France : protestations en hausse
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Une note de la police parisienne souligne l’augmentation des rassemblements de protestation dans la capitale et s’alarme du nombre de représentants des forces de l’ordre blessés. La Préfecture de police de Paris a noté une nette augmentation du nombre de manifestants (+ 80,6 %), par rapport à l’an passé.
Plus de manifestations« Nous enregistrons une augmentation notable des manifestations revendicatives, soit 895 rassemblements sur les 4 premiers mois, contre 672 en 2008, confie le directeur de cabinet du préfet de police. Nous avons dû gérer 210 rassemblements non déclarées contre 116 en 2008. Il s’agissait notamment des occupations de locaux par les étudiants et des manifestations impromptues liées aux conflits au Proche-Orient et au Sri Lanka. Pour parer à ce phénomène, nous tentons d’identifier les organisateurs de ces rassemblements avant de les placer en garde à vue. L’idée est d’engager des poursuites pour les décourager d’agir ainsi. »
Certains manifestants de plus en plus violents.
« Nous avons constaté la présence quasi systématique, dans certaines manifestations mal organisées, d’éléments radicaux venus uniquement pour affronter les forces de l’ordre, soutient Alain Gibelin, directeur adjoint à la DOPC. Il s’agit principalement de gens issus des rangs de l’ultra-gauche. Ces dernières semaines, même dans les regroupements de Tamouls, nous avons relevé la présence d’éléments appartenant à cette mouvance. Ils sont très mobiles et très bien organisés. Ils infiltrent les manifestations d’étudiants.»
Un nombre croissant de policiers et gendarmes blessés.« Nous avons eu 92 policiers et gendarmes blessés depuis le début de l’année, contre 18 l’an passé sur la même période, poursuit le haut fonctionnaire. Certains n’hésitent plus à utiliser des feux d’artifice pour tirer sur les fonctionnaires. Ces violences sont commises à proximité des sites de dispersion. »
Au cours de ces affrontements, 1 231 personnes ont été interpellées contre 494 en 2008.
Bonsoir
Comment pourrait-il en être autrement dans une société qui glisse vers le despotisme. Pour le moment les choses sont encore gérables par « l’élite « gouvernementale, mais pour le moment seulement. Il est facile pour eux d’opposer civiles d’un côté et forces de l’ordre de l’autre.Diviser pour régner a toujours été efficace. Mais température prise auprès de divers représentants de la gendarmerie, de la police, de l’armée et même des douanes (ils sont armés eux aussi) la tendance est à la grogne profonde. Nos dirigeants ont tendance à confondre obéissance avec servilité . Ne nous trompons pas d’adversaire. Un flic, un cruchot, un gabelou, un bidasse, ce n’est rien d’autre qu’un père de famille qui a la fin de son service doit affronter les mêmes problèmes que ses concitoyens : terminer son mois sans trop de découvert à la banque, remplir son caddie , élever ses enfants, payer ses traites. Eux aussi sont victimes de la crise et en subissent les conséquences. Et chaque jour leur quotidien empire . Qu’arrivera t-il le jour où lassés de servir de tampon entre un peuple en colère et des dirigeants inconscients et incompétents ils se poseront la question de savoir où est leur place ?
Défendre un système corrompu et élitiste ou se battre pour assurer un avenir à leurs enfants ?
Si certains d’entre eux lisent ce post, je les invite à y réfléchir.
Superbe analyse
@zone51: c’est un point de vue très humain.
Donc la question est: quand est ce que les policiers rejoindrons le rang des manifestants.
question 2: à partir de quel moment le gouvernement fera intervenir une milice privée
Question 3: Jusqu’à quel moment l’État pourra encore financer tout cela, car la crise mondiale arrive en zone euro.
En tout cas ce n’est qu’une question de temps
@zone51: c’est un point de vue très humain.
Donc la question est: quand est ce que les policiers rejoindrons le rang des manifestants.
question 2: à partir de quel moment le gouvernement fera intervenir une milice privée
Question 3: Jusqu’à quel moment l’État pourra encore financer tout cela, car la crise mondiale arrive en zone euro cf: http://www.leap2020.eu/GEAB-N-35-est-disponible!-Crise-systemique-globale-Juin-2009-Quand-le-monde-sort-definitivement-du-cadre-de-reference_a3240.html
En tout cas ce n’est qu’une question de temps, car la situation est critique.
Tout à fait exact Yann, juste une question de temps. Et il le sait bien.
18 janvier 2009.
Vœux de Nicolas Sarkozy aux diplomates!
