Des humains génétiquement modifiés? Bientôt possible grâce à la révision de la loi bioéthique.
Rupture sur l’humanité. Clonage humain. Chimère homme-animal. Marchandisation du corps humain. Une loi qui traite de cela risque d’être votée en urgence aujourd’hui par le parlement français. Si les parlementaires acceptent cette révision introduite en juillet 2019 par Agnès Buzyn, la porte s’ouvrira à la légalisation de l’eugénisme, aux foetus OGM, et à bien d’autres abominations dont certains scientifiques ainsi que leurs financeurs ont le secret.

Des hybrides mouton-humain ont été développés en laboratoire. Source ICI
Quand les hommes veulent exercer un pouvoir divin sur leurs semblables
Nous avons vu ces derniers jours différentes vidéos et publications qui traitent de CRISPR-Cas9. Nous avons aussi compris que les champs d’application de cette technologie qui « bricole » le génome du vivant sont immenses.
Il n’aura échappé à personne qu’à côté de la possibilité d’améliorer la santé de personnes fortement handicapées par des maladies génétiques, la question de l’eugénisme est lancinante. Mais pas seulement.
Les individus, et/ou les corporations qui mettront la main sur le bricolage de l’humain se verront octroyer des pouvoirs spéciaux, jamais connus jusqu’ici. Oubliez la privatisation de la création monétaire. Nous entrons là dans une volonté affichée et décomplexée de créer des surhommes, et/ou d’en asservir d’autres.
Nous avons vu aussi qu’un Bill Gates s’est beaucoup investi dans cette technologie. Dans une précédente publication, nous avions relayé que le milliardaire, féru de santé, Bill Gates, préconisait l’utilisation d’outils d’édition génétique comme CRISPR. Il est donc en attente d’une législation qui permette que l’on puisse réécrire des parties du génome.
Or, avec CRISPR, nous basculons dans la modification génétique de l’humain, tout comme l’avait fait le scientifique chinois avec les jumelles. A l’époque, les scientifiques avaient réagi, mais surtout parce qu’ils s’étaient plaint du fait que les applications du CRISPR sur les foetus soulevaient de nouveaux problèmes non cadrés par le débat public, ni par la législation sur la bioéthique.
IMPORTANT: Introduction à Crispr, la méthode qui pourrait modifier le génome humain. Transhumanisme
CRISPR-Cas 9, ou le bricolage du vivant, Vidéo du WE. + Article avec Bill Gates promoteur de CRISPR
Une révision de la loi bioéthique disruptive et urgente!
C’est précisément ce que les députés de l’Assemblée nationale française devraient traiter le lundi 27 juillet. En plein été. En pleine crise dûe au Covid! Sur leur site, le projet de révision de la loi est présentée en tant que « volonté du Gouvernement de soutenir une recherche libre et responsable, au service de la santé humaine, en levant certains verrous juridiques et en supprimant des contraintes infondées, en particulier pour la recherche sur les cellules souches. Dans le même temps, les valeurs éthiques françaises en matière de recherche sont réaffirmées, comme l’interdiction de créer des embryons à des fins de recherche et l’interdiction de modifier le patrimoine génétique d’un embryon destiné à naître. » Il nous est permis de comprendre qu’il n’y a pas d’interdiction de modifier le patrimoine génétique d’un embryon qui ne serait pas destiné à naître? Il existerait actuellement 150’000 embryons stockés laissés aux bons soins de la recherche (et de l’industrie?).