Le Sénat envisage des moyens de contrôle encore plus restrictifs
🚨 ALERTE URGENT 🚨 FRANCE 🇫🇷 : Bracelet électronique, contrôle des opérations bancaires, des fréquentations, hausse des cotisations sociales, amendes automatiques etc… Le Sénat prépare l’avenir des français pour les contrôler à distance. Covid oblige…
Dans les situations de crise les plus extrêmes, les outils numériques pourraient permettre d’exercer un contrôle effectif, exhaustif et en temps réel du respect des restrictions par la population, assorti le cas échéant de sanctions dissuasives, et fondé sur une exploitation des données personnelles encore plus dérogatoire.
Ces outils sont les plus efficaces, mais aussi les plus attentatoires aux libertés – mais une fois de plus, il serait irresponsable de ne pas au moins les envisager, ne serait-ce que pour se convaincre de tout faire en amont pour ne pas en arriver là. De nombreux cas d’usages sont possibles, et notamment :
– le contrôle des déplacements : bracelet électronique pour contrôler le respect de la quarantaine, désactivation du pass pour les transports en commun, détection automatique de la plaque d’immatriculation par les radars, portiques de contrôle dans les magasins, caméras thermiques dans les restaurants, etc. ;
– le contrôle de l’état de santé, via des objets connectés dont l’utilisation serait cette fois-ci obligatoire, et dont les données seraient exploitées à des fins de contrôle ;
– le contrôle des fréquentations, par exemple aller voir un membre vulnérable de sa famille alors que l’on est contagieux ;
– le contrôle des transactions, permettant par exemple d’imposer une amende automatique, de détecter un achat à caractère médical(pouvant suggérer soit une contamination, soit un acte de contrebande en période de pénurie), ou encore la poursuite illégale d’une activité professionnelle (commerce, etc.) en dépit des restrictions.
Dans le domaine des assurances :
Plutôt que de restreindre drastiquement les libertés individuelles de toute la population ou d’une partie de celle-ci qui pourrait considérer cela comme inacceptable38(*), le numérique pourrait permettre d’internaliser une fraction du coût collectif correspondant au comportement de chaque individu ou de chaque groupe de personnes.
Appliqué au confinement, le raisonnement serait le suivant : chaque sortie de mon domicile comporte un risque, non seulement pour moi-même mais aussi pour le système de santé dans son ensemble. Si je préfère malgré tout disposer de ma liberté d’aller et venir, et que je sors effectivement de chez moi, il est légitime que j’assume en contrepartie une fraction du surcoût payé par la société du fait de l’épidémie, par exemple sous la forme d’une petite hausse de mes cotisations sociales si le nombre ou la durée de mes sorties excède un certain seuil.