Un enfant subit des violences, il est radié de l’école avec son frère !!!
« Quand nous avons dit au directeur que nous allions contacter le rectorat, il nous a répondu : “Je m’en fous !” », racontent, encore choqués plusieurs semaines après, les époux Gasc. Frontignanais d’adoption, ces deux cadres supérieurs n’en reviennent toujours pas. Car depuis le 27 février dernier, leurs fils âgés de 7 et 10 ans ont été radiés de l’école Saint-Thérèse de Frontignan, où ils étaient scolarisés depuis 2007.
Décision incompréhensible
Et ce, après que l’aîné, en CM2 cette année, a dénoncé des violences subies depuis deux ans. Violences exercées par un petit groupe de camarades de classe dont un en particulier. « Un enfant dont tout le monde se plaint. Mais le directeur a expliqué qu’il lui était impossible de le radier de l’établissement. Sinon, il était obligé de lui en trouver un autre. Mais il ne s’est ensuite pas gêné pour radier nos enfants », constate, amère, Cristel Gasc.
Laquelle, avec Thierry, son mari, n’ont pourtant pas ménagé leur peine pour trouver une issue amiable avec l’école. « Les violences ont commencé en 2009. Puis se sont accélérées. Et cette année, elles étaient devenues de plus en plus importantes. L’an dernier, l’institutrice m’avait avoué que c’était la première fois depuis trente ans qu’elle séparait physiquement des élèves dans sa classe », poursuit la maman.
« J’aurais préféré que le directeur me dise en face qu’il avait peur »
Thierry Gasc, le père (mdlr : peur de qui ? de quoi ?)
Alors, cet apaisement, les parents vont tenter de le trouver. En vain. « Nous n’avions aucun grief contre l’école ni les enseignants. Nous avons voulu protéger les enfants : les nôtres, ceux des autres. Mais c’est la loi du silence. Nous n’avons pas voulu mettre le feu et avons alerté l’école oralement. Puis par écrit. Rien ne s’est passé. Nous avons ensuite entrepris des démarches auprès du rectorat, en décembre 2011, par téléphone. D’autres violences ont eu lieu en février dernier. Nous avons à nouveau alerté le directeur de Sainte-Thérèse, via le carnet de correspondance. Et alors que nous lui avions préalablement demandé de prendre des mesures pérennes en lui disant que si on touchait encore à un cheveu de notre fils, nous lancerions une procédure. J’ai dit au directeur que j’étais fatiguée, que cela durait depuis un an. Un inspecteur d’académie est venu mais il n’y a eu aucun effet », détaille Cristel Gasc.
Et Thierry Gasc d’ajouter : « J’aurais préféré que le directeur me dise en face qu’il avait peur. »
Aujourd’hui, son fils le plus âgé est suivi par un psychiatre de Balaruc-les-Bains. Il a perdu confiance dans l’institution. » Quant au plus jeune, il est vu par un orthophoniste après avoir pleuré des semaines durant en allant à l’école…
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