Survivalisme et crises de l’après pétrole
Tout au long du siècle dernier on a constaté que la consommation énergétique est allé de paire avec l’accroissement du niveau de vie et des progrès techniques. Actuellement pour diverses raison que certain appellent « Mondialisation » on estime que la génération qui vient verra son niveau diminuer alors même que les progrès techniques laissaient jadis entrevoir un âge prospère un une terre pacifiée ou l’abondance pour tous naîtrait des progrès réalisé. par ailleurs les nations dites « émergentes » sont très demandeuses en énergies avec des demandes sans cesse croissante et cela se surajoute à la pénerie actuelle. La question de l’énergie sera bien la question centrale de ce siècle.
C’est inéluctable : le pétrole est une ressource présente sur la planète en quantités limitées. Or nous approchons rapidement du moment à partir duquel le pétrole encore disponible commence à être de plus en plus difficile et cher à exploiter, moment aussi où les quantités que l’on arrive à extraire vont être insuffisantes pour couvrir une demande de plus en plus importante. (Les réserves ont été largement surestimées pour des raisons politiques et économiques et les guerres sont déjà là depuis longtemps : ce sont tous les conflits qui font l’actualité.). Selon Richard Cheney, actuel vice-président des Etats-Unis « Le Proche-Orient, avec deux tiers des réserves mondiales de pétrole et des coûts moindres, est l’endroit où à terme se trouve le gros lot ». Nous savons tous maintenant les raisons qui ont conduit à l’invasion de l’Irak… La crise de l’énergie est même la raison essentielle de la confrontation actuelle. Il se trouve que les attentats du 11 Septembre coïcident avec le fameux Pic Pétrolier, apogée des possibilité de production de pétrole précédant la chute. C’est ce moment qu’aurait choisit les états « pétroliers » du Moyen Orient au rang duquel figure en première ligne l’Arabie Saoudite (qui comptait comme cytoyens la plupart des terroristes du 11 Septembre).
Selon le site Geolibertaire.org : « Durant les années Clinton, les USA se sont progressivement préparés aux conflits armés destinés à s’emparer des dernières grandes réserves d’énergie fossile en organisant des manoeuvres d’exercice militaire conjointes et en déployant des bases à travers la région. La plus grande attention était portée à l’Arabie Saoudite. Les opérations menées depuis le 11/09/2001 découlent d’un plan élaboré et soigneusement mis en application sur plus d’une décennie. Les politiques énergétiques, militaires et anti-terroristes ne sont que des fils d’un même canevas, parfaitement entrelacés dans le cadre d’une conquête hégémonique et globale. Le professeur de Princeton Kenneth Deffeyes, ancien collègue de King Hubbert et auteur du livre Hubbert’s Peak : The Impending World Oil Shortage (Le pic de Hubbert ou la pénurie de pétrole imminente, non traduit…), a avancé la thèse selon laquelle le pic pétrolier aurait en fait eu lieu en 2000, en s’appuyant sur le fait que depuis la production n’a cessé de baisser.
Comme preuve supplémentaire du pic pétrolier, il a précisé que depuis 2000 la bourse a connu une baisse de 30%, que les baisses de taux d’intérêts n’ont pas freiné, deux millions de personnes ont perdu leur emploi, ceux qui en ont un n’ont pas pu partir en retraite, les excédents budgétaires ont disparu, la classe moyenne a fondu ainsi que le World Trade Center. Il a ajouté que la seule solution pour atteindre les taux de découverte pétrolière illusoires de l’USGS (United States Geological Survey) serait d’annexer l’Irak en tant que 51ème état. L’un de ses soucis majeurs, a-t-il expliqué, est le coût de la fabrication de fertilisants pour le Tiers-Monde, car les pénuries de gaz naturel ainsi que les coûts périphériques de production électrique et de transport pourraient précipiter une famine d’une proportion inimaginable. » Il existe un rapport confidentiel sur le changement climatique commandé en 2004 par un important conseiller de la défense au Pentagone, M. Andrew Marshall et rédigé par M. Peter Schwartz, consultant à la CIA, et M. Doug Randall, du réseau californien Global Business Network. « Il existe un débat académique de longue date sur la question des conflits entre Etats engendrés par les contraintes de ressources et les rigueurs du milieu.
Certains pensent qu’ils peuvent être la cause unique d’une attaque menée par un pays contre un autre, alors que d’autres estiment que leur action première est de jouer le rôle de déclencheur d’un conflit entre des pays qui sont déjà confrontés à des tensions politiques, sociales et économiques. Néanmoins, il semble indéniable que de graves problèmes environnementaux sont susceptibles de mener à une escalade des conflits dans le monde. Peter Gleick, cofondateur et président de l’Institut du Pacifique d’études sur le développement, l’environnement et la sécurité, résume les trois problèmes de sécurité nationale les plus fondamentaux posés par un changement climatique brutal : – des pénuries de nourriture dues à la diminution de la production agricole ; – une baisse de la qualité et de la quantité d’eau douce due aux inondations et aux sécheresses ; – un accès limité aux minéraux stratégiques dû à la glace et aux tempêtes. Dans le cas d’un brusque changement climatique, il est probable que les contraintes pesant sur la nourriture, l’eau et l’énergie seront d’abord gérées par des moyens diplomatiques, politiques et économiques, tels que des traités et des embargos sur leur commerce. Avec le temps toutefois, les conflits à propos de l’utilisation des terres et de l’eau sont susceptibles de devenir plus aigus – et plus violents. A mesure que le désespoir des Etats grandira, le passage à l’action se fera plus pressant. »
Mais ne voyons nous pas déjà les prémices de ces désordres sociaux liés à l’énergie ? les causes de ces « émeutes de la faim » sont à chercher dans la flambée du prix du pétrole, les cultures des céréales détournées de leur vocation première (c’est-à-dire : nourrir les peuples) pour fabriquer des agrocarburants et surtout… la spéculation qui continue de plus belle…
Car énergie, alimentation et économie sont bels et bien liés. Certains estiment que la consommation de viande contribue à l’appauvrissement des ressource naturelles et qu’elle est très énergivore en comparaison avec l’alimentation végétarienne.