Après avoir déclaré: «on ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial et personne ne pourra s’y opposer». Il a préciser : «Ce qu’on ne fait pas en 2009 sera plus difficile à faire en 2010» : cette année «sera sans doute l’une des plus difficiles depuis des décennies», une année «décisive», a-t-il insisté. et surtout «Le temps joue contre nous». Le pourquoi est simple à comprendre :nos dirigeants quels qu’ils soient ont toujours une longueur d’avance sur nous. Ils projettent leurs aspirations dans un avenir plus ou moins éloigné et modèlent le présent pour atteindre leurs buts futurs . Nous : la masse, nous vivons quasiment au jour le jour. Nous avons un temps de décalage entre leurs idées et nos réactions. Mais ce temps de réaction a tendance à diminuer avec les nouveaux modes de communication, le net en particulier . car maintenant certaines « fuites » portent sur la toile et à la connaissance de tous des infos qui avant n’auraient circulé qu’entre initiés. La rapidité de la circulation de l’info leur pose un grave problème car elle ne leur laisse que peu de temps pour préparer une contre-réaction . A l’armée on a l’habitude d’entendre » un soldat qui s’ennuie, c’est un type qui va faire une connerie », d’où une série d’activités plus ou moins intelligentes imposées pour occuper l’esprit et le temps. Nos gouvernants agissent de même. S’ils laissent un temps de calme s’installer, les esprits vont se mettre à cogiter et a se rendre compte de la réalité désastreuse de la situation, avec des risques certains de rébellion. Donc ils nous occupent au quotidien et tentent de détourner notre attention des vrais problèmes, ils n’ont que l’embarras d’un choix allant de la pandémie organisée au risque de collision avec un astéroïde en passant par la star-ac . Nous garder sous pression constante est un bon moyen pour focaliser nos attentions et nous empêcher de réfléchir . Pour prendre l’exemple de la police : les quotas instaurés les poussent à une chasse constante à l’infraction et si le résultat n’est pas au rendez vous, les sanctions tombent. Donc pour une certaine période ils sont coincés entre le marteau et l’enclume. Contraints de s’acharner sur une population aux aboies sous peine de mettre leur situation professionnelle en danger ( qui l’oserait par les temps qui courent). Une pression constante à laquelle s’ajoute celle d’assurer leur propre sécurité au quotidien et en même temps assumer toutes les missions qui leur incombe (et qui leur décombe aussi 🙂 . je précise que je ne cherche pas à les victimiser , il s’agit d’une analyse personnelle de la situation sans aucun parti pris . Donc pour répondre à la première question à savoir quand vont-ils se joindre aux manifestants, il faut savoir que c’est déjà fait. Au cours de certaines manifestations publiques ils sont nombreux mais le « devoir de réserve » leur interdit de s’identifier comme tel lorsqu’ils défilent même hors service et en civile. les syndicats policiers eux sont représentés, mais maigrement il est vrai. Par contre Quand à savoir quand nous commencerons à assister au premiers cas de désobéissance car c’est cela qui forcera le gouvernement à faire appel à des milices privées et répondra à la question 2. J’avoue ne pas avoir de date précise. Il est probable que le coût de la vie continuant d’augmenter, les salaires ne permettront plus de faire vivre une famille de façon décente ( ce qui est déjà le cas pour beaucoup) cela ajouté aux injustices flagrantes et aux forfaitures des élites , le ras le bol latent ne finisse par exploser de façon isolé puis se généralisant. Car il faut être certain que les premiers à sortir des marques vont le payer au prix fort. Je pense que le moteur de ce genre d’acte sera le désespoir . Lorsque les plus mal lotis d’entre eux (sur-endetté , en cours de divorce et malade) se diront qu’il y a autre chose à faire que de se suicider. Le plus difficile est d’amorcer un mouvement ensuite tout s’enchaine. A cela l’élite n’aura que deux options: une répression à outrance contre la basse en prenant appuis sur une hiérarchie débridée et à laquelle on accordera moultes largesses pour étouffer la rébellion . Ou si la situation échappe à tout contrôle , faire appel à des miliciens sans moralité recrutés dans les divers corps d’état et tenus en « laisse » par l’argent et par des promesses d’un statut enviable. Une nouvelle garde prétorienne en somme.Mais quelque soit le cas de figure il sera la marque d’une fracture irréversible entre le peuple et ses dirigeants qui ne pourra se terminer que par une dictature pure et dure ou une révolution. Désolé d’avoir été un peu long mais les questions de Yann, je me les pose aussi alors voilà MA vision des choses. Elle n’engage que moi, mais ne me semble pas irréaliste.
@zone51 je pense que c’est une vision réaliste de la situation.
A mon niveau, je vois un été chaud, avec une crise économique qui avance à pas de loup et qui se fera sentir à la rentrée (période de ED DAMES…) et l’hiver arrivera avec un sentiment (recherché par les promoteurs de cette crise) de désespoir sur l’avenir. Mais malgré le froid le feu de la révolte commencera à bruler en nous, braises chaudes et brulantes.
C’est ma vision des choses.
Pour ce qui est de la révolte des policiers, je vous rappelle les événements liés aux revendications des gardiens de prisons qui sont le dernier maillon de la chaine policière.
Eux-mêmes ont étés molestés par leurs propres collègues…Et s’en souviendront.Le mouvement s’étend…question de temps. On est tous d’accord 😉