De l’eau sur la lune … et sur Mars !
Des chercheurs de l’université Brown, dans l’Etat du Rhode Island (USA), ont découvert des molécules d’eau dans un échantillon de sol lunaire apporté à l’époque des missions Apollo, selon une étude publiée dans la revue américaine Nature.
Les cailloux étudiés proviennent d’une éruption volcanique datant de 3 milliards d’années. A cette époque, la Lune venait de se séparer de la Terre à la suite d’une collision de notre planète avec un astéroïde comparable à Mars. Au moment de la collision, la température atteignait 7.000°C, ce qui devait détruire toutes les traces d’hydrogène et d’oxygène, les deux éléments qui composent l’eau.
Les chercheurs de l’université Brown croient, cependant, à l’existence d’eau dans les profondeurs du sol lunaire.
En 1999, la sonde Lunar Prospector de la NASA avait découvert des traces présumées de glace sur la Lune, mais la communauté scientifique internationale avait mis en doute la fiabilité de ces données, une raison pour laquelle Alberto Saal, chercheur à l’université Brown, a mis trois ans pour obtenir le financement nécessaire à l’étude des échantillons de sol lunaire rapportés sur la Terre entre 1969 et 1972.
Les molécules d’eau ont été découvertes par Saal parmi d’autres substances minérales. Si son équipe parvient parviennent à démontrer l’origine terrienne de ces traces d’eau, cette découverte risque de remettre en cause toute la théorie de la naissance de notre planète.
Les scientifiques de la Nasa annoncent également détenir la preuve définitive de l’existence d’eau sur Mars à partir de nouvelles expériences menées sur des morceaux de glace trouvés en juin sur la planète rouge par la sonde américaine Phoenix Mars Lander.
« Il y a de l’eau », affirme le chercheur William Boynton, de l’université de l’Arizona, dans un communiqué de l’agence spatiale américaine.
« Nous avions déjà la preuve de l’existence de cette glace d’eau grâce aux observations de Mars Odyssey et de Phoenix en juin, mais c’est la première fois que de l’eau en provenance de Mars est touchée et goûtée » par des instruments scientifiques, a ajouté le chercheur de la Nasa.
L’agence spatiale a également prolongé de cinq semaines la mission de Phoenix Mars Lander en expliquant qu’au-delà de la recherche d’eau, elle explorerait la possibilité de la planète d’accueillir la vie.
Publié le 16-07-2008 Source : RIA Novosti Auteur : synergy-space.com – Reuters
NDLR : la question à se poser serait aussi de savoir si les échantillons analysés proviennent bien de la Lune (cf : article sur l’imposture des missions lunaire)