Le bonheur diminue dans la trentaine et la quarantaine
Le bonheur commence à diminuer vers la fin vingtaine et continue de le faire tout au long de la trentaine et de la quarantaine pour ne remonter que vers la fin de la quarantaine et au cours des décennies suivantes, confirme une nouvelle étude belge présentée au congrès de la Royal Economic Society.
Bert Van Landeghem de l’Université Maastricht a analysé des données concernant la perception de leur bien-être (ou niveau de satisfaction de vie) de répondants britanniques, suisses et allemands.
Cette baisse du niveau de bonheur jusqu’au milieu de la quarantaine est attribuée aux responsabilités assumées durant cette période de vie. Les personnes plus âgées auraient aussi appris à être heureuses de ce qu’elles ont.
http://www.psychomedia.qc.ca/bien-etre/2011-04-18/variation-niveau-bonheur-avec-l-age
Aïe! j’arrive tranquillement en bas du sourire… Ca craint…Allez je retourne aller voir LE mariage pour me redonner la pêche 😉
J’aurais plutôt dit « enthousiasme » et que bonheur (cf Ian Xel Lungold)
Eh oui les glandes sécrètent de moins en moins avec le temps, les gens qui n’ont pas économisé leurs fluides vont la sentir passer dans le futur. Si on économise bien nos énergies, on peut être heureux jusqu’à la fin des temps, mais si on dépense tout pour de l’excitation à deux francs temporaire, et des situations sexuelles, de désirs et d’appétits dans la vingtaine, c’est clair qu’à 40 ans il doit plus rester grand chose.
Il y a aussi un autre facteur à tenir en compte: l’ouverture vers le monde.
J’ai l’impression que jusqu’à 25 ans c’est l’utilisation de notre acquis éducatif, nous avons la force d’affronter le monde sans remaniement de notre conscience. Super formaté par la société nous sommes envoyés dans la vie sans bagages pratiques et viennent les écueils minant au fur et à mesure notre volonté.
à partir de 30 à 45 ans je sais que c’est long mais je crois qu’il y a l’ouverture vers le monde, où on découvre que notre éducation est à remanier, le choc que cela implique, c’est là où on découvre qu’en théorie la théorie ressemble à la pratique et qu’en pratique c’est un saut galactique. La découverte d’un autre monde diminue notre enthousiasme, nous qui pensions aveuglément que le monde suivrait notre volonté inflexible bourrée d’erreurs de parallaxe.
ensuite vient l’acceptation de ce monde, et la reconstruction de notre schème éducatif.
J’ai l’impression que c’est une courbe naturelle qui reflète une démolition et une reconstruction de notre mode de pensée, car généralement à un certain âge nous avons abandonné les ambitions de notre jeunesse.
Je crois aussi que cette étude démontre le succès de l’éducation imposée au monde entier.
Je ne crois pas que cette courbe s’applique à une personne ayant vécu dans un milieu princier. D’ailleurs est ce qu’on croit toujours aux contes de fées avec les princes et princesses et les coups de baguettes magiques?
On nous fait miroiter un monde génial qui est le leurs et nous pétri de leur idéal, nous aspirons à devenir comme eux. Construisons notre idéal qui sera différent et qui existera en autant de mondes qu’il y de personnes. Et surtout baignons notre avenir, nos enfants de cet idéal, car cette terre sera le leur. Pour le moment il est nôtre, à nous de l’imprégner dans nos rêve.
Nous rêvons de batailles, il y en aura, nous rêvons de bonheur? il y en aura.
Ce qui est important c’est de vivre chaque instant comme on apprécie la plus belle chose du monde.