Mystères de la Pyramide de Falicon
La pyramide de Falicon a été découverte en 1803 par Domenico Rossetti, un avocat de Vasto (Italie) en vacances dans la région. Depuis cette date, diverses théories quant à l’origine de la pyramide ont été évoquées : on a parlé d’un ancien temple gallo-romain (la ville de Nice toute proche comptait en effet une colonie romaine, Cemenelum) ou d’un monument de l’ordre du Temple. Selon l’auteur Michele Allegri dans son ouvrage «La religion secrète des Templiers », la pyramide de Falicon aurait été construite par les Templiers susceptibles de revenir de la croisade VIIème. Selon Maurice Guingamp («Falicon, pyramide templière») ils l’auraient utilisé pour stimuler l’énergie souterraine dans le but de guérir leurs maux, en particulier de la peste.Il suppose qu’au temps des Croisades, l’emplacement du gouffre avait été le lieu de refuge des pestiférés et lépreux revenant de Palestine et que la pyramide fut édifiée en 1260 par une « organisation à patronage ou participation templière » sur des vestiges liguro-celtiques. L’Ordre du Temple est implanté sur le secteur niçois dès le début du 12e siècle. En octobre 1307, Ange Guigonis, informé la veille de l’arrestation de son Ordre, décide d’évacuer un certain dépôt en objet et documents. Le site niçois et la région périphérique sont riches de lieux templiers très importants et primordiaux sur le plan tellurique. Près d’une trentaine d’emplacements sont occupés par l’ordre du Temple: Biot, Isola, Utelle, Cabris, Tourette-sur-Loup … Ici, les Templiers s’y serait réunit pour arrêter les processus putréfaction et les infections contractées au cours des combats, après avoir remarqué que, dans ce sous – sol, du au microclimat local, des processus d’infection sont ralenti en raison du fait qu’il n’y aurait ni bactéries ou virus capable de s’y développer. Ces connaissances empiriques se réfèraient à la médecine égyptienne et les techniques de conservation des corps des pharaons qui ont eu lieu à l’ intérieur des pyramides.

La Légende dorée relate qu’au Moyen-âge, Étienne de Thiers (1048-1124) séjourna durant quelques mois au retour de Bénévent où il venait d’achever ses études, « reclus dans la grotte aux chauve-souris, sous une pyramide rocheuse, près de Nice. » Ayant renoncé à tous ses biens, Étienne se retira par la suite dans un ermitage de la forêt de Muret, où il vécut en anachorète. Il fut canonisé en 1189 par le pape Clément III.
La zone entourant la pyramide est appelée la « Vallée des Merveilles » du fait que dans les temps anciens, on croyait que cet endroit était un passage vers le monde souterrain magique et «merveilleux».
Le site de Falicon, situé en un lieu où s’étaient installés les Templiers et qui se trouve, de plus, à proximité du « Mont Chauve » (montagne associée, dans les antiques légendes populaires niçoises, comme c’est le cas dans le monde entier pour les hauteurs qui portent ce nom, à d’ancestrales cérémonies magiques).
Selon le Livre Jaune n°2, La pyramide de Falicon abriterait 19 sarcophages ramenés par les templiers, sarcophages qui auraient contenu des documents qui auraient donné au templier un avantages sur le plan de la connaissance scientifique, médicale, et de l’architecture sacrée.
Les sarcophages contenaient des objets dont on a besoin pour reconstruire d’anciennes structures de pouvoir. Nous revenons toujours au symbole du Temple de Salomon, surtout en relation avec les Templiers. L’histoire des Templiers est l’exemple d’une organisation qui, née de rien, a réussi à devenir en très peu de temps une structure très puissante. L’allusion au Temple de Salomon dans leur nom n’est pas due à la proximité du temple. Les templiers
ont choisi cette dénomination parce que le Temple de Salomon est le symbole du pouvoir. Le maître du Temple de Salomon est aussi le maître de l’humanité. Celui qui commande dans le temple est le maître de la matière, et les Templiers ont prouvé à la face du monde que leur savoir les a rendus maîtres de toute l’Europe.
La Légende dorée relate qu’au Moyen-âge, Étienne de Thiers (1048-1124) séjourna durant quelques mois au retour de Bénévent où il venait d’achever ses études, « reclus dans la grotte aux chauve-souris, sous une pyramide rocheuse, près de Nice. » Ayant renoncé à tous ses biens, Étienne se retira par la suite dans un ermitage de la forêt de Muret, où il vécut en anachorète. Il fut canonisé en 1189 par le pape Clément III.
ARCHITECTURE SACREE ?
L’architecture sacré de certains monuments dédiés aux dieux tient compte de la position des corps célestes aussi bien que de l’énergie géobiologique locale. Il y a souvent un codage secret au niveau des dimensions.