Rien qu´aux Etats-Unis, la seule industrie de la viande est responsable de la perte de 85% de la couche fertile. Elle utilise près de la moitié de l´eau du pays et produit vingt fois plus d´excréments que toute la population américaine, ce qui augmente bien-sûr la pollution de la terre et de l´eau, tandis que l´air est soumis à un rejet de plus en plus important de méthane !…
Savez-vous également que ce seul bétail américain mange en céréales et en soja, des quantités qui pourraient permettre de nourrir cinq fois la population humaine des Etats-Unis ?!
Voilà le schéma que dressait déjà il y a quelques années Joël de Rosnay : « En 1974, si les Américains avaient mangé 35% de viande en moins, 32 millions d´hectares de terre servant à l´alimentation du bétail auraient
été libérées, de quoi planter du soja sur 5% de cette surface pour restituer aux Américains les protéines dont ils auraient besoin. Sur les 95% de la surface restante, on aurait pu planter des végétaux à croissance rapide. Cette Biomasse aurait alimenté 255 centrales thermiques de 1000 Mégawatts, soit la puissance totale
en électricité installée aux Etats-Unis cette année-là !… »
Sommes-nous prêts ? Etes-vous prêts… à bientôt vous passer de pétrole ? Rendre les gens personnellement responsables et autonomes en énergie sans combustion est la première chose à réaliser. Ce n’est pas seulement un problème collectif mais aussi une prise de conscience individuel. Convaincus que les réserves de pétrole décroissent irrémédiablement et que l’économie mondiale va dans le mur, des Américains appelés « survivalistes » s’installent à la campagne pour mener une vie frugale et autarcique, et certains stockent même des armes pour se protéger de hordes d’affamés non préparés à faire face à la grave crise qui menace, selon ces « survivalistes », le pays. Le survivalisme est en soi une philosophie de vie née avec l’humanité et que l’homme moderne a laissé tomber en désuétude. La crise de l’énergie ne fait que commencer. Les gouvernements n’ayant pas pu ou pas voulu faire face plus tôt à l’épuisement des énergies fossiles et aux bouleversements climatiques, certains veulent prendre les choses en main individuellement et vivre en autarcie avec pour seul but de satisfaire à ses besoins immédiats en énergie et nourriture. On estime que le mouvement a pris de l’ampleur ces dernières années aux USA.
Ces « survivalistes » ne mènent pas une sorte de révolution verte visant à sauver la planète. Beaucoup pensent qu’il est trop tard pour cela et cherchent simplement à se sauver eux-mêmes. D’ici 2012, ils espèrent couvrir leurs besoins en électricité grâce à des panneaux solaires et produire leur propre viande, lait et légumes… Certains agissent discrètement, et sont peu diserts sur leurs préparatifs, craignant par exemple de mettre en danger leur famille en révélant le lieu où ils stockent leurs provisions. Ils envisagent un avenir où les villes américaines seront pleines de réfugiés affamés et désespérés en quête de nourriture, d’abris et d’eau. Lorsque les gens ne pourront obtenir ce dont ils ont besoin pour eux-mêmes et leur famille, les villes américaines pourraient connaître une montée de la violence.
Sur le site PeakOil.com, littéralement « pic de pétrole.com », qui a réuni jusqu’à 800 personnes lors de récentes soirées, on évoque volontiers l’avenir du monde. Certains estiment qu’il n’y aura pas de krach financier, mais plutôt une lente dégradation de la situation économique. Certains pensent que le gouvernement américain réagira à la perte de « sécurité » énergétique en restreignant les libertés individuelles et d’autres pensent que l’Etat ne sera pas en mesure d’assurer les services de base à la population durant la crise. Les autorités, estiment-ils, seront largement impuissantes… Il est impensable qu’ils n’aient pas prévu ces bouleversement. Avaient ils une vision à court terme ? ou peut être ces troubles sont ils réellement voulu pour d’autres obscures raison encore inconnues. Selon les économistes les plus optimistes il ne s’agit que d’une phase de transition et que l’économie de marché saura régler à elle seule les problèmes en créant de nouveaux moyens de produire de l’énergie.
Et pourtant ils se basent sur un faux concept. Pour ces personnes, la loi du marché est une vraie loi, au même niveau que les lois de la physique, et elle est capable de résoudre à elle seule tous les problèmes que peut rencontrer la société. Ils pensent que l’énergie a la même valeur que les différentes matières premières, alors qu’elle est en fait la condition nécessaire à l’obtention d’autres ressources (y compris l’énergie elle même). Ils pensent que l’économie « crée des richesses », alors qu’elle ne fait que transformer les matières premières et que, sans énergie, il n’y a tout simplement plus d’économie…
Source fr.ekopedia.org AP Reuters : 26/05/2008 18:19
apres.petrole.online.fr
geolibertaire.org
Yahoogroupes Culture 2013
1 réponse
[…] à cause de la crise du pétrole, comme dans cet article de courrier international ou dans celui-ci. Pour ma part, je suis partisan de penser que nous connaitrons forcément au moins une crise […]