COP21 : décryptage d’une arnaque planétaire
Depuis quelques jours, on nous serine l’affirmation de l’OMM, Organisation Météorologique Mondiale, selon laquelle « 2014 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée« .
Un esprit critique se pose tout de suite deux questions : plus chaude par rapport à quoi ? Et, quelle est cette organisation au titre ronflant ?
Là, on va de surprise en surprise.
D’abord, « jamais enregistrée » se réduit à la période 1900-2015. Cela permet de ne pas citer les étés du Xe au XIIe siècle au cours desquels il est arrivé qu’en Mayenne la Sarthe aux bords de laquelle poussaient des oliviers soit à sec, où la vigne était florissante en Angleterre, où le Groenland était couvert de prairies, de forêts et exportait du blé vers le Danemark.
Ensuite, l’année 2010 est prise comme référence de l’été le plus chaud. 2014 ne le dépasse que de 0,02° et, en France, personne n’a remarqué qu’il fût spécialement chaud. Dans beaucoup de régions il fut plutôt perçu comme un été « pourri » au cours duquel les nappes phréatiques se remplirent, ce qui n’entraina aucune alerte sécheresse ou déclaration de catastrophe naturelle.
L’OMM siège à Genève. C’est un organisme américain, rattaché formellement à l’ONU, qui fait la promotion d’une agence de communication « Climate Control ».
Échange de bons procédés, Climate Control aide financièrement l’OMM.
Pourtant, Climate Control est une ONG à but non lucratif qui abreuve les médias d’informations où le catastrophisme et le pessimisme climatique sont mis en avant, et les énergies renouvelables comme la potion magique qui sauvera l’humanité.
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LE SIEGE DE L’OMM A GENEVE
Rien de scientifique là dedans, Climate Control se limite à réécrire – en les vulgarisant, selon une démarche marketing écartant tout aspect positif du réchauffement -, des textes pêchés dans la littérature scientifique. De plus, elle envoie à ses clients au moins un tweet par heure sur des faits divers climatiques toujours présentés comme des catastrophes.
Comment peut-elle fournir gratuitement des informations prémâchées à tous les médias américains ? Là il faut encore faire preuve d’esprit critique pour réponde à cette troisième question.
Climate Control (CC) a été créée en 2007 par la Fondation Schmidt. Celle-ci tient son nom d’Eric Schmidt, vice-président de Google.
Google verse à CC d’impressionnantes quantités de dollars, défiscalisés puisque destinées à une fondation.
Où est l’intérêt de Google dans l’opération est la quatrième question à se poser.
Google est une société qui gagne énormément d’argent et cherche à le faire fructifier, c’est normal, en le réinvestissant pour éviter de payer trop d’impôts.
Le secteur industriel qu’elle a choisi (parce qu’il lui a paru le plus prometteur) est celui des énergies renouvelables, éoliennes, solaire, géothermie, etc.
Et pour que le secteur prospère et soit rapidement rentable, quoi de mieux que d’en faire la promotion dissimulée sous une autorité onusienne qui lui donne une caution officielle ?
D’où ce montage financier astucieux : une société capitaliste réalisant de gros profits les place dans une fondation exonérée d’impôt, laquelle finance ainsi un organisme à but non lucratif qu’elle a elle-même créé, exonéré d’impôt lui aussi. Organisme qui se sert alors de cet argent ainsi blanchi pour inonder d’informations truquées les médias et l’OMM qui, n’étant pas assez riche et manquant de personnel scientifique pour les contrôler, les valide et s’en sert pour justifier le développement d’une industrie qui appartient en grande partie aux capitalistes initiateurs de cette chaîne devenue officiellement vertueuse, qui leur permet de générer de plus gros profits !
Les gouvernements et les partis écologiques sont enchantés de cette magouille financière. Elle leur permet de justifier des taxes nouvelles, comme celles que vous pouvez voir sur vos factures EDF, des taxes carbone, de justifier leur politique de remplacement de l’énergie nucléaire (qui ne produit pas de rejets de CO2) par des énergies plus polluantes comme le gaz naturel quand il vient de Russie ou d’Algérie, de schiste quand il est américain (le charbon et la tourbe ultra polluants en Allemagne), de justifier le subventionnement des éoliennes produisant un Kwh deux fois plus cher que le Kwh nucléaire, lequel, étant pris en compte dans les facture d’électricité en fait monter le total, lequel étant assujetti dans sa totalité à la TVA, bien qu’il soit à plus de 25 % constitué de taxes, rapporte gros à l’État (et à la CGT qui en prélève 1 % au passage).