Selon Maurice Guingamp (« Falicon, pyramide, templière ».) : il y a une filiation entre la pyramide de Falicon, les pyramides Egyptiennes, les Cathédrales : « les Cathédrales, par leur hermétisme, renferment les connaissances égyptiennes et Falicon est la survivance des grands volumes pyramidaux égyptiens, l’implantation européenne du Nombre… » (p, 88).
Voici (image tirée de la vidéo ci dessous) une petite idée de la profondeur de la grotte ou plutôt du gouffre, qui montre qu’il ne faut pas s’y aventurer seul ou mal équipé… Plusieurs galeries serait connectée les unes aux autres en réseau et bien malin celui qui arrivera à explorer toute les salles…
Quelque chose de surprenant est également à noter au niveau des dimensions originelles de la pyramide. Elle mesurerait exactement 1/288 ème de la taille de la pyramide de Cheops. Le nombre 288 ne nous est pas inconnu en archéologie antique puisqu’il apparait dans le Temple de Kalasasaya à Tiahuanaco et son calendrier de 288 jours. (Our Cosmic Ancestors – Par Maurice Chatelain)
Autre curiosité,selon la légende locale, il est dit que, à minuit le 24 Décembre quand Sirius, l’étoile double, est situé à l’entrée de la pyramide du temple, une tête de pierre en forme de taureau regarde la constellation d’ Orion et indique où un trésor est caché. En fait , l’endroit aurait été utilisé par certains nobles, dont Godefroy de Bouillon, en tant que dépôt de quelques – uns des secrets et des trésors que les Templiers ont été ensuite chargés de garder. Ces trésors ont été cachés par les chevaliers sous une pierre en forme de tête de taureau. Ce trésor, alors, rendrait fous ceux qui ont accosté sans avoir les qualifications requises pour le faire. Sur la pierre, il aurait été gravé à côté du chiffre 7 important dans le culte de Mitrha, «le dieu persan qui est né dans une grotte. »
Il y a aussi 7 marches dans la salle principale de la grotte. (voir les images dans la vidéo ci dessous)
Un autre auteur porté sur l’ésotérisme, Gotteland, dans les années 20 estimait que la pyramide et l’autel étaient antérieurs aux Romains. Il nous dit par ailleurs que « les Templiers qui, vraisemblablement, ont habité aux environs de 1100 la « bastide » située en dessous de la pyramide, n’auraient pu le faire s’ils n’avaient eu une sortie secrète en cas d’attaque des Sarrasins ».
LE DIEU DE LA PYRAMIDE
Dans Les années cinquante, des sociétés savantes réunies à Falicon estiment que « au point de vue historique, il y a de sérieuses raisons de croire que, à l’époque gallo-romaine, cette grotte fut un lieu consacré au culte de Mithra », Rappelons que Mithra est à l’origine un dieu iranien qui, à l’époque romaine, devient le pivot d’un culte à Mystères. Puisqu’il s’agit ici de la thèse qui sera par la suite la plus souvent reprise, examinons les quelques arguments avancés : « culte célébré dans des lieux qui devaient contenir au moins trois salles d’initiation et être surmontés d’une pyramide tronquée ».
Selon Maurice Guingamp (« Falicon, pyramide, templière »), au temps des Croisades, « l’emplacement du gouffre devait être le lieu de refuge des pestiférés et lépreux revenant de Palestine » et la pyramide a été édifiée en 1260 par une « organisation à patronage ou participation templière » (p. 90). Pour lui, le pilier central de la grotte est le Dieu de la Ratapignata qui aurait 4310 ans. (p. 134 et 135) et la grotte est un lieu liturgique d’une haute antiquité qui aurait subi des modifications lorsqu’elle fut, au XIIIeme siècle, incorporée au nouvel édifice dominé par la pyramide (p. 138).

CULTE ET RITUELS A L’INTERIEUR DE LA GROTTE AU CHAUVE SOURIS ?
D’après une tradition locale, le célèbre mage britannique Aleister Crowley, lors d’un séjour sur le Côte d’Azur dans les années 30, aurait présidé tout un rituel de haute magie cérémonielle, se déroulant en deux parties : l’une dans un temple secret souterrain de l’O.T.O (Ordo Templis Orientis ou Ordre du Temple d’Orient), société secrète dont Crowley fut grand maître, l’autre en la Grotte de Falicon, celle de la Chauve-souris.
Aleister Crowley est considéré comme le père du satanisme moderne est né en 1875 à Straford-upon-Avon (aussi lieu de naissance de Shakespeare). rowley a commencé à l’âge de 20 ans à étudier les sciences humaines à Cambridge. Il a écrit des poèmes, est devenu alpiniste. Alors âgé de 23 ans, pendant ses études, il est entré en contact avec la société secrète de la GOLDEN DAWN (Aube Dorée) qui se livrait à des pratiques magiques où il est initié à l’occultisme.
