L’équation Bogdanov
Existait-il quelque chose avant le big bang ? Telle est la question que se sont posée Igor et Grichka Bogdanov. Pour la première fois, un des plus brillants théoriciens de la physique moderne, le Pr Lubos Motl, analyse et confirme leurs travaux. En 2002, les frères Bogdanov déclenchent une tempête dans le monde scientifique en publiant six articles sur l’origine de l’Univers.
Contestée par une partie des scientifiques, la thèse des frères Bogdanov d’un «instant zéro» avant le big bang est confortée par un physicien réputé. Signé Lubos Motl, jeune physicien théoricien d’origine tchèque ancien professeur à Harvard.
L’équation Bogdanov porte à la fois sur la question de l’origine de l’univers et sur la thèse d’Igor et Grichka Bogdanov selon laquelle, avant le big bang, derrière le mur de Planck considéré comme infranchissable par la plupart des physiciens, il y aurait ce qu’ils appellent l’instant zéro. Là où notre réalité n’a plus cours, où plus rien de ce que nous connaissons est mesurable, bref où l’espace et le temps perdent toute signification. Et c’est ce «code mathématique» qui serait à l’origine de l’univers tout entier.
Plus on regarde loin dans l’univers, plus on regarde loin dans le passé. Lorsque vous regardez la lune, vous la voyez comme elle était il y a une seconde puisque sa lumière met une seconde pour nous parvenir.
De même pour le soleil, les étoiles, etc. Si je vais jusqu’au bout de notre galaxie, un immense nuage d’étoiles appelé Voie lactée et peuplé d’environ deux cent cinquante milliards de soleils plus ou moins semblables au nôtre, et si je fais un signal, vous ne l’apercevrez que dans cent mille ans à peu près. Or un satellite a photographié pendant assez longtemps l’univers à quelques millions de kilomètres d’ici. Des photons, grains de lumière venus du fond de l’espace, ont apporté une image, celle de l’univers tel qu’il était il y a presque quatorze milliards d’années. Soit trois cent mille ans à peine après le big bang. Cette image montre des traces de couleurs, du vert, du bleu, qui sont les ancêtres lointains de nos constellations, galaxies et étoiles. Grâce à elle, les astrophysiciens ont pu reconstituer l’histoire de l’univers de manière très fidèle.
À cette époque, l’univers ne contient aucune planète, aucune étoile, seulement un gaz d’hydrogène qui présente à sa surface des fluctuations de température et d’énergie. Et c’est à partir de ces fluctuations que vont se constituer des galaxies et, plus tard, des étoiles de première génération, qui exploseront pour donner naissance à des étoiles de deuxième génération.
Le big bang s’il a eu lieu, a néanmoins laissé des traces. Voici deux exemples. Les points qui scintillent sur un écran de télévision que l’on appelle la neige sont des grains de lumière. Environ 10% d’entre eux proviennent du fond de l’univers, du flash lumineux provoqué par le big bang. Autre exemple. La formule de l’eau, c’est H20 où le H représente l’hydrogène. Or l’hydrogène que contient l’univers tout entier a été fabriqué pendant la première minute après le big bang. C’est une question de température. Celle nécessaire à fabriquer les noyaux constituants l’hydrogène doit être extrêmement élevée et n’a existé qu’à ce moment-là.
La théorie d’Igor et Grichka tendrait à dépasser ce qu’on appelle le « mur de Planck » sur laquelle a buté jusqu’à ce jour la plupart des scientifiques.
La longueur de Planck est une notion de physique. C’est l’ultime fragment de matière en dessous duquel on ne peut pas descendre. Au-delà, la physique s’arrête, c’est autre chose. Rapportée à l’univers, c’est la longueur de l’univers au moment où il commence. L’univers est en constante expansion, il grandit à chaque seconde. Si on rembobine ce film, il va rétrécir et, à mesure que l’on remonte dans le passé, il va devenir de plus en plus petit. Jusqu’à sa limite, au-delà même de la particule élémentaire, qui est celle de Planck. C’est là que commence le big bang. Toute la question est de savoir ce qu’il y avait avant
Selon Igor et Grichka avant le supposé Big Bang, il y a du « temps imaginaire », de « l’information » qu’on pourrait représenter par un code cosmologique qui se transforme en énergie puis en matière au moment où il franchit le mur de Planck.
Bonjour, Je suis psychologue clinicienne et je pratique au Québec. Vous comprendrez l’intérêt que je porte aux hypothèses soutenues par les frères Bogdanov puisque je suis l’auteure d’un livre intitulé: « Renaître par l’imaginaire ». Mon expérience en tant que psychothérapeute confirme l’importance de la dimension imaginaire pour aider à la transformation de la conscience d’une personne. J’utilise une technique d’imagerie corporelle depuis plus de trente ans.
Je suis à Paris du 8 au 15 mai, auriez-vous l’obligeance de m’indiquer de quelle façon je pourrais rejoindre les frères Bogdanov? Une signature de livres… une conférence… une pétition peut-être ?
J’aimerais partager avec eux mon expérience thérapeutique en regard de cet aspect de l’imaginaire et m’Aider à fonder mes assises scientifiques sur ce sujet. C’est très important pour moi et pour la continuité de ma vie professionnelle. Merci!
Bonjour Paule,
Comprenez ces image détaillées, elles sont les reflets du mur.
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