Un tribunal reconnaît le sexe « neutre » : quand l’idéologie du genre bascule vers le « 3ème genre »
Le 20 août dernier, le tribunal de grande instance de Tours a ordonné la modification de l’acte de naissance d’une personne hermaphrodite, reconnue de « sexe neutre ».
« On aurait pu imaginer qu’il soit écrit « intersexué » sur l’acte de naissance, ce qui est plus conforme à la réalité physiologique. Mais les juges de Tours ont voulu éviter une « catégorisation (…) stigmatisante » et préféré le terme « neutre » pour signifier« n’appartenant à aucun des genres masculin ou féminin ».
Les juges précisent en outre : « La demande (…) ne se heurte à aucun obstacle juridique afférent à l’ordre public dans la mesure où la rareté de la situation dans laquelle [le requérant] se trouve ne remet pas en cause la notion ancestrale de binarité des sexes, ne s’agissant aucunement dans l’esprit du juge de voir reconnaître l’existence d’un quelconque < troisième sexe > ».
Une loi allemande allant dans le même sens, et votée sous le même prétexte :
« à partir d’une exception, l’hermaphrodisme [est reconnu] comme un genre à part entière : le législateur considère donc la maladie – puisqu’il faut appeler les choses par leur nom – comme fondatrice de l’identité de la personne.«
Il n’est pas difficile d’établir un lien avec l’idéologie du genre, résumée ainsi par le philosophe Jean-François Mattéi :
« Il s’agit (…) d’une lutte pour l’égalité des droits mais au lieu de passer par l’égalité des sexes, elle passe par leur neutralisation »,avec « pour but avoué d’en finir (…) avec la séparation de l’humanité entre les deux sexes ».
Olivier Vial, à la tête de l’Observatoire de l’idéologie du genre, nous rappelle l’éternelle ficelle utilisée par les LGBT :
« Ce jugement est une porte ouverte vers la création d’un genre neutre. C’est classique : on passe par des cas très particuliers, via la jurisprudence, pour ensuite bousculer la différence homme-femme comme fondement de la société ».