Programmé pour croire ou l' »illusion de contrôle »
La fusion « extatique » avec Dieu, n’est pas l’apanage des chrétiens. Les bouddhistes avec la méditation, et les soufis musulmans avec leurs transes connaissent les mêmes phénomènes. Des travaux récents de neurobiologistes font apparaître que le cerveau est structuré pour que l’homme adhère à l’idée du divin. « Au coeur de la propension à la foi, il y aurait … la sérotonine, une substance qui, dans le cerveau, transmet l’information d’un neurone à l’autre ».
Dans les années 90, des travaux avaient montré que la sérotonine pouvait provoquer des états similaires à ceux causés par les drogues psychédéliques (ex : le LSD) comme la modification de la perception, les hallucinations ou le sentiment de fusion avec le monde… « soit ni plus ni moins que les sensations que les mystiques disent éprouver au cours de leurs états extatiques ». L’équipe suédoise de la neurobiologiste Jacqueline Borg a montré que plus le taux de sérotonine était élevé, plus la religiosité des sujets de son expérimentation était avérée. La scientifique conclut : « le système de production de sérotonine pourrait bien être vu comme l’une des bases biologiques de la croyance religieuse, même si le résultat de l’étude doit encore être précisé avec des travaux menés sur un panel de volontaires plus large. »
La sérotonine ne serait pas la seule « molécule de la foi ». D’autres neurotransmetteurs pourraient jouer un rôle dans le sentiment religieux, comme les opioïdes : « les drogues opiacées, telles la morphine ou l’opium, qui mime les opioïdes naturellement secrétés par le cerveau, modifient les perceptions sensorielles ».
Ainsi le « spirituel » aurait une origine purement chimique, donc matérialiste. L’esprit ramené à la matière et Dieu un simple éléphant rose.
D’autres recherches sur la structure du cerveau ont révélé une zone du cortex, le cortex pariétal supérieur qui fonctionne au ralenti lors du fameux sentiment de fusion mystique avec le monde. Ce rôle a été mis en évidence par le neurobiologiste Andrew Newberg lorsqu’il a analysé l’activation cérébrale de moines tibétains bouddhistes en état de méditation. Ce ne serait pas la seule zone du cerveau concernée. Les recherches du neurobiologiste américain Michael Persinger suggèrent « que la stimulation électromagnétique des lobes temporaux, ces aires localisées au niveau des tempes, déclencherait la sensation d’avoir à ses côtés une présence divine. Ces aires pourraient donc être impliquées dans l’aptitude à ressentir une présence divine. »
Il ressort de ces travaux que l’homme paraît « programmé pour croire en Dieu ». Notre cerveau est doté d’un mécanisme biologique et psychologique inné qui nous rend sensible à l’idée d’existences divines. D’autre part, « notre perception intuitive du réel étant innée, sa transgression par les croyances religieuses provoque une réaction émotionnelle forte ». Dit autrement, par l’évocation de ces transgressions contredisant notre entendement, nous sommes amenés « à leur attribuer un pouvoir explicatif supérieur ».
La foi, remède miracle contre l’anxiété (Nicolas Revoy)
Différentes études réalisées depuis quelques années ont montré que la croyance en Dieu augmentait l’espérance de vie. Les religions s’avèrent être un moyen de lutte contre l’anxiété. Les attentats du 11 septembre 2001 ont provoqué un net accroissement de l’anxiété dans la population américaine et parallèlement une augmentation des pratiques religieuses. Une étude réalisée sur des étudiants par des psychologues de l’université de Washington a montré, début 2005, que les « comportements religieux tels que la prière pour gérer le traumatisme sont parvenus à calmer leur angoisse beaucoup plus efficacement que les autres. » Les croyants auraient donc un niveau d’angoisse plus faible que les non croyants.
Ce phénomène rejoint un mécanisme plus large mis en évidence dans la psychologie sociale au cours des années 70 : « lorsqu’un individu est exposé à une situation où des événements négatifs hors de son contrôle peuvent survenir à tout moment, il utilise un stratagème appelé « illusion de contrôle » « , indique Olivier Desrichard, chercheur en psychologie sociale. « Ce mécanisme consiste à se persuader qu’il dispose d’un pouvoir sur son environnement, susceptible de lui permettre d’éviter d’être exposé à cet événement négatif. » Cette « illusion de contrôle » se manifeste par exemple lorsqu’un sportif embrasse sa médaille avant une compétition. La religion est donc « une illusion de contrôle comme une autre. » Par cette « pirouette cognitive », l’homme cherche à éviter un état physiologique « désastreux ». Il essaie donc par tous les moyens à éviter l’angoisse.
L’appartenance à une communauté religieuse, qui permet de s’intégrer à un groupe social, contribue aussi à réduire l’anxiété, comme l’a montré une expérience sur des volontaires en phase de sevrage de drogue et d’alcool. L’origine est sans doute à rechercher dans les premiers temps de l’humanité où les « Homo » vivaient uniquement en petits groupes d’une dizaine d’individus. « Ce qui explique que c’est à l’intérieur d’un groupe qu’un être humain ressent du bien-être, » précise Boris Cyrulnik, professeur d’éthologie à l’université de Toulon. Sur le plan psychologie, physiologie, social, tout semble donc inciter à avoir la foi.
