Congrès de la dissidence. Que s’est il passé réellement ?
La tenue du « congrès de la dissidence » a été annoncée en fin de semaine dernière a été quelque peu perturbé. Initialement prévu avec accès libre, il a été décidé de le transformer en « événement privé sur invitation » en raison de pression des autorités. Le lieu de l’événement devait être communiqué par mail « au dernier moment ». Le rendez-vous était programmé à partir de 14 heures.
Outre Dieudonné et Alain Soral, Kemi Seba, de l’organisation noire radicale Tribu Ka aujourd’hui dissoute, figuraient parmi les invités Pierre Hillard, Corinne Gouget, Marion Sigaut, Salim Laïbi, Johan Livernette, Hervé Ryssen, Jacob Cohen. Les artistes Jo Le Corbeau et Axo Breizh seront également présents.
Vendredi, la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA) a déposé une plainte auprès du procureur du roi de Bruxelles, dénonçant une « véritable journée de la haine qui servirait de cadre au pire rassemblement d’auteurs, de théoriciens et de propagandistes antisémites que notre pays aura connus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ».
Voici en quelques image un aperçu de l’ambiance électrique qui régnait à ce congrès…
A 11h00, les participants patientent déjà massivement devant la porte d’entrée de la Salle Akdeniz à Anderlecht pour assister au congrès. Mais un arrêté, affiché au préalable par les forces de l’ordre, stipule que le rassemblement est interdit. Bien qu’organisé en un lieu privé, ce qui en théorie n’aurait pas du permettre l’interdiction de l’événement…
Vers 15h 30 avec la mise en marche des moto-pompes.
La foule a d’abord cru à un retrait de la police mais en réalité, les uns se sont retirés pour permettre aux autre de tirer …au canon à eau.