Les Etats-Unis se délabrent…
Arianna Huffington, fondatrice du « Huffington Post » et auteur du livre « L’Amérique du Tiers-Monde », vient d’accorder une interview au quotidien français « Le Monde » à l’occasion des élections législatives partielles dites de mi-mandat du président Obama. Elle commence par lancer un cri d’alarme : « Notre pays se délabre : industrie, écoles, infrastructures. La pauvreté gagne partout du terrain (+ 25 % entre 2000 et 2008 dans les banlieues des grandes villes). L’ascenseur social n’est pas en panne, il redescend ! » A propos d’une des promesses d’Obama pendant sa campagne électorale de 2008 qu’il « n’oublierait pas la classe moyenne », selon elle « Eh bien, c’est fait. Elle est dévastée. Et sa disparition est bien plus menaçante pour la stabilité à long terme de ce pays que la crise financière, qui a vu 3 000 milliards de dollars d’argent du contribuable versés à Wall Street. » Et d’avancer des chiffres ahurissants : un crédit immobilier sur 8 mène à la saisie ; un Américain sur 8 vit de bons alimentaires ; chaque mois, plus de 120 000 familles se déclarent en faillite ; et au moins 45 Etats ont opéré des coupes dans des services vitaux pour les plus faibles : enfants, personnes âgées, handicapés, malades, sans-abri. Sans parler des étudiants, systématiquement affectés.
Elle considère que l’engagement américain en Afghanistan n’a plus aucun sens : « Nous avons perdu la bataille des cœurs et des esprits en tuant accidentellement de nombreux civils, on y soutient un régime corrompu, on y engloutit des fortunes qui seraient bien plus utiles dans nos écoles, nos services sociaux, nos infrastructures. » Sur l’importance d’investir massivement dans de grands travaux d’infrastructures ( autre engagement d’Obama ), le constat d’Huffington est sans ambages : » Obama a raté son moment. Il n’a pas osé : chamailleries partisanes, lobbies, démagogie électoraliste ont eu raison d’un vrai plan de relance. Sur les 787 milliards du plan, seuls 72 ont été alloués aux projets d’infrastructures. Navrant. »
A la question » Qui a tué le rêve américain ? « , elle donne ses explications : » Les deux partis – Démocrate et Républicain -, sont tombés exactement de la même façon dans la poche des maîtres de l’industrie, des banques et des affaires qui remplissent leurs coffres de campagne. Le principe démocratique fondateur, « un homme, une voix », a été remplacé par l’arithmétique de la politique des groupes d’intérêts. Les lobbies et leur déluge de dollars ont envahi Washington. Une vraie prise de pouvoir. Et le gouvernement fixe ses priorités au milieu de ce bazar de trafic d’influence. » Et de dénoncer particulièrement la collusion entre Washington ( la Maison Blanche ) et Wall Street ( la Bourse de New York) : » On peut dire que les grands patrons de Wall Street ont fait très fort ! Au lieu d’assiéger ou de combattre ceux qui faisaient la loi, ils les ont rejoints, investissant eux-mêmes les postes de pouvoir à Washington et intégrant les cabinets de décideurs et législateurs. Y compris l’équipe économique d’Obama ! » Ce dernier, selon elle, « n’a pas changé le système grâce auquel fonctionne Washington ». Pour Huffington, un sentiment de peur prévaut actuellement aux Etats-Unis : « La peur. Peur du déclin. Peur que les emplois soient perdus pour toujours. Peur de ne plus toucher de retraite. Peur de ne plus pouvoir se soigner ou d’avoir à choisir entre payer ses médicaments ou manger. Peur de voir sa maison saisie. Peur de voir l’Amérique divisée en deux classes : les riches et tous les autres, ceux qui ont et ceux qui n’ont pas. Peur enfin que le pire ne soit pas passé. »
L.M
http://www.lematindz.net/news/3441-les-etats-unis-se-delabrent-obama-na-pas-ose.html
La fin de la puissance américaine est proche, « tout a une fin ».
oui, une puissance étatique liée par les banques et les grands industriels vampirise les forces vives du pays. Le pays finit alors comme une coquille vide…
Le capitalisme a une fin car on ne peut ni produire ni consommer à l’infini, et la dette virtuelle qu’on impose au peuple ne peut pas augmenter à l’infinie sans que cela rejaillissent en haut…
ne vous inquieté pas l amerique vas s effondrer mais elle entrainera l europe avec elle , nous aussi on aura droit a notre part du gateau de la misere , preparé ,vous a faire vos valises et prener le prochaine avion pour la chine pour ceux qui veulent un avenir , c est la fin du grand empire occidental vive l empire asiatique
Je ne suis même pas sûr qu’une guerre soit la solution. Il faudrait beaucoup trop de dégâts pour que ce qu’il reste de ressource soit suffisant à tous.
Les États-Unis se délabrent quel tristesse une aussi bonne nation qui n’a jamais fait la guerre en Irak qui a toujours été contre l’esclavage, car c’est contre leur valeur.
Quand je pense que les Américains ont fait de bonnes actions au Viêt Nam de 1959 à 1975 sans oublier les deux champignons géant donner aux gens de Hiroshima et Nagasaki pour les nourrir quels belle attention humanitaire.
Cette nation au grand coeur qui a amené beaucoup de personnes au repos dans l’histoire de l’humanité plusse que Hitler le gars qui voulait aider les gens à se reposer dans un camp d’accueil.
J’ai fini mes yeux son rempli de l’arme les USA vous avez les mains les plus propres de toute la terre.
Américains : personne vivant sur le continent appelé Amériques.
États-uniens : personne vivant aux États-Unis d’Amériques (du Nord).