La révolution des animaux
Depuis un an. les exemples se multiplient. Au printemps 2007.à Un/ (Autriche), un couple de retraités est attaqué par un lièvre de 5 kg ! Toujours en 2007. à Brixton. un quartier de Londres, les écureuils se jettent sur les passants. Au Nigeria et au Cameroun, les gorilles s’arment de bâtons pour chasser les intrus. En février 2008. un sanglier sème la panique dans les rues de Villetaneuse (93). En avril, au Mexique, un taureau ravage des exploitations agricoles. Le 29 mai. dans un village du nord de l’Inde, un éléphant tue sept personnes. Un peu plus tard, sur les côtes turques, une horde de requins apparaît pour la première fois. Bref, les animaux craquent. Confinés, les animaux étouffent. En Afrique, l’habitat des éléphants se réduit à mesure que celui des hommes avance. Entre les années 70 et 90, au plus fort du commerce de l’ivoire, les élé-phants africains sont passés de 2 millions à… 350 000. Un massacre qui a détruit leur société, fondée sur le matriarcat. « Sans leur mère, tuée par les chasseurs, les petits perdent leurs repères. Ils deviennent agressifs, même entre eux», explique Marie-Claude Bomsel, vétérinaire et professeur au Muséum d’histoire naturelle. Les attaques de villages sont souvent le fait de jeunes isolés. Déboussolés, ils s’en prennent même à d’autres espèces. Des tentatives de viols sur des rhinocéros ont été relevées ! Les macaques de New Delhi subissent, eux, une violence quotidienne. Choyés et nourris lorsqu’ils étaient peu nombreux, ils sont à présent chassés. Une police spécialisée est chargée de les relâcher en forêt. Les autorités ont même formé une escouade composée de singes encore plus féroces, les langurs, pour les traquer ! Ces dispositions n’ont eu qu’un effet : accentuer l’agressivité des macaques. Dans la nature, la hiérarchisation du groupe canalise leur violence, l’un des leurs servant de bouc émissaire. Mais en ville, les primates ont intégré l’homme dans leur hiérarchie et s’en prennent aux enfants ou aux personnes âgées, qu’ils savent plus faibles.Envahissant, brutal, l’homme est aussi ignorant. Face aux accès d’agressivité des animaux, les interprétations rapides mènent à des sanctions inappropriées et souvent inefficaces.
Source : « ça m’intéresse » Aout 2008
Dans cette liste vous oubliez :
– la migration de certains insectes qui en France sont en train de migrer vers le nord,
– les pertes d’orientation des baleines, et autres cétacés qui finissent échoués sur des plages.
– l’apparition d’insectes tropicaux, dont quelques uns dangereux (e.g. porteurs du paludisme ), autour des aéroports.
– la disparition de toutes les variétés de bovins et équidés impropres aux intérêts industriels.
– la raréfaction des espèces de poissons que nous étions habitués à consommer
– l’attaque des espèces de poissons de grande profondeur pour remplacer ceux qui deviennent rare et trop cher sur nos étals.
– la liste peut sans aucun doute être longue ….
Espérant ne pas être hors sujet,
Bien à vous
Isidore
merci pour toutes ces infos, toutefois ce petit article était plutôt ciblé sur un changement de comportement d’animaux habituellement pacifique envers l’homme et non des problèmes découlant de la dégradation du milieu naturel, tels que perte disparition d’espèce, la désorientation ou l’apparition d’espèce nouvelles dans des zones inhabituelles.
Mais il est évident que dans la nature tout se rejoint. Il faudrait considérer en effet le problème plus largement en y voyant dans l’un et l’autre cas une réaction de la Nature tout entière.
il y a aussi la disparition des abeilles
Depuis plusieurs années la population d’abeilles a gravement décliné. Différents pesticides toxiques sont dénoncés par les associations et syndicats d’apiculteurs.
Un phénomène alarmant appelé « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD pour « Colony Collapse Disorder » touche les butineuses et la production apicole dans une grande partie du monde. Les informations étant assez variables, son ampleur est difficile à évaluer et inconnue pour les abeilles sauvages. La disparition des abeilles a atteint un pic catastrophique en 2007, en particuliers aux Etats-unis où 25 % du cheptel aurait disparu au cours de l’hiver 2006-2007, avec des pertes pouvant atteindre localement jusqu’à 90 % des colonies. Les dernières estimations mentionnent 1,5 million de colonies disparues ces derniers mois dans 27 États, sur un total de 2,4 millions.
Il s’agit non seulement d’une menace pour la production de miel, mais aussi pour la pollinisation des plantes : L’abeille est indispensable à la biodiversité, la survie de nombreuses espèces végétales dépend d’elle.
Ce site propose de regrouper des informations sur la disparition des abeilles et ses principales causes, parmis lesquelles les ravages des pesticides, les OGM ou « plantes pesticides » qui d’après quelques études peuvent participer à leur affaiblissement, les parasites et virus, le frelon vespa velutina ou encore le brouillard électromagnétique émanant des technologies sans fil et des lignes à haute tension qui ont envahi l’environnement, suspecté de les pertuber les empêchant de retrouver le chemin de la ruche.
Cyril, Mélanie et François source abeillesperdues.ouvaton.org
Je ne me souviens plus trop si ce n’était pas le commandant Cousteau qui avait expliqué que, si la planète devait pouvoir absorber nos prélèvements dans la nature, il faudrait que nous ne dépassions pas une population humaine de 350 00 ou 400.000 âmes… L’homme est le plus grand prédateur irresponsable que la terre supporte depuis trop longtemps, tous ceux qui nous parlent de biodiversité oublie souvent de parler de Devoir de l’homme est non de Droit de l’homme dans ce monde. De nos philosophies religieuses obscurantistes qui centrent l’homme dans l’univers et de dieux qui s’inquiètent de notre petite personne, nous sommes maintenant passé à nous prendre pour des dieux avec notre technologie en tous genre, nous confortant ainsi dans notre monde destructeur au détriment des autres espèces. Nous commençons déjà à polluer mars après la lune avec nos déchets de sondes en tous genre comme dans notre « propre » déchetterie…. Continuons l’espace est infinie, nous avons de quoi régurgiter pour un moment… Si non pour le sujet des abeilles comme tant d’autres, celui là nous touchera gravement bientôt, c’est certainement trop tard, je parait peut être pessimiste, mais comme à chaque fois malheureusement, lorsque la nature donne ses signes de faiblesse et de disparition le cycle est en route et il est déjà irréversible si ce n’est que de le maintenir artificiellement avec la perturbation de l’écosystème. Nous sommes la seule espèce sur terre à savoir créer des choses pour nous détruire nous même, que nous sommes puissant …La bombe humaine est en route et Je fini par croire que l’erreur n’est pas humaine mais que l’homme est une erreur…