Le syndrome du spectateur
Essayez l’experience suivante : au milieu d’une foule, ou d’une rue très fréquentée, laissez vous tomber au sol et restez-y. Vous risquez d’attendre très longtemps avant que quelqu’un ne daigne vous apporter de l’aide, si toutefois quelqu’un vient. Et plus le nombre de personnes est important, moins il y a de chances que l’on vienne à votre secours. En psychologie sociale, ce phénomène est connu sous le nom d’effet spectateur, ou effet du témoin.
Un exemple emblematique de l’effet spectateur est le cas de Kitty Genovese. En 1964, cette jeune femme fut poignardée à mort au pied de son immeuble, devant de nombreux témoins (38 selon les journaux de l’époque). L’aggression s’étendit sur une demi-heure, durée pendant laquelle le meurtrier fit semblant de s’enfuir, avant de revenir pour terminer son oeuvre. Contactée bien trop tard, la police n’arriva que pour trouver le cadavre de Kitty Genovese, frappé de 17 coups de couteau. On sut en 2007 que les détails de l’affaire furent exagérés par les medias de l’époque, notamment le nombre de témoins, mais ce cas est toujours utilisé comme référence dans les manuels de psychologie.
Suite à ce fait divers sordide, qui propagea l’idée que les sociétés humaines étaient devenues froides et incapables de compassion, les chercheurs en psychologie voulurent comprendre ce qui motivait cette inaction. En particulier John Darley et Bibb Latane, qui démontrèrent experimentalement l’effet spectateur en 1968 : l’une des experiences consistait à faire attendre dans une pièce des participants entourés de faux “cobayes”, complices des chercheurs. Soudain, un état d’urgence était mis en scène, impliquant par exemple un comédien simulant une crise d’épilepsie. Les chercheurs mesuraient alors le temps qu’il fallait aux participants pour agir, quand ceux-ci agissaient.
Ce que Darley et Latane ont révélé dans leur étude, c’est que la présence des autres inhibait l’action. Plus le nombre de sujets présents est important, moins on agit. Il y a de nombreuses raisons, notamment contextuelles, qui peuvent expliquer l’effet spectateur, mais les chercheurs se sont concentrés sur deux facteurs : l’influence sociale, d’abord, qui pousse les témoins d’une situation d’urgence à surveiller l’attitude des autres, pour voir s’ils pensent qu’il faut intervenir. Comme tout le monde fait la même chose, chacun déduit de l’inaction générale qu’une aide n’est pas nécessaire. Il y a ensuite un phénomène de diffusion de la responsabilité : les témoins supposent tous que quelqu’un d’autre va agir, par exemple quelqu’un de plus qualifié, et leur responsabilité s’atténue proportionellement au nombre de gens présents.
Pour en revenir à l’experience du début, si un jour vous avez vraiment besoin d’aide au milieu d’une foule, n’appelez pas “globalement” au secours. Choisissez une personne, et demandez lui directement de vous aider. Ainsi, vous empêchez la responsabilité de se diffuser, et vous contrez un des effets psychologiques les plus pervers qui soient…
Source : http://www.paranormal-net.fr/article-le-syndrome-du-spectateur-55891486.html

Moi j’appelle sa de la lacheté néo,rien de plus…
Les gens en général ne savent pas ne serait-ce qu’aider ou rendre service à quelqu’un,c’est malheureux mais je pense que c’est le reflet de notre époque…égoiste chacun pour soi et Dieu pour tous.
tu veux l’aide quand tu es par terre? sors un billet de ta poche et la les gens vont se jetter sur toi , c’est stupide mais c’est que le chantage qui marche en ce debut du 21 eme sciecle.
@lol si on est par terre c’est que le billet n’est déjà plus dans notre poche…
Dans mon pays on conseille depuis des années, lorsqu’on est cambriolé la nuit de ne pas appeller « au voleur », mais de crier « au feu »…
Dans le cas du feu, c’est un phénomène anodin avec moins de risques, alors que dans le cas des voleurs, nous avons peur de nous faire tuer…
Mais n’empêche que la population est solidaire et aide à chasser les larrons quand vient l’occasion.
Dommage qu’ils n’aient pas pensé aux pires cambrioleurs: les banksters.
nous vivons dans une civilisation, dans une société, dans un monde qui percoit l’autre comme un étranger,,un inconnu à notre petite famille, voir comme quelqu’un de dangereux et dont il faut se méfier quand on ne le connait pas.. du coups , les gens ont perdu toute compassion,toute fraternité envers les siens, la preuve: sur soi disant la seule planete ou il est sencé exister la vie , ben il n’existe pas 1 seule journée sans que quelqu’un ne se fasse pas tué par un de ses freres humains..
donc ca n’est pas étonnant qu’on s’appercoit que les gens n’ont pas ce manque de compassion de vouloir instinctivement aller aider la personne qui en a besoin sans meme qu’elle n’ait besoin de crier a l’aide.. ca devrait se faire automatiquement, comme un courant electrique invisible qui tyraverse le coeur de tout le monde quand il y a une malaise quelque part..