Horloge biologique : le temps ne passe pas pour tout le monde à la même vitesse !
Enfants, personnes âgées, mélancoliques, schizophrènes, autistes… chacun perçoit le temps à sa façon.
C’est un objet d’étude assez insaisissable – la perception du temps – qui a réuni pendant tout un colloque psychiatres, psychologues, philosophes et experts en biologie moléculaire, le 16 décembre dernier à l’université de Rennes. Enfants, seniors, dépressifs, schizophrènes, autistes: chacun a sa perception du temps qui passe. C’est grâce à une horloge interne et à un mécanisme de comptage évolué que notre cerveau semble capable d’estimer la durée d’un moment passé et, parfois, de se tromper.
Une chose est sûre: le temps ne passe pas à la même vitesse pour tout le monde. Les rythmes biologiques pourraient peut-être expliquer certaines variations de la perception du temps en fonction de l’âge: «Les personnes âgées ayant une fréquence cardiaque ralentie auront l’impression que ce qui les entoure va très vite, alors que les enfants (qui ont une fréquence cardiaque accélérée) ont l’impression que tout va trop lentement », détaille le Pr Sylvie Tordjman, responsable du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de Rennes.
Le Dr Dina Joubrel, psychiatre et coordonnatrice de la cellule d’urgences médico-psychologique de la région Bretagne, insiste sur la subjectivité de la perception du temps selon les situations: «En cas de traumatisme, le temps est comme figé. Il reste tel quel, il devient intemporel, il n’évolue plus. Le temps du mélancolique, lui, est éternel, il ne finira jamais, et il y a un risque de passage à l’acte (le suicide, NDLR) pour l’arrêter. Au contraire, le temps de l’angoisse se resserre, devient trop court, c’est un temps de l’immédiateté.»
Effet accélérateur des émotions
Ainsi, dans la schizophrénie, une maladie marquée par des pensées délirantes, la perception du temps se trouve-t-elle aussi modifiée. «Ce qui est étrange, soulève le Dr Olivier Bonnot, pédopsychiatre (Pitié-Salpêtrière, Paris), c’est que le temps devient ramassé – comme si tous les événements s’étaient agglomérés – seulement lorsque les premiers symptômes de la maladie se manifestent, souvent entre 15 et 25 ans. Nos recherches plaident plutôt pour un mécanisme dû aux problèmes cognitifs (mémoire, attention). »
Les émotions pourraient aussi accélérer le débit du générateur d’impulsion de notre horloge interne, d’où une sensation que le temps passe plus vite. L’attention peut également avoir un effet modulateur: «L’attention portée à un événement est corrélée à la perception subjective de sa durée», explique le Pr Tordjman.Il est plus difficile de comprendre pourquoi le temps semble aller au ralenti lorsque l’on attend quelque chose.
Dans une étude sur 50 enfants autistes, Sylvie Tordjman a ainsi pu mettre en évidence chez près des deux tiers d’entre eux la disparition des fluctuations normales du cortisol, hormone de l’éveil qui monte en principe progressivement avec un pic de sécrétion vers 8 heures: «Ne pas être confronté à des fluctuations biologiques majeures pourrait entraîner des difficultés à s’adapter au changement et jouer un rôle dans l’intolérance au changement observée chez les enfants autistes. Les enfants avec autisme auraient besoin de créer des discontinuités stéréotypées comportementales et/ou idéiques (par exemple, balancement du corps), car des discontinuités répétées à intervalles réguliers leur auraient manqué dans leur développement physiologique, du fait, par exemple, du trouble des rythmes biologiques.»
Recréer une harmonie
On peut avec saint Augustin relever que le temps passé n’existe plus et que le temps futur n’existe pas encore, nous condamnant au présent, mais la perception du temps est plus délicate encore puisqu’il faut un intervalle entre deux événements pour estimer à quelle vitesse il est passé. «Imaginons que je sois au pub avec des amis. À un moment, je regarde l’heure et je suis surpris de voir qu’il est 3 heures du matin. Je me dis que le temps est passé vite. Du moins, je fais cette déduction, car je ne m’en suis pas rendu compte sur le coup », explique le Pr John Wearden (université de Keele, Angleterre), un psychologue dont les travaux ont transformé la notion de perception du temps chez l’homme à la fin des années 1980. Pour éclairer la perception humaine du temps, Wearden a modifié un modèle de mesure des performances en temps limité (Scalar Expectancy Theory [SET]) proposé chez l’animal: « Tout se passe comme si nous avions dans le cerveau un générateur d’impulsions. Ces impulsions sont stockées dans un accumulateur, et c’est là que se trouve la représentation brute du temps. Lorsqu’il est peu rempli, on dit que le temps est passé lentement », précise-t-il.
