Parapsychologie : recherches en PsychoKinèse
On peut définit la psychokinèse comme la capacité de mouvoir des objets ou des êtres vivants par le seul pouvoir de la pensée. Ce phénomène peut être volontaire ou involontaire et peut s’accompagner de mouvement d’objet. La télékinésie est étymologiquement l’action d’induire un mouvement à un objet, animé ou non, sans contact direct entre l’inducteur du mouvement et l’objet qui le subit.
C’est le terme générique et populaire pour désigner la psychokinèse. Son manque de précision fera néanmoins que concernant les études sur le psi, nous lui préférerons l’emploi du terme psychokinésie, qui sous-entend une réelle volonté d’action de la part de l’expérimentateur.
Cependant, tout en gardant l’étymologie du terme, nous pourrons l’employer dans les cas de PK involontaire (cf effet poltergeist), comme par exemple quand certains objets bougent aux abords de personnes énervées ou instables psychologiquement.
HISTORIQUE
La psychokinèse est un des champs du paranormal qui a fait le plus tôt l’objet d’approches systématisées, d’inspiration scientifique.
Dans un ouvrage daté de 1923, Crookes, mais contenant des travaux bien antérieurs, dès 1871) déclare : « Le spiritualiste parle de corps pesant 50 à 100 livres, qui sont enlevés en l’air sans l’intervention de force connue. […] Il est donc fondé à demander que ce pouvoir, qui se dit guidé par une intelligence […], fasse mouvoir sous des conditions déterminées une balance délicatement équilibrée. […] Le spiritualiste parle de fleurs mouillées de fraîche rosée, de fruits et d’êtres vivants apportés à travers les croisées fermées, et même à travers de solides murailles en briques. L’investigateur scientifique demande naturellement qu’un poids additionnel (ne fût-il que la millième partie d’un grain) soit déposé dans un des plateaux de sa balance, quand la boîte est fermée à clé… »
Sur le plan scientifique, on ne peut qu’approuver ces propos. Mais on mesure la difficulté d’une telle entreprise. En effet l’objet concerné par la psychokinèse doit être porteur de significations, de symboles (les exemples de Crookes sont fort bien choisis). Si le médium, ou le saint, porte facilement son émotion sur cette fleur mouillée de fraîche rosée (Yvonne-Aimée de Malestroit en a produit plusieurs manifestations), combien pourront faire remuer le fléau d’une balance, serait-elle délicate ? Il s’agit d’un instrument abstrait, qui pourrait lui donner une âme ?
L’ouvrage de Crookes est significatif (en même temps qu’assez tragique), car il retrace les échanges très durs de courriers, notes et articles, avec des collègues qui contestaient chaque point de ses observations. Leurs remarques sont les mêmes que celles que nous rencontrons actuellement, comme si, plus de cent ans après, la discussion n’avait pas évolué. Et pourtant Crookes était réputé pour la qualité de son travail. Il faisait partie de la Société Royale de Physique depuis 1863 (nommé à sa première demande, ce qui est exceptionnel). On se souvient de ses expériences, maintes fois relatées depuis, faites avec le médium Dunglas-Home (p. 13 sq.). Voici la première, très résumée par G. Doukan :
A partir des années 30, Rhine conçu une méthode mécanique de lancement des dés, les sujets devant tenter d’influencer leur parcours pour les faire retomber sur une face (ou un chiffre) choisi à l’avance. Un nombre considérable d’essais (plus de 700.000) ont été effectués pendant 8 ans, donnant des résultats assez encourageants, mais néanmoins inférieurs à ceux obtenus en perception extrasensorielle. Ces expériences furent reprises par d’autres chercheurs anglo-saxons qui réussirent des tests positifs.
En mars 1943, le Journal of Parapsychology publia un résumé de neuf années d’études portant sur la quatrième pierre angulaire du psi, la psychokinèse. Ce travail donna des résultats positifs avec une probabilité associée de 1 sur un milliard.