Science & Vie – N°1055 – août 2005 – (19 pages)
Notre cerveau est programmé pour croire (Nicolas Revoy)
Je suis d’accord avec certaines choses notament sur l’anxieté car avant que je pratiquais la religions moi même j’étais anxieux.Mais de dire que la foi c’est du matérialiste la je ne suis pas d’accord car si c’était vrai toutes les religions n’auront aucune signification particulière.Je sais qu’il y a autre chose mais que les scientifique n’ont pas découvert jusqu’a présent.
la foi c’est dans les possibilité de l’Homme, la foi dans les possibilités d’éveil de l’homme ordinaire pour devenir un Homme Nouveau, Né deux fois.
Quand on sait on n’a plus besoin de croire, on a la foi.
Pour savoir, on doit d’abord « voir » un intérêt à apprendre quelque chose, pour l’étudier, puis le vérifier par l’expérience,.
Ainsi le vécu est gravé profondément en nous, et on connait les résultats qu’on a obtenu, …
Le pécheur comme le saint tous deux savent que l’un a bien agit il reçu quelque chose de bon. Il a mal agit il a reçu quelque chose de mauvais.
Celui qui ne rate plus la cible, est celui qui n’est plus affecté devant le succès et l’échec, !!
Il sait qu’au prochain moment présent qu’il va vivre il va savoir quoi expérimenter, et il le choisit.
p e a c e
Le monde du commerce et des affaires a terriblement changé ces dernières années. La crise économique mondiale place le monde de l’entreprise dans une situation nouvelle.
Tous les coups sont désormais permis pour éliminer ses concurrents dans la lutte pour l’hégémonie mondiale. Les stratégies d’intelligence économique désormais mise en œuvre sont calquées sur les méthodes utilisées par les services d’espionnage.
Le temps des cols blancs formatés, bien propets et politiquement corrects est terminé. Une nouvelle race de managers est en train d’éclore, les managers guerriers.
L’école supérieure de guerre économique EGE de Paris vient d’inclure dans son Master une formation physique (niveau ceinture noire de karaté) doublée d’une formation psychique, celle d’un PSYWARRIOR.
Les autres grandes écoles de business international comme l’INSEAD (Fontainebleau, Singapour) et HEC Paris pour ne parler que de la France leur emboîte le pas.
http://psywarriors.blogspot.com/2009/09/une-nouvelle-race-de-managers-les.html
Site très intéressant sur la façon de procèder pour détruire l’être humain
Normalement la rencontre avec un art martial, cela développe la responsabilité, la valeur de la vie, et « statistiquement » les gens qui pratiquent sur un tatami ou sur un ring sont moins impliqués dans des affaires de violence…
Et dans la majorité des cas, les « agresseurs » sont des gens lâches qui vivent la violence mais qui n’ont pas reçu les enseignements pour canaliser leur énergie, et en général, comme ils sont lâches et ignorants, ils sont impressionnés et ils préfèrent laisser tomber si on leur fait face…
@michelle : Pour revenir à ton lien, si cela est fait dans les règles de l’art, ça va!
Si c’est des enseignements isolés d’un contexte, donc une déviation par rapport à ce qui est bon, ça craint!
Ça dépend du libre arbitre de chacun.
Documentaire, de jan Kounen, qui essait de rapprocher nos explications scientifiques/philosophiques et les pratiques chamaniques ancestrales. On y retrouve la sérotonine, la glande pinéale (3 eme oeil), les effets de l’Ayahuasca, le blocage de notre pensée limitée au rationnel et aux explications scientifiques.
http://otherworlds.jankounen.com/
@ vivi. Malheureusement dans ce monde, tout ce qui est fait pour le bien peut également servir au mal. On peut le voir dans tout.Si les gens comprendraient ce mécanisme, cela pourrait changer beaucoup de choses.
@Michele, heureusement pour Toi, tu t’en rends compte pour Toi, et pour les autres…
La liberté, la révolution spirituelle de la collectivité passe d’abord et seulement par l’éveil individuel, ce que tu as en Toi, tu peux le transmettre, et quand ils T’auront écoutée ils vérifieront par eux-mêmes, là seulement on pourra dire qu’ils ont compris.
à Nous de Créer Ensemble(théorie-pratique).
Incarnons le changement pour le bien de tous, Soyons le changement individuellement, participons au changement en unissant nos énergies.
🙂
Donc oui tu as raison, l’utilisation de l’outil détermine si c’est un outil « bon ou mauvais »…
L’intention dans la manière de se servir de l’outil est en rapport avec la notion de « bien-mal », cette fois on juge les actes.
ce que tu as en Toi, tu peux le transmettre, et quand ils T’auront écoutée ils vérifieront par eux-mêmes, Ont fais comment quand personne n ecoute ou ne comprend rien ?
http://code153.blogspot.com/2009/01/accueil_27.html