Il a ensuite voyagé au Japon, en Inde et en Egypte. En 1907, il a fondé l’ordre AA (pour Argenteum Astrum / L’étoile ;l;dorée) auquel ont adhéré 28 personnes. On y enseignait surtout des pratiques de magie sexuelle dans lesquelles Crowley était devenu le plus grand des experts. En 1909 il se sépare de sa femme afin d’être disponible pour toutes les autres. Crowley avait un grand nombre d’admiratrices fascinées par son animalité et ses accointances affichées avec satan.
Bizarement, le roman fantastique anglais de Dennis Wheatley, écrit au début des années 40 : The Devil rides out (Le diable part en randonnée), met en scène une secte secrète de satanistes dont l’épisode terminal horrible se déroulait en l’arrière-pays niçois. Les adorateurs du Diable, célèbraient leur rituel magique suprême, qui culminait par le sacrifice d’une vierge, vouée à Satan dès sa naisance, dans la « ténébreuse grotte des chauve-souris » (cave of the bats).
Selon Serge Hutin, l’idée d’un temple souterrain caché n’est nullement un mythe. Il parle même d’un passage secret menant à un édifice situé en contrebas.
Dans son livre Gouvernants invisibles et sociétés secrètes, il déclare
« Je me souviens qu’une amie bien chère (et plutôt bien informée de par ses fonctions de commissaire de la DST à Nice), m’avait montré dans le secteur un fort étrange petit édifice trapu, de forme géométrique (il comportait cinq faces) dont l’accès n’était nullement évident : pour l’atteindre, il fallait se frayer un chemin à travers une véritable petite jungle herbue qui s’épanouissait sur les vastes terrains vagues entourant la pyramide de Falicon. »
» A mon avis, affirme Serge Hutin, ce temple souterrain caché de l’O.T.O n’est nullement un mythe. Je me souviens qu’une amie bien chère (et plutôt bien informée de par ses fonctions de commissaire de la DST à Nice), m’avait montré dans le secteur un fort étrange petit édifice trapu, de forme géométrique (il comportait cinq faces) dont l’accès n’était nullement évident : pour l’atteindre, il fallait se frayer un chemin à travers une véritable petite jungle herbue qui s’épanouissait sur les vastes terrains vagues entourant la pyramide de Falicon.
Marie-Rose B. m’avait déclaré que le dit monument n’était sûrement pas «la tombe d’un jeune jésuite tué accidentellement dans les parages», pieuse version jadis répandue chez les habitants du secteur. »
Un temple souterrain
« Rien de chrétien dans sa sobre ornementation. Et, d’après mon amie, la porte métallique comportant un jour supérieur, ayant forme d’une étoile à six branches (le sceau de Salomon, l’hexagramme) était celle de «l’escalier descendant jusqu’au temple souterrain secret». Celui-là même où aurait officié le célèbre Crowley. Il serait intéressant d’aller faire l’état des lieux dans ce secteur de la banlieue nord de Nice ? » »« Selon une tradition orale rapportée par des amis niçois, le temple souterrain aurait servi, en plein XXe siècle, à célébrer des initiations rituelles de très haut degré. Peut-être faut-il supposer l’existence d’un passage secret qui partirait de la salle inférieure de la caverne de la chauve-souris pour aboutir tout au bas de la montagne, jusqu’à un sanctuaire souterrain encore plus secret, réaménagé entre les deux guerres. On pourrait alors se demander, simple hypothèse de ma part, si le quadruple monument à l’épaisse porte blindée qui se trouve pas très loin de la pyramide, en bas de la pente, bien dissimulé au regard des promeneurs, ne pourrait pas être l’autre accès à ce souterrain secret. »
Coordonnées GPS : 43°44’59.64″N 7°15’37.34″E
La Religione Segreta dei Templari di Michele Allegri (Amazon)
sources : http://minilien.fr/a09g28
http://orion.creation.free.fr/orion0.html
photos de l’intérieur ici http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=06060
http://lepouvoirsecret.over-blog.com/article-aleister-crowley-45885989.html
http://www.histoireebook.com/index.php?post/Hutin-Serge-Gouvernants-invisibles-et-societes-secretes
https://books.google.fr/books?id=kh3J1oK9DhYC&pg=PT69&lpg=PT69&dq=falicon+pyramid+giant&source=bl&ots=1vT0YLsaKS&sig=a2FH4g7Tu8jGe08A5J8-D-3j1TI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwid3N-_u_XLAhWBExoKHb88AtwQ6AEIXTAK#v=onepage&q=falicon%20pyramid%20giant&f=false
Vue aérienne
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