2017 : quand l’épidémie de grippe saturait les urgences …
Voici un article de la revue Science et Avenir du 11 01 2017 intitulé « Services d’urgence débordés : ce qu’il faut savoir de l’épidémie de grippe »

L’épidémie de grippe en France n’a pas encore atteint son pic. Elle submerge pourtant déjà les services d’urgence des hôpitaux avec l’arrivée de nombreux malades. Le seuil épidémique dépassé relativement tôt dans certaines régions a pu perturber la campagne de vaccination. Selon le dernier bulletin hebdomadaire du réseau de surveillance Sentinelle, il y a 398 cas pour 100.000 habitants en France métropolitaine. Toutefois, certains signes « laissent penser qu’on va atteindre le pic national » de l’épidémie « la semaine prochaine », a déclaré mercredi 11 janvier 2017 le Pr François Bourdillon, directeur général de l’agence Santé publique France, ajoutant qu’il était « probable » que certaines régions aient déjà atteint ce pic. En attendant, voici ce qu’il faut savoir sur cette épidémie à surveiller de près.
Déjà débordées, comment les urgences vont-elles faire face ?
« Les services d’urgence sont particulièrement sollicités, aux limites de leurs capacités », avertissait mardi 10 janvier la ministre de la Santé Marisol Touraine, jugeant la situation « préoccupante ». Une inquiétude confirmée par François Braun, président de Samu-Urgences de France (SUDF) pour qui « les services d’urgence sont à la limite de la rupture aujourd’hui. Certains hôpitaux sont tellement surchargés que les ambulanciers ne peuvent même plus décharger leurs patients, la situation est extrêmement critique », a-t-il ajouté.
Cette affluence « se traduit par une surmortalité évitable, des gens qui attendent 24 heures sur des brancards », a assuré à l’AFP le porte-parole de l’association des urgentistes de France Christophe Prudhomme (CGT-Santé). En effet, les hospitalisations concernent essentiellement des personnes âgées particulièrement vulnérables aux complications…
Et maintenant voici qu’on apprend que 398 infections pour 100 000 habitant identique à l’épidémie de grippe de 2017 qui n’a donné lieu à aucune restricition c’est désormais considéré comme un taux extrêmement élevé, un des plus importants en Europe…
