Les politiques sont ils des psychopathes ?

Selon Jim Kouri, vice-président de l’Association Américaine des Commandants de Police, les politiciens partagent certains traits de caractère avec les psychopathes *. Jim Kouri se fonde sur les résultats publiés par le Bureau d’Analyse du Comportement du FBI. Le Los Angeles Times a révélé au grand public ces corrélations troublantes.

La psychopathie est un trouble de la personnalité qui consiste à utiliser le charme, la manipulation, l’intimidation — et parfois la violence — pour contrôler et exploiter autrui à des fins personnelles.

Le FBI est le leader mondial dans le développement d’outils d’évaluation destinés à comprendre les traits de personnalité et de comportement imputables aux psychopathes.

Les traits de caractères sont :
• la faconde,
• un charme superficiel,
• un sens démesuré de sa propre valeur,
• le mensonge pathologique ,
• la manipulation d’autrui.

Les traits affectifs incluent notamment :
• l’absence de remords
• l’absence du sentiment de culpabilité,
• une certaine superficialité,
• un manque d’empathie,
• et l’impossibilité d’accepter sa propre responsabilité en cas d’échec.

Les habitudes de vie incluent :
• la recherche de la stimulation permanente,
• l’impulsivité,
• l’irresponsabilité,
• la tendance à parasiter,
• et une ambition démesurée.

La recherche a démontré que, parmi les criminels, les scores varient considérablement, allant d’un haut degré à un degré modéré de psychopathie. Tous les délinquants violents sont des psychopathes, mais tous les psychopathes ne sont pas des délinquants violents. Les délinquants violents relèvent de la psychopathie car ils sont capables de blesser, de violer, et d’assassiner sans se soucier des conséquences juridiques, morales ou sociales.

Ces mêmes traits existent chez les hommes et les femmes qui sont attirés par les positions les plus médiatisées et les postes de pouvoir, en particulier les fonctions politiques.

Certains traits de caractère identifiés chez les tueurs en série ou les criminels endurcis peuvent être communément observés dans l’arène politique. Sans recourir à la violence physique, de nombreux dirigeants politiques affichent à des degrés divers de la colère sur commande, de l’indignation feinte et autres comportements caractéristiques des psychopathes. Ils leur manquent également ce que certains considèrent comme un mécanisme de « honte ».

C’est sans doute parce que la plupart des tueurs en série et bon nombre de politiciens professionnels doivent pouvoir simuler dans chaque situation ce qu’ils croient être la réponse appropriée, que ce soit la tristesse, de l’empathie, de la sympathie, ou d’autres réactions humaines – sans ressentir l’émotion correspondante.

Les traits caractéristiques de la psychopathie fournissent une grille de lecture permettant d’éclairer les comportements de nombreux fonctionnaires et de législateurs à tous les niveaux du gouvernement.

Attention : en psychologie, le terme «psychopathie» renvoie à la définition précise d’un profil de personnalité. Ne pas confondre avec l’acception « courante » qui tend à simplifier et assimiler la psychopathie au comportement de certains grands criminels.

Source : http://latimesblogs.latimes.com/washington/2009/06/politicians-and-serial-killers.html