des fibres des bâtonnets servant aux tests covid…
D autres internautes ont bien filmé ces filaments noirs mais ils sont eux aussi catégoriques, les filament sont bien présent mais ils sont immobiles.
Une petite recherche sur The Observer un site de debunkage à propos d une vidéo d un internaute américain sur une observation du coton des écouvillons donne l argumentaire suivant :
«les fibres présentées dans la vidéo ne sont pas des nanoparticules, qui sont définies comme des particules microscopiques mesurant entre 1 et 100 nanomètres indétectables par l’œil humain. La fibre semble argentée par rapport au coton-tige, car le produit CLASSIQSwabs Traditional Fiber Swab est fabriqué à partir de fibres synthétiques (polyester et rayonne), qui ont toutes deux une brillance plus élevée que le coton. Conformément à la recommandation des «Centers for Disease Control and Prevention», une agence fédérale américaine de la santé, seuls des écouvillons en fibres synthétiques doivent être utilisés dans les tests Covid-19 afin d’éviter l’inhibition des tests moléculaires.«
Pourquoi les fibres semblent-elles bouger dans la vidéo? Outre les facteurs environnementaux (souffle, vent), les forces électrostatiques pourraient provoquer l’adhérence des fibres les unes aux autres et à d’autres matériaux, affirme l’Institut de physique. La recherche démontre également que le polyester présente des niveaux de charge statique plus élevés que les fibres naturelles comme la soie, a rapporté Reuters. La charge statique ne signifie pas qu’un matériel est «vivant», et il n’y a aucune autre preuve à l’appui de cette affirmation dans la vidéo.
Un article scientifique précise le champ d application des nanobots ou nanorobots.
Imaginez un monde où des robots de la taille d’une cellule opèrent à l’intérieur de notre corps.
Cela peut ressembler à une histoire de science-fiction écrite par Isaac Asimov ou à un discours visionnaire de Richard Feynman;
cependant, il est concevable que la micro / nanorobotique jouera bientôt un rôle de premier plan en médecine. Nous utilisons le terme micro / nanorobots médicaux pour désigner toutes les structures de taille nanométrique à micronique (300 nm-300 μm) capables de convertir des sources d’énergie en énergie cinétique. Trois groupes de micro / nanorobots motorisés sont principalement décrits.
Les systèmes biohybrides intègrent des nanostructures synthétiques avec des microorganismes mobiles comme moteur du micro / nanorobot.Les micro / nanorobots à propulsion chimique utilisent des moteurs catalytiques asymétriques pour convertir sélectivement les carburants chimiques en locomotion
Source https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fbioe.2018.00170/full
Les nanorobots à propulsion physique convertissent les entrées d’énergie externes (par exemple, les champs magnétiques, ultrasonores ou lumineux) en mouvement de translation basé sur la géométrie du moteur et la conception des matériaux
La capacité des micro / nanorobots à effectuer différentes tâches a été démontrée à l’échelle du laboratoire, rapportant leur utilisation pour diverses applications de preuve de concept, y compris la livraison de cargaison ciblée (
Solovev et al., 2010 ; Srivastava et al., 2018 ), le mélange de fluides (Orozco et al., 2013 ;Singh et al., 2015 ) et la manipulation physique de micro-objets (
Cappelleri et al., 2014 😉
Les aspirations cliniques des micro / nanorobots médicaux dépassent encore les capacités actuelles de la nanotechnologie et de la bio-ingénierie


Une autre vidéo montre des nanobots mis en mouvement par un champs électromagnétiques
De là, à imaginer qu’ils puissent être mis en mouvement par les ondes de la 5g…
Nous allons procéder à nos propres vérifications avec notre matériel. En attendant, à vous de vous faire votre avis. Mais vu la complexité et le cout de tels dispositifs microscopiques à insérer dans des masques, il nous parait improbable que ce soit le cas.
MISE A JOUR AFP FACTUEL 08/04/2021

Des fibres inoffensives
Plusieurs scientifiques interrogés par l’AFP nous ont affirmé, après avoir regardé les photos et les vidéos, que ces fibres étaient inoffensives.
« Ce sont probablement des morceaux de tissu – soit des vêtements portés par la personne qui filme, soit des rideaux ou des tapis dans la pièce. L’air est plein de ces fragments de différents tissus qui flottent, comme par exemple le pollen, les moisissures ou des morceaux microscopiques de terre… » a expliqué le 31 mars à l’AFP Jana Nebesarova, professeur-assistante de biologie à l’Académie tchèque des sciences.
« Cela signifie que le masque peut contenir des fils qui s’y sont posés pendant le processus de production ou pendant la manipulation juste avant d’être utilisés. En tout cas, ce n’est pas dangereux pour une personne en bonne santé, ce sont des choses que nous respirons tous les jours et notre appareil respiratoire sait très bien comment gérer ces particules microscopiques« , a-t-elle ajouté.
Jeffrey Marlow, professeur adjoint de biologie à l’Université de Boston, a accepté de reproduire une expérience identique à la demande de l’AFP.
« Lorsque j’ai sorti un masque neuf de l’emballage et que je l’ai regardé sous un microscope avec un grossissement de 80, j’ai vu un groupement de fils clairs et transparents. Environ une ou deux fois par centimètre carré, il y avait des fils plus foncés qui étaient courts et souvent tordus. Pendant dix minutes d’observation en laboratoire, pas une seule fibre du masque n’a bougé« , a-t-il déclaré le 5 avril 2021, dans un mail transmis à l’AFP.
« Les masques avec une bonne efficacité de filtrage bactérienne ont une charge électrostatique particulièrement élevée » qui leur permet d’attirer et de capturer les petites particules sur le tissu, a expliqué Christian Scarlach, un porte-parole du fabricant allemand D / Masks, dans un mail à l’AFP.
Il a ajouté que les impuretés telles que des fibres peuvent adhérer aux masques lors de l’emballage, notamment parce que « les masques sont chargés en électricité statique« .
Il en va de même pour l’environnement dans lequel le masque est stocké. « La charge électrostatique attire et filtre les fibres. Par exemple, si vous portez un masque dans votre poche, les fibres se fixeront automatiquement au masque« , a-t-il détaillé
Les fils bougent à cause de l’air ou l’eau
Beaucoup d’internautes sont convaincus que les fibres sont des organismes vivants parce qu’elles « bougent« . Mais il y a aussi une raison. Ces fibres sont si légères qu’elles sont transportées par des courants d’air que nous ne ressentons peut-être pas.
Comme nous l’avons déjà vu plus haut, l’électricité statique peut être une autre explication à ce mouvement.
Dans certaines de ces vidéos, les auteurs mettent les masques sous l’eau, en affirmant que cela fait réagir les « parasites« .
« Lorsque vous essayez d’attraper un objet dans la piscine, il s’éloigne d’abord légèrement parce que vous avez créé une vague avec votre main. De même, lorsque vous approchez du fil avec la pointe d’une pince à épiler, cela crée une petite vague et le fil bouge. Cependant, cela ne prouve en aucun cas que la particule est vivante ou qu’elle peut se déplacer d’elle-même« , a expliqué Jana Nebesarova.
Dans toutes les vidéos que nous avons vues, les gens touchent le masque à mains nues ou avec un objet, le font bouillir, le mettent sur la table de la cuisine, dans l’évier… Il existe de nombreuses possibilités de créer un mouvement et donc une illusion de « vie« .