Le système reproductif masculin en péril !
Aujourd’hui, du Danemark aux États-Unis en passant par la France, les scientifiques s’accordent pour attribuer à cette tendance mondiale une origine commune : des substances chimiques qui envahissent notre environnement et perturbent notre système endocrinien. Des études rigoureuses attestent que ces perturbateurs endocriniens ont des effets très néfastes sur le système reproductif masculin. On savait que les perturbateurs endocriniens, présents dans les pesticides, étaient responsables de la « féminisation » de nombreuses espèces sauvages (alligators, batraciens, poissons, oiseaux…). Il est aujourd’hui démontré que les êtres humains n’échappent pas au phénomène. Au premier rang des molécules incriminées, le bisphénol A et les phtalates, omniprésents dans notre quotidien : assouplissants du plastique, fixateurs de parfums, cosmétiques, meubles, emballages alimentaires, PVC, jouets, tee-shirts…
DES SPERMATOZOIDES DE MOINS BONNES QUALITES
On enregistrerait chaque année un million de spermatozoïdes en moins par millilitre. Pour définir la qualité du sperme, il existe trois principaux indices qui se mesurent à l’aide d’un spermogramme : la concentration en spermatozoïdes, leur mobilité et leur morphologie. Selon une étude publiée en 2000, la concentration de spermatozoïdes diminuerait de 3 % par an en Europe et de 1,5 % aux États-Unis. On serait ainsi passé de 100 millions de spermatozoïdes par millilitre dans les années 1950 à 50 millions en moyenne à la fin du siècle. 100 millions ou 50 millions de spermatozoïdes par millilitre, qu’importe dirons-nous, puisqu’il suffit théoriquement d’un seul spermatozoïde pour procréer et donner naissance à un futur adulte (qui aura une vie pourrie) ! Mais en pratique et en réalité, la probabilité d’avoir un enfant est déjà divisée par deux en dessous de 20 millions de spermatozoïdes par millilitre ! Outre la diminution de la qualité du sperme et l’augmentation des cas de cancers du testicule, on observe aussi l’augmentation très sensible d’autres affections de l’appareil reproducteur masculin comme la cryptorchidie (problème de migration des testicules dans les bourses) et l’hypospadias (malformation du pénis).
D’après une toute récente étude de l’Institut Marques de Barcelone, spécialisé dans les traitements contre la stérilité, près de la moitié des jeunes espagnols aurait un sperme de mauvaise qualité au regard des normes avancés par l’OMS. Un vrai drame, on l’imagine, au pays du machisme, de la testostérone et des femmes battues. L’enquête a révélé que sur les 1239 échantillons de sperme prélevés, 57,8 % présentaient une qualité séminale anormale, c’est-à-dire une sous-fécondité, avec un « malus » pour ceux provenant de régions fortement industrialisées (Catalogne, Pays Basque). Selon cet institut, la cause de cette raréfaction des spermatozoïdes pourrait remonter avant même la naissance des individus, lesquels seraient exposés à l’état embryonnaire à des perturbateurs endocriniens assimilés via le cordon ombilical. Principalement issues d’activités agro-industrielles, les substances incriminées s’accumuleraient dans les graisses, y compris dans le lait maternel, et agiraient au sein de l’organisme comme des hormones féminines.
ALERTE AU BISPHENOL
Attention : plastiques ennemis ! L’exposition aux perturbateurs endocriniens tels que les phtalates (qui donnent la souplesse au PVC) et le bisphénol (polycarbonate utilisé dans les biberons, les lunettes, les prothèses dentaires, le revêtement intérieur des conserves alimentaires, les canalisations d’eau potable, rien que ça !) n’est pas sans conséquences. Et pire lorsque qu’ils sont brûlés. Certains plastiques sont donc sérieusement suspectés de jouer un rôle dangereux non seulement sur les systèmes hormonaux en féminisant les populations masculines, mais aussi chez les femmes enceintes et les nouveau-nés. Ils contrarient la synthèse de la testostérone et peuvent entraîner la féminisation du fœtus.
Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre. Des événements bizarres et inquiétants entre lesquels personne, pendant longtemps, n’avait pensé ou osé établir un lien. Et si toutes ces observations avaient une origine commune ?
FEMINISATION DE LA NATURE
C’est l’hypothèse audacieuse de nombreux scientifiques tant aux États-Unis qu’en Europe. Ils sont persuadés que certains facteurs environnementaux sont responsables de ces pathologies et de ces malformations. Au banc des accusés, de nombreuses molécules mises sur le marché par l’industrie chimique : PCB, DDT, retardateurs de flamme, phtalates, pesticides… Liste non exhaustive de composés chimiques qui agissent sur le système hormonal (on les désigne sous le terme un peu barbare de « perturbateurs endocriniens ») et qui provoqueraient ainsi une féminisation du monde…
Vous avez dit féminisation du monde ? Il serait bien interdit d’y voir un lien quelconque avec le développement de l’homsexualité des derniers temps voir de l’absence de comportement « masculin » dans la société face à un pouvoir autoritariste par exemple. L’homme ainsi « féminisé » chimiquement est en quelque sorte castré, lobototomisé impossible de « faire la révolution ». On est sur qu’il ne réagira plus comme il se doit…
À quand l’interdiction des substances suspectes au nom du principe de précaution et l’analyse des interactions qu’elles produisent ?
Sources :
http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=1844
http://www.arte.tv/fr/accueil/2293846.html
http://cdurable.info/Males-en-peril-Baisse-Fertilite-masculine-et-Produits-chimiques,1341.html
http://www.holistique-concept.com/Males-en-peril-La-fertilite-masculine-menacee.html?debut_articles_rubrique=135
je suis un homme et j’ai un probleme sur mon systeme productif si que il sorte un produit lorsque je voie une femme ou scene sexe malgre pas d’exitation pour quoi ça merci
à ce propos, il y a aussi un lien entre le mercure et l’attirance sexuelle.
Une expérience scientifique a montré que l’ingestion de mercure chez des oiseaux changeait leur préférence sexuelle
http://www.neotrouve.com/?p=1046