La crise ? vous n’avez encore rien vu !
Des centaines de milliards de dollars qui se volatilisent dans la nébuleuse financière ; une «croissance négative» qui se transformera sous peu en «décroissance positive» ; des milliers d’entreprises au bord de la faillite ; des dizaines de millions de chômeurs supplémentaires dans le monde ; des dirigeants impuissants face à l’effondrement du château de cartes… Vous appelez ça la crise ? Vous n’avez encore rien vu !
Réjouissante période ! Quelques produits financiers pourris sont mis sur le marché, et c’est toute la jungle de la finance qui s’enflamme, se consume, ne laissant pour finir qu’un tas de cendres incandescentes. Plusieurs banques et compagnies d’assurances sont au bord de l’asphyxie, et les ultralibéraux les plus convaincus trouvent toutes les vertus à l’interventionnisme étatique sur les marchés. Et, comme par enchantement, ce sont des centaines de milliards de dollars qu’on débloque pour sauver banques, assurances et entreprises en faillite, alors que pour les prestations sociales, pour la recherche, pour la famine, le Sida…, c’est toujours – et partout – la disette… Ce monde est fou !
Mais cette «petite crise», nous la boirons jusqu’à la lie, en apéro de ce qui se profile à l’horizon. Car les Bourses mondiales n’ont pas fini de chuter. La dégringolade que certains pensaient (bien naïvement) enrayer par l’adoption du plan Paulson, se poursuit, s’amplifie même. Jusqu’à quel niveau le CAC 40 va-t-il plonger ? En dessous des 2.000 points (il est actuellement légèrement au dessus des 3.000 ; il était au dessus des 4.000 il y a deux mois). Peut-être se situera-t-il dans un an au dessous des 1.000 points ! Certains «analystes financiers» (une espèce en voie de disparition) invitent les investisseurs à la plus grande prudence en cette période qui paraît, pourtant, favorable aux investissements boursiers opportunistes. Aujourd’hui, selon eux, même si vous achetez une action 3 €, qui en valait 20 il y a un an, vous n’êtes pas certain de faire une bonne affaire ; car cette action peut encore perdre la moitié de sa valeur, à 1,5 €, et mettre un an à revenir à son cours d’achat. C’est la pagaille. Plus personne ne comprend rien !
Cette «petite crise» démontre, s’il était nécessaire, la stupéfiante impréparation (et la non moins préoccupante incompétence) des dirigeants des grandes puissances industrielles et des institutions financières nationales et internationales. L’effondrement des marchés était prévisible, annoncé même dès la révélation de l’affaire des «subprimes», il y a un an et demi. Comme un seul homme, les Bush, Sarkozy, Strauss Kahn, Lagarde, Paulson… ont attendu les premières hécatombes du krach financier, puis boursier, pour réagir. À ce jour, ils n’ont toujours pas trouvé d’autres parades que d’injecter des centaines de milliards d’euros et de dollars dans la nébuleuse financière sans garantie de résultat. Pathétique ! Et d’où viennent ces milliards ? Des «caisses vides de pays en faillite», comme l’assurait François Fillon ? On nage en plein délire.
La «vraie crise» n’est pas encore là. Même si par miracle on assistait à un vigoureux renversement de tendance d’ici la fin de l’année, les effets de la déconfiture de ces dernières semaines se feront sentir longtemps. Pendant un an, deux ans ? Qui peut le dire ? Les choses reviendront- elles un jour à la «normale» ? C’est peu probable car cette «mini crise» n’est qu’une mise en bouche de ce qui nous attend. Elle annonce d’autres catastrophes réellement plus éprouvantes.
Si il est un sujet sur lequel les «experts» n’ont pas emberlificoté leurs prévisions, c’est bien celui de l’explosion démographique mondiale, et ce, dès les années 60. Aujourd’hui, chaque jour, la Terre compte 200.000 âmes supplémentaires (300.000 naissances pour 100.000 décès). La population mondiale, qui comptait 3 milliards d’individus en 1950, flirte avec les 7 milliards (6,7 très exactement) ; et nous devrions être 10 milliards en 2050. Et, alors que nous sommes de plus en plus nombreux, le réchauffement climatique, la pénurie des énergies fossiles dans 20, 30 ou 40 ans maximum, la pollution, la désertification, l’épuisement des terres arables et des ressources halieutiques menacent. Et pour remédier à ces maux, nos dirigeants en appellent aux vertus du «développement durable», de «l’économie responsable». Tout ça n’est que foutaise !