Recréer une harmonie entre le temps biologique, le temps mesuré, le temps vécu serait donc un gage de bonne santé ou de bien-être. « Notre organisme comporte de nombreuses horloges biologiques, remarque le Pr Yvan Touitou, vice-président de la Société internationale de chronobiologie. Je ne sais pas où est le chef d’orchestre, mais je ne peux pas imaginer qu’elles ne soient pas coordonnées entre elles.»
Une autre façon de décrire les qualités du présent serait de chiffrer les proportions de ce qui change dans l’environnement du sujet, ou dans ce à quoi il prête attention :
un présent à 90 % spatial et 10% temporel pour indiquer que la proportion de ce qui change ou de ce que le sujet voit changer (ou décide de voir changer) autour de lui est de 10 %. On conçoit que l’« épaisseur » de ce présent, sa durée, est fonction de ce pourcentage, en supposant implicitement qu’il ne peut pas varier trop rapidement : un présent à 90% temporel — c’est la tempête, le chaos — est plus fugitif qu’un présent à 10% temporel, comme l’immobilité du désert. Plusieurs définitions des catégories passé/ présent/ futur peuvent ainsi coexister, chacune étant reliée à une classe de mouvements ou de changements repérés dans l’environnement du sujet (il n’y a pas un temps unique qui imbiberait tout).
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/64/12/36/PDF/BG-PS-15-3-Orig.pdf
Je remarque souvent que le temps d’un voyage dans une région inconnue effectué pour la première fois me semble plus court au retour qu’à l’aller.
Est-ce parce que produire les empreintes dans la mémoire prennent plus de ressource-cerveau que les relectures de ces empreintes?
Il est possible que l’estimation du temps par le cerveau se base sur une espèce d’horloge interne qui s’ajuste sur l’intensité des propres fréquences de fonctionnement du cerveau qui sont malheureusement variables.
L’horloge du temps estimé serait alors affectée et biaisée par le nombre et l’intensité des transactions d’enregistrement et de lectures.
Le cerveau est loin d’être l’objet parfait que l’on s’imagine et les illusions d’optiques par exemple nous montrent ses limites très facilement.
De la même façon un individu placé dans une pièce sans jour perd assez rapidement la notion du temps. Cette estimation du temps qui passe par le cerveau est on le voit assez médiocre.
Y à t’il une lampe allumée?
Si un est le premier,
Alors il contient le temps.
Celui qui arrive quand.
Qui d’autre est premier,
A nous parler de l’unité?
Eux aussi ne sont ils pas premiers?
N’est ce pas d’un, les unités ?
? va sur le site de Grand corp Malade,tu nous épargnera tes slams de desoeuvré.
Peut-être qu’une des preuves qu’on est bien réglés quelque part c’est que si avant de s’endormir on se dit ‘je me réveille à cinq heures du matin’, on se réveille à cinq heures du matin
Bonjour chizo
Ne peux tu entendre toutes les voix sans t’irriter ?
Pourrais tu simplement relire,
te demander ce que ça veux dire?
Es tu sûr d’avoir cherché LA vérité?
Il n’y a pas de laideur dans mes propos.
Cette chronique me rappelle de vieux souvenirs.
Une très ancienne chronique que j’ai reprise humoristiquement dans mon site :Dieu et la mouche
dont voiçi le lien
http://expressorion.com/dieu%20et%20la%20mouche.htm
Un monsieur va consulter son médecin pour obtenir une solution afin d’accroitre sa longévité , à sa demande , le toubib lui donne ces quelques conseils ; D’abord , arrêtez de fumer , plus d’apéros , vous ne mettrez plus de sucre ni dans le thé ni dans le café , plus de charcuteries , plus de pâtisseries …
Le type demande , c’est tout docteur ?
Non , vous limiterez aussi les galipettes avec madame à une fois tous les 2 mois .
Et je vais vivre vraiment beaucoup plus longtemps ?
Plus longtemps , je ne sais pas , mais ce qui vous reste à vivre va vous paraître sûrement infiniment plus long !
Avez remarqué que le temps passe moins vite jusqu’à donner l’impression de s’arrêter quand on se trouve dans une situation pénible , que l’on s’emm….de avec des ennuyeux ou que l’on effectue une tache ingrate ou encore que l’on ait à subir l’autorité de cons
Pourtant la Terre tourne à la même vitesse qu’hier ou que demain , l’appréciation du temps* est seulement une conséquence psychologique de la situation environnementale du sujet qui expérimente
Selon les bouddhistes , le temps n’existe pas , il n’y a que l’éternel présent , notre impression d’un temps qui s’écoule provient du constat de la non persistance et de l’impérmanence des manifestations de la création .
Les gens qui on fait l’expérience de survie au fond d’une grotte , avaient ralenti leur horloge interne , de 25% en 30 jours ; 24 heures leur en semblaient seulement 18 .
Venez visiter mon site 🙂