Alors que leur travail antérieur avait porté sur la PES, par l’emploi de cartes qu’il fallait deviner, ce travail avait pour but la démonstration de la PK au moyen de dés. Il s’agissait d’évaluer les facultés des sujets à influencer mentalement la chute des dés au moment de leur lancer. N’utilisant que le pouvoir de leur esprit, les sujets étaient invités, par exemple, à provoquer l’obtention de certaines combinaisons à partir de deux dés. Celles-ci étaient décidées par avance. On pouvait demander de produire des combinaisons élevées (des 8 ou plus), ou bien, au contraire, des valeurs faibles (des 6 ou moins). Au début, les dés étaient lancés à la main. Plus tard, ils le furent mécaniquement. On les libérait au-dessus de surfaces en plan incliné, et présentant des aspérités, de manière que leur chute fût rendue totalement aléatoire.
En partie à cause du tollé qui avait accompagné leur principale publication concernant la PES, les chercheurs de Duke se retinrent de diffuser leurs résultats sur la PK. Finalement, en 1943, ils commencèrent à publier les données accumulées.
Lorsqu’elle vint, la réaction négative à cette nouvelle publication prit pour cible les chercheurs qu’elle accusa d’erreurs expérimentales, de fraude, ou d’utiliser des dés défectueux. Selon ce dernier argument, les dés pouvaient présenter un vice de forme se traduisant par la sortie préférentielle de certains chiffres, dépassant ainsi naturellement la simple attente du hasard. Pourtant, les chercheurs de Duke avaient bien stipulé, dans leur article original sur la PK, qu’on avait demandé aux sujets de faire sortir des combinaisons élevées, pour certaines séries, ou, au contraire, des chiffres faibles pour d’autres. Aucun défaut dans les dés – si jamais il s’en était trouvé – n’était capable de rendre compte de ces deux situations à la fois.
Mais une autre validation du travail du couple Rhine vint quelques années après la réalisation de ces expériences. Plusieurs chercheurs en parapsychologie remarquèrent, dans leur propre travail, un curieux phénomène qu’ils nommèrent l’ effet de déclin. Ils observèrent en effet qu’au début de l’expérience les sujets obtiennent des résultats positifs élevés, mais à mesure que le test est répété, leur taux de réussite vient à décliner. Le premier article sur la PK, rédigé par les chercheurs de Duke, indiquait que les sujets avaient obtenu de meilleurs résultats au commencement de leurs sessions de test individuel que vers la fin. Une comparaison entre les résultats de la première série de chaque sujet et ceux de sa dernière série révéla une différence régulière et significative. Quand les chercheurs examinèrent l’ensemble des travaux sur la PK pour apprécier ce déclin, ils le trouvèrent hautement significatif – avec une probabilité associée de 1 pour un million.
Rhine lui-même a considéré cette découverte comme la preuve la plus satisfaisante de l’existence du psi. Effectivement, on ne s’attend pas à observer d’effet de déclin par suite d’erreurs d’enregistrement, de protocoles expérimentaux défectueux ou d’imperfections dans les dés. La présence de telles influences perturbatrices devrait rester constante : or, comme les résultats fluctuaient selon un effet de déclin, le psi se révélait être le seul facteur responsable des résultats expérimentaux.
En 1965, J.B. Rhine quitta l’Université Duke ; le laboratoire de ParapsychologIe de Duke fut remplacé par la Fondation pour la Recherche sur la Nature de l’Homme, organisme de recherche à fonds privés, que Rhine créa afin de poursuivre le travail commencé à Duke.
En France, des expérimentations furent réalisées à l’IMI. Rémy Chauvin obtint des résultats intéressants lors d’essais avec deux de ses neveux.
Citons encore une autre série d’expériences, de 1956 à 1958, à la Société Bordelaise d’Etudes Psychiques du Dr Barry, avec Mme Pérot, M. Pérot et M. Peyrelongue. Les scores réalisés par Mme Pérot montrent un étonnant pouvoir PK.
Dans les années 1970, à la suite des prestations médiatiques d’Uri Geller, on assista à une vague de démonstrations de torsions de barres, couverts ou objets métalliques, et d’actions sur mécanismes d’horlogerie. Malheureusement, les résultats obtenus, bien que spectaculaires, apparaissaient souvent douteux, en raison des fraudes constatées chez les sujets vedettes: Uri Geller et le Français Jean-Pierre Girard, prestidigitateurs dont les exploits paranormaux sont jugés a priori suspects.
