L’énigme du syndrome savant
Ils sont une cinquantaine dans le monde. Capables de performances ahurissantes en dessin, musique ou calcul, la plupart sont autistes et ont de grandes difficultés de communication ou de comportement, malgré des dizaines d’études, la science reste incapable d’expliquer ces capacités hors du commun. En clair, le paradigme matérialiste est ici inopérant et trouve même son plus spectaculaire désaveu. En juin 2005, le jeune Stephen Wiltshire monte à bord d’un hélicoptère pour effectuer un vol de 45 minutes au-dessus de Rome. À son retour, il se met à dessiner la ville dans ses moindres détails sur un canevas de plus de mètres. Son travail durera plus de deux jours. Le mois précédent, il avait réalisé le même exploit en dessinant la ville de Tokyo depuis un point de vue aérien après un survol de 2C ; nutes. Depuis, Stephen a dessiné les panoramas de Hong-Kong, Dubaï, Londres, New York, et d’autres encore. Certes, on trouver des erreurs mineures dans ses fresques, mais si superpose son détail du Colisée de Rome à une photographie, l’exactitude est parfaite. Même chose avec le Panthéon et s nombre de colonnes précisément rendu. La séquence de Stephen dessinant Rome figure dans un documentaire que la BBC a consacré à ces « phénomènes » que sont les autistes savants.
Le 14 mars 2004, au musée de l’Histoire des sciences d’Oxford, Daniel Tammet récite, en 5 heures, 9 minutes et 24 secondes, 22 514 décimales du nombre pi, apprises au cours des trois mois précédents. Pourtant, Daniel n’a pas mémorisé les chiffres en tant que tels, mais un « paysage », explique-t-il, puisque depuis son enfance les chiffres lui apparaissent comme dotés d’une forme, d’une couleur et d’une texture qui leur sont propres et se combinent pour former des structures dans son esprit. Mais là où Stephen Wiltshire s’exprime avec difficulté et a besoin d’aide pour les tâches ordinaires de la vie quotidienne, Daniel Tammet est un jeune homme intégré socialement, qui pour sa part s’exprime fort bien, et de surcroît dans une dizaine de langues qu’il maîtrise à la perfection. La différence est que Stephen est un autiste sévère alors que Daniel est un syndrome d’Asperger. Depuis le film Rain Man et les écrits du neurologue Oliver Sacks, le « syndrome savant » est mieux connu du grand public, en tout cas pour ce qui est des performances étourdissantes de ces individus. La science a également changé de regard sur l’autisme, rebaptisé « trouble du spectre autistique » et incluant plus largement des conditions diverses nommées « troubles envahissants du développement »…
source Nexus 76 Sept Oct 2011
Je me permets de corriger une petite faute de frappe dans l’article: le jeune dessinateur prodige s’appelle Stephen Wiltshire et non Wilt. J’adore son travail, c’est réellement impressionnant.
Son site web:
http://www.stephenwiltshire.co.uk/
Une performance que les Iluminatis veulent reproduire
http://www.youtube.com/watch?v=ka8RhN5l-6I
une jeune asperger disait : « la normalité n’est pas le meilleur de ce que l’homme peut atteindre »!
et » qu’elle était sur terre pour expérimenter au maximum la part de divinité qui vivait en elle… »
il n’y a pas de « syndrome » c’est un état.
Ils vivent dans un monde ou presque tous les gens autour d’eux sont persuadés d’être ce qu’ils semble, nous sommes tellement manipulés.