A propos des flux financiers suspects juste avant le 11/9…
Le site Reopen 9.11 enquète actuellement sur les délits d’initiés des heures qui ont précédés le 11 Septembre 2001
Peu de temps après le 11 Septembre, les médias révèlent qu’American Airlines et United Airlines, les deux compagnies dont les avions furent détournés, firent l’objet de vives spéculations à la baisse sur la valeur de leurs titres dans les jours qui précédèrent les attentats. Ces spéculations à la baisse se sont traduites par une soudaine augmentation d’achats d’options de vente, un type de transaction boursière utilisé lorsqu’un investisseur parie sur le fait que le prix d’une action s’apprête à chuter . Entre le 6 et le 7 septembre 2001 à la Bourse de Chicago, la principale bourse d’options en Amérique du Nord, 4744 options de vente d’actions United Airlines sont achetées contre seulement 396 options d’achat , ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne. Le 10 septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options d’achat , près de 11 fois la moyenne quotidienne enregistrée les mois précédents. Aucune autre compagnie aérienne n’a fait l’objet de telles spéculations à la baisse sur sa valeur boursière. Et les titres United Airlines et American Airlines ne sont pas les seuls à avoir fait l’objet de transactions financières suspectes à la veille des attentats.
Après le 11 Septembre, le plongeon des titres des sociétés touchées par les attentats a permis aux initiés d’engranger des bénéfices colossaux.
Une étude menée par la banque centrale allemande fin septembre 2001 conclut à « la preuve quasi irréfutable de délits d’initiés » sur les actions des compagnies aériennes et d’assurances touchées par les attentats (Washington Post, 22/09/01 ; Daily Telegraph, 23/09/01). Selon Ernst Welteke, président de la Bundesbank, « ce que nous avons trouvé nous donne la certitude que des personnes liées au terrorisme ont essayé de tirer profit de cette tragédie » (Washington Post, 22/09/01).
Dans les heures précédant les attentats, les ordinateurs installés dans les Tours Jumelles enregistrent un flux de transactions financières anormalement élevé en valeur comme en volume. Il y aurait eu pour plus de 100 millions de dollars de transactions illégales selon l’évaluation de l’expert Richard Wagner de la société Convar, une société allemande spécialisée dans le recouvrement de données qui fut chargée d’extraire les informations contenues sur les disques durs retrouvés dans les décombres du WTC. Peter Henschel, le directeur de Convar déclare à l’agence de presse Reuters : « On soupçonne que l’information sur les attentats a été obtenue par des initiés qui l’ont utilisée pour envoyer des ordres et des autorisations de transactions financières ». L’objectif des « spéculateurs criminels » – c’est ainsi qu’un expert financier les qualifie – était d’accomplir un crime parfait : « Ils croyaient que les enregistrements de leurs transactions ne pourraient pas être récupérés après la destruction des systèmes centraux » affirme Richard Wagner en décembre 2001.
Malgré toutes les preuves du contraire, les autorités américaines n’ont pas jugé pertinente la piste des délits d’initiés.
Les différentes enquêtes officielles aboutiront à des non-lieux, comme en France et au Royaume-Uni, et les rapports d’enquête ne seront jamais rendus publics.
Ces non-lieux sont la résultante d’un raisonnement logique défaillant ayant prévalu dans les enquêtes des régulateurs boursiers, un raisonnement qui s’apparente à un pur syllogisme selon lequel :
1.Les délits d’initiés ne peuvent émaner que d’individus affiliés à Al-Qaida. En d’autres termes, et il s’agit là d’une hypothèse a priori de la part des autorités, personne d’autre n’a pu avoir connaissance des attentats à venir.
2.Les différentes enquêtes n’ont pas pu établir le moindre lien entre les mouvements suspects et Al-Qaida.
3.Conclusion : Il n’y a donc pas eu délits d’initiés. Les transactions inhabituelles ne sont rien d’autre qu’une pure coïncidence. *
L’ampleur, la multiplicité et la nature des mouvements financiers et monétaires indiquent sans aucune équivoque possible que des investisseurs – que nous savons ne pas être affiliés à Al-Qaida – ont eu connaissance de l’imminence des attentats qu’ils ont exploitée pour en tirer des profits colossaux.
Autre certitude : la poussée de fièvre du marché boursier avant les attentats n’a pas pu se faire à l’insu de la CIA. Voici ce qu’a confié le Trader de la City qu’Eric Laurent a rencontré à Londres : « [La CIA] surveille les marchés comme le lait sur le feu, à la recherche de la moindre anomalie. Et croyez-moi, ils ont les moyens de le faire en temps réel. L’ampleur des achats […] ne pouvait pas passer inaperçu ». Il ajouta : « Dans les jours précédant les attentats, tous ceux qui travaillaient sur les marchés d’options et qui étaient connectés au Chicago Board, ont su que quelque chose se tramait » (La face cachée du 11 Septembre, p.47).
Tu m’etonne. Cette histoire a été revelé depuis 2003 je crois. 9 ans plus tard… toujours rien.
L’homme descend du mouton, pas du singe
Internet a la mémoire longue… si il faut le ressortir dans 10 ans on le fera…