Dans le Cœur de l’Ayahuasca : film documentaire complet en Amazonie
“Dans le Cœur de l’Ayahuasca”, est un film documentaire tourné en décembre 2016. Deïmian nous emmène au cœur de la forêt amazonienne à la rencontre des indiens Shipibo-Conibo, et à la découverte d’une culture encore méconnue. Ces indiens vivent en autarcie et possèdent leur propre médecine, qui repose sur des breuvages ancestraux dont seuls les maîtres shamans ont le secret. L’un des plus connus est celui de l’Ayahuasca, qualifié à tort par l’occident, de drogue, sujette à toutes les dérives possibles par une catégorie de touristes en recherche de sensations fortes. Mais qui est véritablement “Ayahuasca” ? D’où vient-elle ? Ce breuvage ancestral contiendrait l’âme de Gaya, et permettrait de re-connecter l’Homme à sa nature profonde.
Durant 15 jours, Deïmian a partagé le quotidien des Shipibos pour percer le secret des origines de ce breuvage sacré et expose avec sincérité la véritable nature de “Ayahuasca“.
Depuis la naissance, jusqu’à leur mort, les Shipibos sont en contact avec le monde végétal et sont amenés à absorber des plantes pour différents usages et surtout pour la médecine du corps et celle de l’âme.
L’ayahuasca, la plus sacrée de toutes les plantes est traditionnellement utilisé pour entrer en transe dans un but divinatoire ou comme outil thérapeutique et comme puissant outil de purification lors de rituels de guérison sacrés. Cette boisson semble être consommée depuis 4 000 à 5 000 ans. Ce puissant hallucinogène qui sert à la fois à la divination, à la sorcellerie et à la thérapeutique est si profondément enraciné dans la mythologie et la philosophie indigènes que l’on ne peut douter de son antiquité.
Le terme Ayahuasca vient du Quechua et est formé de l’agglutination de aya et huaska. Il est traduit ordinairement par liane des esprits, liane des morts ou liane des âmes (aya : mort, défunt et par extension âme, esprit ; huasca : corde, et par extension liane
Préparation et effets de l’Ayahuasca
L’ayahuasca est une décoction préparée à partir de l’écorce et des tiges d’une liane du genre Banisteriopsis et d’un additif nécessaire pour l’effet psychotrope.
L’ingestion d’ayahuasca qui est purgatif et hallucinogène entraîne une sorte d’ébriété, avec des nausées et vomissements. En raison de son amertume, l’écorce fraîche est parfois chiquée ou réduite en poudre pour être prisée comme c’est le cas dans certaines parties de l’Orénoque. La prise de la plante se fait dans un cadre rituel, de préférence dirigé et contrôlé par un chaman. Lorsque l’ayahuasca est consommé en groupe dans un rituel, les vomissements sont considérés comme faisant partie de l’expérience.
Les effets apparaissent rapidement après ingestion (à partir de 30 minutes) et se poursuivent pendant plusieurs heures lors de séances de transes collectives ou individuelles accompagnées par des chants traditionnels. Ils varient selon les méthodes de préparation, l’environnement, la quantité ingérée, le nombre et les type d’additifs, le propos de son utilisation et le contrôle cérémoniel exercé par le chaman.
En une même cérémonie, les personnes présentes vivent des processus très différents.
L’usage chamanique
Cet usage traditionnel et lié aux échanges avec les esprits de la Nature, permettrait d’accéder à des fonctions thérapeutiques, mais aussi à celles permettant de se concilier la faveur des esprits. L’ayahuasca leur ouvrirait des portes d’une réalité « plus solide » ou « plus complète » que celle que nous laisse entrevoir nos sens à l’ordinaire, leur permettant de communiquer avec les esprits ou les ancêtres. L’idée centrale du chamanisme est d’établir un contact avec le monde surnaturel à travers les expériences extatiques d’un intermédiaire professionnel, le chamane.
La consommation d’ayahuasca est généralement dépeinte par ses utilisateurs comme une expérience positive, mystique, favorisant l’introspection et permettant une compréhension profonde du monde et de soi.
Cependant, l’ayahuasca n’a pas que des utilisations positives. Plusieurs occidentaux ont payé au prix fort leur côtoiement du côté négatif de l’ayahuasca : malaises psychiques et physiques, dépressions aggravées, et même plusieurs suicides », lorsque les séances d’ayahuasca ont mal été administrée, maisw ces éventuels risques psychiques, mentaux et relationnels liés à l’ingestion de l’hallucinogène sont rarement rapportés.
Parcourez le monde avec Deïmian : http://www.deimian.com/