Karla Turner, une abductée témoigne
Professeur de littérature à l’université de Denton (Texas), Karla Turner se retrouve en 1988 catapultée dans le monde des abductions suite à la résurgence de souvenirs incroyables. Elle devient l’assistante de Barbara Bartholic qui, à l’époque, avait déjà réalisé plus de 250 régressions hypnotiques sur des abductés, puis elle entame ses propres recherches. Véritable porte-parole de personnes aux histoires non conventionnelles, elle leur communique également son courage et sa témérité. Elle dénonce le transfert de consciences dans des clones, les expérimentations mortelles dans des bases souterraines, les rapports sexuels forcés et la présence d’êtres humains aux côtés d’extraterrestres lors des abductions, aspects omis par beaucoup de chercheurs.
Images écran. Pointant du doigt le rôle des militaires dans le déroulement de certaines abductions, elle s’attache aussi à démontrer que les extraterrestres contrôlent la mémoire des abductés par l’implantation d’« images écran » et de fausses mémoires. Sa position est aux antipodes de ceux qui espèrent une élévation spirituelle pour l’homme au contact des extraterrestres : « Avant de croire en la bonté des extraterrestres, nous devrions nous demander pourquoi des entités évoluées opèrent de nuit pour prodiguer leurs « soins ». Pourquoi nous paralysent-ils et nous empêchent-ils de résister ? Pourquoi des anges s’amuseraient-ils à voler nos fœtus ? Pourquoi manipulent-ils les organes génitaux de nos enfants et pourquoi ont-ils besoin de sonder nos rectums ? La peur, la douleur et la mystification seraient-elles compatibles avec leurs desseins soi-disant spirituels ? » Elle estime que nombre d’hypothèses sont infondées car leurs auteurs ont écarté tout ce qui ne coïncidait pas avec leurs déductions. Deux ans après la publication de son troisième livre, Karla Turner s’éteint en janvier 1996 d’un cancer du sein fulgurant. Une mort prématurée et peut-être suspecte pour cette militante dont la qualité des interventions publiques en a fait une actrice incontournable des recherches sur les enlèvements.
Source : Nexus Juillet Aout 2010