Victime de l’association « Droit Au Logement », elle se retrouve à la rue !
Le « Droit Au Logement » pour tous, c’est une bien belle idée, le soucis c’est quand au nom du droit au logement on dépossède un particulier de son logement.
Le principe de cette association (subventionnée par l’état, rappelons-le) consiste à réquisitionner des « logements vacants » (ou considérés comme tels) pour y faire loger « les plus démunis » (le plus souvent en situation irrégulière.) Mais il y a parfois des « victimes colatérales » de ces récquisition arbitraire comme cette Mamie bordelaise.
C’est une bien mauvaise surprise qui attendait Odette Lagrenaudie, 84 ans, lorsqu’elle est rentrée chez elle avant-hier à Bordeaux, après plusieurs mois d’absence. La serrure de l’entrée de son immeuble avait été changée et deux familles de Bulgares occupaient désormais les étages de son appartement, sans même qu’elle en ait été informée. « Au début, je n’ai rien compris », explique l’octogénaire, interdite. Il faut dire qu’elle n’a été prévenue d’une possible occupation que par l’intermédiaire de ses voisins de la rue Planterose, il y a quelques semaines, alors qu’elle séjournait encore chez son fils, à Cherbourg. « Mais, aujourd’hui, ça me rend malade de me dire qu’ils dorment dans mon lit », lâche-t-elle, les yeux fixés sur les fenêtres, d’où les nouveaux occupants jettent des regards timides vers la rue.
Pour son avocat, Odette Lagrenaudie est victime du DAL (Droit au logement), une association indépendante s’occupant des sans-logis et des personnes expulsées. Ce seraient eux qui auraient décidé de « réquisitionner » le logement de la personne âgée pour y installer les deux familles bulgares sans logis ni titres de séjour.
Aux dernières nouvelles, le DAL est tout désolé, il n’a pas fait exprès, il ne savait pas que l’appartement était occcupé. Pour autant, les squatteurs ne partent pas et c’est la faute à la Préfecture qui serait « ambigüe », ne leur délivrant pas de titre de séjour sans pour autant les expulser.
Pas de quoi consoler l’octogénaire qui, depuis son retour à Bordeaux, est obligée de séjourner à l’hôtel. Un comble pour cette ancienne vendeuse au marché des Capucins qui a vécu près de cinquante-cinq ans dans cet immeuble…
L’idéologie socialiste et droit de l’hommiste montre une fois de plus ses limites. Faire la charité avec le bien des autres pour se donner bonne conscience n’aide personne en réalité et ne fait qu’accroitre les tensions selon le principe de la stratégie du choc. Déshabiller Pierre pour habiller Paul ça ne les dérangent pas plus que ça, ces biens pensant. Ils savent que dans l’échelle de la misère humaine ils trouveront toujours une excuse pour justifier leur idéologie misérabiliste totalitaire.
http://www.sudouest.fr/2013/07/12/ils-sont-dans-mon-lit-1112817-2780.php