D’où vient l’Univers…Et Pourquoi ? (vidéo interview de Frank Hatem)
Jusqu’à présent, on essaie de remonter le temps, jusqu’aux origines de ce qu’on appelle le « big bang ». Ce faisant, on affirme l’existence objective du temps, et cela interdit sa compréhension. Mais c’est le postulat habituel de la Physique qui, par définition, croit à l’existence d’un monde physique, ce qui est une erreur.
Selon Frank HATEM, Docteur en Ontologie (Montréal) et diplômé de Sciences Po (Paris) et auteur de la première explication rationnelle de l’origine de l’esprit et l’inventeur de la Psychologie Holistique, le « big bang » ne peut pas être une explosion de matière (ou d’énergie) à partir d’un centre créant l’espace, puisqu’il n’y a pas encore d' »extérieur », mais une implosion permanente de conscience et d’amour, parfaitement logique et inévitable, à l’intérieur de ce point-zéro infini, de ce néant de l’instant, créant l’illusion de l’espace, du temps et de la multiplicité. Ainsi naîtront l’esprit, puis l’énergie puis l’effet de matière. Pas par multiplication, mais par division. Et cela avec une simplicité inégalée dans aucune théorie antérieure.
Se laisser leurrer par la sensation de temps, croire au temps au sens physique, conduit à en chercher le commencement. Or le « commencement » du temps ne peut évidemment pas être situé quelque part dans le temps : puisque le temps est tout entier une sensation présente, c’est dans le présent de cette sensation qu’il faut en chercher non pas le commencement, mais la cause.
UNE CAUSE PREMIERE ?
Une cause peut parfaitement être éternelle, et de fait, si elle l’est, la sensation de temps le sera elle aussi. Pour expliquer le temps, comme pour expliquer l’unives, il faut et il suffit d’en expliquer la sensation. Comprenez bien que si la cause de l’univers était dans le passé, il n’y aurait plus aujourd’hui le moindre univers. Pour qu’il y ait sensation de temps maintenant, il faut qu’il y ait sa cause maintenant. La cause doit toujours être là pour qu’un effet soit sensible. Si la cause disparaît, l’effet fait évidemment de même. A moins d’imaginer qu’un effet puisse ne pas avoir besoin de cause, ce qui, dans le désarroi actuel de la pensée scientifique, est devenu une idée à la mode. C’est une profonde erreur que de croire l’univers issu d’une création passée. Et cette erreur est la même pour les scientifiques et pour les religieux. Si la création était passée, l’univers aurait disparu immédiatement aprè. Or au contraire, il évolue, et nous nous perfectionnons sans cesse. La cause qui nous fait évoluer subsiste donc, et il semble alors sensé de penser que c’est sans aucun doute cette cause qui est à l’origine de l’univers.
La cause d’une chose est le but qui a cette chose pour MOYEN. On sait qu’il y a une nécessité, celle du Néant, et ce qui permet d’affirmer que ce but est bien la cause de toute chose, c’est la démonstraton que ce but suffit à engendrer toute chose. La cause première est la nécessité de cette chose. Si une chose n’est pas nécessaire, on voit mal pourquoi elle serait, puisque ce qui va de soi, c’est le néant. A moins de croire au hasard, mais c’est une position intenable rationnellement.
Une nécessité suppose un but. Si je veux connaître la cause, je dois chercher le but dont elle est le moyen. A qui profite le crime, en quelque sorte. Cela est une loi incontournable, et ceux qui essaient de s’en détourner aboutissent toujours à l’impasse. Vous vous apercevrez petit à petit de l’extraordinaire fécondité de ce principe que la cause est toujours future, jamais passée.
ILLUSION DU TEMPS ET « POINT ZERO »
Vous avez la sensation de temps maintenant. Vous pouvez en conclure avec certitude d’une part que sa cause originelle est présente, et d’autre part que ce temps est intérieur à vous-même, à votre sensation, à l’esprit.
Vous croyiez vivre dans le temps et l’espace ? C’est le temps et l’espace qui sont en vous. Qui vivent en vous et par vous. Tout entier ils s’y trouvent, passé et avenir et toutes dimensions. Vous croyez que ce temps, que cet univers, a été créé ? C’est vous, l’esprit, qui en ce moment en créez l’effet. Et je vais vous dire une chose : si l’univers était extérieur à votre esprit, vous ne pourriez en aucun cas en avoir la moindre conscience. Vous êtes consciente de moi ici et maintenant ? Concluez-en que je suis en vous, que je suis une partie de vous. Sinon vous vous leurrez, et vous vous interdisez d’aimer. On n’aime les choses que parce qu’on est les choses.
Le « point-zéro » est au contraire la seule chose qui « soit » réellement, et on n’en est jamais sorti. Ce point-zéro c’est précisément le refus du but. Le fait que le Néant, bien que nécessaire, est impossible sans l’Etre. L’Etre, l’univers, en est le moyen. Il en est le moyen dans la mesure où il permet le zéro par opposition à l’infini. Vous vous rendez compte, en effet, que l’infini vous paraît extérieur, et que vous avez l’impression d’en être le centre, un point nul avec un peu de corps et de personnalité autour, bien que de toute évidence, vous n’êtes pas le centre, puisque, nous le démontrons, l’esprit est le Tout.
APPlICATION DE LA THEORIE A L’HOMME
Si on comprend comment naît ici un atome, on comprend que cela s’opère partout, en tout point de l’infini, et que donc les atomes sont en nombre infini. Ce n’est pas différent pour les étoiles et galaxies qui sont ces mêmes atomes et particules vus du seul point de vue qui nous intéresse, celui de l’homme.
L’homme est n’est pas un individu. C’est d’abord l’esprit à un certain niveau de son évolution. Ensuite, du fait que cet esprit est partout, il est partout un » point de vue » de l’univers, en fait un univers à lui tout seul.
L’homme se croit toujours au centre, et au centre de l’infini cela veut dire deux choses : infini extérieur et infini intérieur. Car il y a longtemps que la conscience n’est plus seulement le zéro au centre, mais a évolué pour s’approprier beaucoup plus. Façon d’évoluer vers son but, vers son infinité, en enrichissant ses caractéristique, en étendant son territoire mental. Il y a donc toujours l’impression de l’avant et de l’après, l’impression de l’intérieur et de l’extérieur, d’où l’on vient et où l’on va.
Le monde atomique c’est d’où on vient. Et le monde cosmique c’est » où on va « . L’homme est entre les deux. Il croit que les deux existent. En fait c’est c’est un seul univers, le sien, qu’il se charge de diviser en infiniment grand et infiniment petit. Mais il n’y a pas de différence.
Partout, à tous les niveaux de l’évolution (pas seulement pour les hommes), il y a ce sentiment d’être au milieu, avec un avant et un après. Cette conscience est très primitive au départ, chez les minéraux par exemple, mais elle s’enrichit lentement et l’homme parvient même à se poser des questions sur lui-même.
http://legrandchangement.tv/video/dou-vient-lunivers-et-pourquoi-par-frank-hatem/
http://philosophie.pagesperso-orange.fr/neant.htm
http://www.hatem.com/CPunivers.htm