MICROPSYCHOKINESE
On entend par microPK l’utilisation de compteurs Geiger ou de générateurs électroniques opérant au niveau quantique, c’est-à-dire sur les particules atomiques, et permettant, comme nous allons le voir, une très grande rapidité des essais accompagnée d’une fiabilité technique remarquable.
En France, avec le concours du physicien Genthon, Rémy ( ‘hauvin a mis au point une expérimentation au moyen d’un compteur Geiger, les sujets étant deux de ses neveux, déjà cités, qui réussirent à ralentir ou à accélérer le comptage.
Notons aussi une expérience avec un élément radioactif, le césium 137, réalisée avec 83 sujets par le Dr Onetto dans les années 1960 au Chili.
Helmut Schmidt est l’un des premiers chercheurs à avoir mené des expériences dans le domaine de la micro-psychokinèse (micro-pk). La psychokinèse (pk) désigne une éventuelle action d’un sujet sur la matière tandis que la micro-pk concerne plus spécifiquement cette intéraction au niveau quantique. Les expériences réalisées en micro-psychokinèse ont pour but de déterminer si des sujets sont capables d’influencer des événements à une échelle quantique.
Le comportement d’un système quantique étant de nature probabiliste, les événements issus de ce dernier (qui sont réalisés sous forme de chiffres – on parle donc de « générateur numérique aléatoire » ou GNA) sont véritablement indéterminés (voir annexe pour le principe de fonctionnement des GNA).
La première expérience de Schmidt (1970), utilisant un générateur binaire, a donné un taux de succès de 50,9 % (au lieu de 50%) sur 32 768 bits (256 sessions de 128 décisions), ce qui donne des chances contre le hasard d’une sur mille. La deuxième expérience, sur 12 800 bits, a donné un pourcentage de réussite de 52,4 %, ce qui fait un taux de chance contre le hasard de 1 contre 10^7 (1 avec 7 zéros derrière). Les résultats confirment donc l’hypothèse selon laquelle un sujet serait capable d’avoir une influence sur des systèmes microscopiques.
Des expériences ont été réalisées dans différentes conditions afin de déterminer plus précisément les variables rentrant en ligne de compte. Les résultats de Schmidt indiquent que :
-La complexité technique du GNA ne change pas les résultats,
-La localisation spatiale du GNA n’a pas non plus d’influence,
-Une augmentation de la fréquence du GNA, même très élevée, mène de la même façon à des résultats significatifs.
Helmut Schmidt inventa le tychoscope, c’est à dire un objet dont le comportement est purement aléatoire. Un individu peut-il modifier la trajectoire du tychoscope par sa seule pensée? Les résultats sont positifs! La communauté scientifique est alors dans l’embarras..jusqu’à ce qu’un autre physicien montre que le mouvement du tychoscope, bien qu’aléatoire, finit toujours par suivre…une certaine trajectoire du fait des conditions expérimentales (la tychyscope est posée sur une table rectangulaire, ce qui finit par ne plus rendre aléatoire son mouvement).
René Peoc’h a réalisé, dès le milieu des années 1980, des expériences de micro-psychokinèse avec des poussins. Ces expériences avaient pour pour but de montrer qu’en présence de ceux-ci , un mobile qu’ils auront pris pour leur mère, se déplacera de façon non aléatoire.En France, à l’I.M.L, près de 49.000 essais (dont 16.000 «à blanc») furent organisés par René Warcollier avec un appareil électronique mis au point par René Hardy. Les résultats ne furent guère enthousiasmants. Parmi les 34 sujets, 2 seulement réussirent des scores significatifs. Les essais collectifs furent particulièrement décevants, les effets individuels PSI au lieu de s’additionner ayant plutôt tendance à s’annuler.
Citons, également, un appareil appelé «dé électronique» faisant apparaître un chiffre de 0 à 9 de façon aléatoire et utilisé dans le laboratoire d’Yves Lignon à Toulouse où des résultats encourageants ont été obtenus, notamment avec le sujet PSI J.P. Girard.
Robert Jahn, doyen de l’université de Princeton, aidé par Brenda Dunne, psychologue, a conçu des méthodes et un dispositif électronique révolutionnaires permettant des essais d’une valeur scientifique indéniable et d’une vitesse d’exécution vertigineuse.