Il faudrait 4 planètes Terre pour satisfaire aux besoins de l’actuelle population mondiale si son niveau de vie était comparable à celui des Européens (et bien plus encore si le standard retenu était celui des Américains). Même si par miracle nous réduisons notre «train de vie», notre boulimie de consommation, nos émissions de CO2, de déchets toxiques, de plutonium, nos épandages d’engrais, nos rejets industriels…, 200.000 nouveaux Terriens viennent chaque jour gonfler les rangs des consommateurs de demain qui aspirent – LÉGITIMEMENT – au bien-être matériel qui est encore le nôtre (plus pour longtemps). Dans ce contexte, point de salut. Et ce ne sont pas les énergies renouvelables (éolienne, solaire) ou les agrocarburants qui nous permettront de compenser la pénurie énergétique ; elles peuvent la retarder tout au plus, mais encore faudrait-il l’anticiper ce qui est, évidemment, loin d’être en cours.
À l’instar du «traitement» a posteriori et dans la panique générale de cette «petite crise» financière, nos dirigeants ne nous préparent pas à affronter les cataclysmes écologiques, économiques et sociaux qui se profilent à échéance de 20 ou 30 ans (sans doute plus tôt), quand nous serons 8 milliards sur Terre, puis 9 milliards… Pourtant, en y regardant de plus près, ils s’y préparent… de la pire façon : Par le renforcement des arsenaux militaires, par le déploiement de troupes dans les zones géostratégiques, notamment celles qui recèlent encore d’importantes réserves de pétrole.
Le problème est humain, nous sommes bien obliger de le constater, regardez la rétorque que j’ai posté sur le sujet en écologie « La révolution des animaux » avec rectificatif lire : 350 000 et non 350 00… copie de mon post pour rapidité.
Michel Says: sur http://www.neotrouve.com/?p=82
octobre 12th, 2008 at 1:22
Je ne me souviens plus trop si ce n’était pas le commandant Cousteau qui avait expliqué que, si la planète devait pouvoir absorber nos prélèvements dans la nature, il faudrait que nous ne dépassions pas une population humaine de 350 00 ou 400.000 âmes… L’homme est le plus grand prédateur irresponsable que la terre supporte depuis trop longtemps, tous ceux qui nous parlent de biodiversité oublie souvent de parler de Devoir de l’homme est non de Droit de l’homme dans ce monde. De nos philosophies religieuses obscurantistes qui centrent l’homme dans l’univers et de dieux qui s’inquiètent de notre petite personne, nous sommes maintenant passé à nous prendre pour des dieux avec notre technologie en tous genre, nous confortant ainsi dans notre monde destructeur au détriment des autres espèces. Nous commençons déjà à polluer mars après la lune avec nos déchets de sondes en tous genre comme dans notre « propre » déchetterie…. Continuons l’espace est infinie, nous avons de quoi régurgiter pour un moment… Si non pour le sujet des abeilles comme tant d’autres, celui là nous touchera gravement bientôt, c’est certainement trop tard, je parait peut être pessimiste, mais comme à chaque fois malheureusement, lorsque la nature donne ses signes de faiblesse et de disparition le cycle est en route et il est déjà irréversible si ce n’est que de le maintenir artificiellement avec la perturbation de l’écosystème. Nous sommes la seule espèce sur terre à savoir créer des choses pour nous détruire nous même, que nous sommes puissant …La bombe humaine est en route et Je fini par croire que l’erreur n’est pas humaine mais que l’homme est une erreur…
(fIn de post copier)
Je « bombarde » ton site à mes correspondants sur le net, mais peu réagissent…. Et ne réalisent pas l’arnaque de ces milliards de balancés… Le nez dedans ce n’en est pas encore assez… Pour ma part, je n’est plus de télé depuis 4 ans, juste le net et la radio et un peu de presse, je ne supporte plus leurs tronches de premiers de la classe de poudre fardé, qui passent leur temps à nous expliquer en « full HD » comment ils vont nous rouler à travers leur discours.
Bonjour,
je n’avais pas lu ce post, je n’ai jamais eu de télé, simplement le net. Je suis malheuresement de ton avis, je pense que la solution serais comme disait Gandhi, un changement de la part de tout les habitants, je dirais une prise de conscience. Le problème vient à mon avis du fait que tout le monde pense tout savoir et que l’on s’enferme dans des illusions de sécurité, sans chercher à réfléchir sur nous même et sur nos comportements alors changer est très difficile. J’ai essayé de discuté de tout cela avec des gens etant considéré comme « plutot intelligent »: directeurs de PME, profs (surtout d’histoire),… Le résultat est déplorable. La prise de conscience (si elle se fait) se fera très durement pour tout le monde. Je pense que tout le monde possède les réponses en lui si l’on fait cepandant l’effort de recherche necessaire. Le pire c’est que si l’on ouvre les yeux, beaucoup de choses apparaissent pour peu que l’on fasse attention.
Bonjour, pour plus d’infos, vous pouvez aussi visiter http://www.la-retraite.eu, cordialement!