L’association SOS-Homophobie dispose d’un « droit spécial » pour censurer sur Internet !
On croit rêver (ou cauchemarder), 1984 ou le contrôle des idées c’est sur Internet que ça se passe désormais. Dans l’indifférence générale, plusieurs associations sont en train de s’arroger auprès du gouvernement le droit de censurer tout propos génant la diffusion de leurs idéologies. Il ne faut pas se leurrer c’est surtout après l’opposition de la rue envers la loi sur le mariage gay que le gouvernement a été obligé de sévir ».
« Depuis la réunion tenue au ministère des Droits des femmes, l’association SOS Homophobie dispose désormais d’un compte Twitter spécial ». La ministre (Najat Valaud Belkacem) précise alors que « ce compte lui permet de signaler des tweets et d’obtenir leur suppression par une procédure prioritaire ». Autrement dit, la proposition formulée il y a quelques mois a l’issue des réunions de concertation entre Twitter, l’exécutif et différentes associations telles que la RAVAD ou l’Inter-LGBT, et visant à ce que l’entreprise américaine mette en place un système de signalement à deux vitesses, a finalement été approuvé par le célèbre réseau social puis mis en place.
Contacté, le cabinet de la ministre nous a confirmé que ce dispositif était bien en vigueur suite aux réunions tenues avec Twitter sous l’égide du gouvernement. « C’est une procédure d’alerte simplifiée qui permet de faire remonter des tweets litigieux » nous a-t-on expliqué dans un premier temps. En clair, certaines associations voient grâce à ce « compte spécial » leurs notifications traitées prioritairement par rapport à celles des utilisateurs ordinaires.
Un dispositif déjà rodé : hashtags désindexés et tweets retirés.
Dans un second temps, on nous a indiqué que le réseau social avait d’ores et déjà eu l’occasion d’expérimenter ce nouveau dispositif. « Twitter nous a confirmé lors de notre dernière réunion qu’il était intervenu à plusieurs reprises pour désindexer des hashtags qui étaient clairement hors-la-loi. Ils l’ont fait notamment au cours du premier mariage pour tous à Montpellier, où il y a eu toute une série de hashtags homophobes qui du coup n’ont pas été mis en avant sur la une de Twitter », nous a-t-on appris.
Quelles sont les associations pouvant bénéficier de ce « compte spécial » ? Pour l’heure, le ministère des Droits des femmes est incapable de donner une liste précise, expliquant que ce dispositif n’est pas de son ressort mais uniquement de celui de Twitter et des organisations souhaitant en bénéficier. « Ce n’est pas nous qui avons choisi ou sélectionné les associations ». Seule SOS Homophobie est mise en avant en tant qu’exemple. Mais le mécanisme pourrait être proposé à n’importe quelle association, assure-t-on. « C’est quelque chose qui est ouvert à toute association. Seulement, aujourd’hui, il y a peu d’associations qui sont très actives et très présentes sur le Net et qui ont la capacité d’échanger » à ce sujet.
Donc voilà aura t on encore le droit bientôt de s’exprimer à propos de la « théorie du Gender » et de dire que c’est une idéologie débile, grotesque et contre-nature, propagée par le lobby LGBT afin d’endoctriner les gosses dans les écoles avec l’aide du gouvernement ???
http://www.pcinpact.com/news/80653-la-france-obtient-retraits-tweets-et-hashtags-a-deux-vitesses.htm