L’ordinateur génère de façon aléatoire une impulsion binaire (bits) positive 1 ou négative 0. L’opérateur doit essayer de faire apparaître à son choix, soit un maximum de 1, soit un maximum de 0, ou encore un nombre total moyen le plus proche possible de 0,5. La rapidité des essais est impressionnante, plusieurs centaines d’impulsions (selon les réglages : 500, 600…1.000 ou plus) traitées par seconde, soit, comme dit Annick Lacroix, en une heure autant que Rhine pendant toute sa vie.
Les opérations pour chacune des expériences ne durent que quelques secondes, ce qui permet d’en effectuer un grand nombre et d’obtenir des données plus valables, lesquelles comportent des résultats largement significatifs. Ils confirment la réalité de la microPK en montrant que la plupart des gens sont capables d’influencer mentalement un générateur électronique aléatoire, chaque opérateur ayant sa marque personnelle.
Le chercheur Dean Radin réalise en 1987 une méta-analyse sur ce phénomène, c’est à dire qu’il reprend toute la production scientifique dessus: sur 148 expériences dirigés par 52 chercheurs, soit un total de 2 569 sujets qui ont tenté d’influencer mentalement 2.6 millions de jets de dès, il en conclut à des résultats positifs quant à l’existence du phénomène. Mais la communauté scientifique rejette la méta-analyse en faisant remarquer qu’il est difficile de distinguer les bonnes des mauvaises expérimentations (le fameux « déchets à l’entrée des données, déchets à la sorties des résultats » des cybernéticiens)
Selon la revue Foundation of Physics de décembre 1989, la méta-analyse de Dean Radin et Roger Nelson, portant sur 597 études expérimentales et 235 études de contrôle de 68 chercheurs pendant près de 30 ans, montrerait qu’il est pratiquement impossible que le résultat global soit dû au hasard (probabilité 1 chance sur 10e35).
Voilà un progrès considérable qui aura des conséquences bénéfiques pour l’avenir de la parapsychologie scientifique…
ENTRE ILLUSION ET PARANORMAL : ETUDES SUR QUELQUES SUJETS PSI CELEBRES
L’étude de la psychokinèse regorge bien entendu de cas de fraudes avérées ou pas ayant fait et faisant encore l’objet de controverse acharnées. On peut citer bien entendu le cas fameux de l’Israëlien Uri Geller dont la carrière de télékinesiste serait trop longue à décrire ici mais dont la renommée fut stoppée net lors d’une fameuse émission où l’illusioniste James Randi empêcha sois disant toute fraude. Citons encore la soviétique Nelya Mikhaïlova bien connu dans la littérature paranormale. Cette femme semblait capable de produire des prouesses extraordinaires dont celle de faire bouger des objets placés sous un dôme en plexiglas. Les parapsychologues russes qui l’examinèrent arrivèrent à la conclusion que son cerveau était capable de produire une énergie électrique hors du commun. Avant de devenir médium, elle exerça en effet le métier d’illusionniste sous le pseudonyme de Ninel Koulaguina (lisez le prénom à l’envers!). A l’époque, le régime de Moscou ne plaisantait pas avec les escrocs. Elle fut donc condamnée à se faire « rééduquer » pendant quatre longues années dans un hôpital psychiatrique. En France, Jean Pierre Girard surnommé l’Uri Geller Français, qui prétendait pouvoir agir sur la matière était aussi un ancien illusioniste. Dans une de ses vidéos présentée récemment sur Dailymotion il se défend encore pourtant de toute tricherie…Le plus étonnant dans le cas de Girard reste pourtant l’aveu du Comité illusionniste des phénomènes paranormaux après une des expériences menées et qui est sans ambiguïté. Il réussit devant une équipe de scientifique et magiciens professionnels à modifier la mémoire de forme d’un alliage appelé Nitinol™ (en France : Memometal™). Nous nous sommes documentés plus avant sur ce matériau et avons pris contact avec l’un des deux laboratoires dans le monde qui fabriquent sur commande ce type. Pourtant Girard ne pouvait disposer sur lui d’une source de chaleur suffisante (supérieure à 80 °C) et plus précisément dans sa main ! De plus, ses mains ont pu être constamment observées étant toujours bien en vue des observateurs : public, journaliste, comité.
La nature des « phénomènes » produits par Jean-Pierre Girard dans le cadre du protocole que nous avons mis en œuvre ne permet pas l’introduction des techniques illusionnistes connues et nous terminerons par cette phrase que nous avions publiée dans la revue scientifique La Recherche (n° 86, vol. 9, 188) : « La poursuite de ce type d’expérience, avec un protocole identique peut être menée désormais sans la présence d’illusionnistes qui sont incapable d’apprécier les effets produits au coeur de la matière ».
Girard l’affirme encore à ce jour sur son site : « contrairement à une idée reçue, les protocoles expérimentaux sont établis (avec la collaboration d’illusionnistes) de telle sorte qu’aucune fraude ne peut s’immiscer. Aucun magicien au Monde n’a accepté dans ce même contexte opératoire , malgré nos invitations de venir démontrer le contraire en introduisant une fraude quelconque! » (F.Ranky, Président du CIEPP)
Testés par des scientifiques sérieux, Girard et Geller ont obtenu en leur présence des succès troublants, mais leurs prestations n’ont pas convaincu les sceptiques. Par exemple : Uri Geller fut contrôlé dans de nombreux pays, notamment aux USA, au Stanford Research Institute en Californie (physiciens Targ et Puthof), dans un centre naval du Maryland et au département de physique de Kent State University dans l’Ohio.
Girard de son côté a été soumis à des expériences au laboratoire de Péchiney-Ugine par Charles Crussard, directeur scientifique, ainsi qu’au laboratoire du professeur Hasted, physicien, à Londres. Il réussit en particulier, plusieurs torsions de barres et la modification de la texture d’échantillons métalliques qui n’aurait pu être obtenue par aucun des moyens dont disposent les métallurgistes de Péchiney-Ugine. Charles Crussard a déclaré : « ce seul point, quelles que soient les conditions de l’essai, établit la nature « anormale » de l’effet produit par Jean-Pierre Girard
Pour contrôle, il est arrivé que l’on fasse appel à un ou plusieurs prestidigitateurs professionnels, notamment Sanlaville, Ranki (croyants PSI membres du CIEEPP) et Majax, Randi (sceptiques PSI). Jean-Pierre Girard reconnaît bien volontiers qu’il a déjà triché. D’ailleurs, lorsque la réussite se fait attendre, la plupart des médiums ont tendance à donner un coup de pouce inconsciemment, sans se rendre compte des conséquences de leur geste (Richet avait déjà fait cette constatation).
Quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur Uri Geller et Jean-Pierre Girard, il ne faut pas oublier que des expériences positives ont été effectuées avec d’autres sujets apparemment doués et moins suspects de tricherie.
Pour éviter toute tricherie; la technique des expériences a été améliorée. Les barres métalliques, numérotées et référencées, appelées «éprouvettes», sont placées dans destubes de verre scellés reliés par une jauge de force à un système électronique de contrôle permettant de suivre sur un graphique l’évolution des contraintes et tensions subies par le spécimen. Naturellement, ce dernier ne doit jamais être procuré directement ou indirectement par le sujet, mais uniquement par le laboratoire.
EXPERIENCES AVEC DES ENFANTS
De 1976 à fin 1977, à l’Institut Métapsychique International, Yvonne Duplessis et Jean-Paul Bailly ont fait des tests de PK avec des enfants, dont Frédéric, 16 ans, Patrice, 14 ans et Anita, 11 ans, qui réussirent quelques pliages de barres dans des conditions excluant toute fraude (voir Revue Métapsychique n° 25 de 1978 et 26-27 de 1979-1980).
Jean-Marie Le Gall, lorsqu’il était adolescent, avait des pouvoirs PK et tordait les couverts enfermés dans les tiroirs du buffet familial.
Rappelons aussi les pouvoirs PK démontrés par Matthew Manning, sujet PSI polyvalent, ainsi que les enfants testés par le professeur John Taylor en Grande-Bretagne, les expériences de Ingo Swann et Pat Price aux Etats-Unis, et l’existence d’autres sujets au Japon (Hiroto Yamashita) et en Suisse notamment.
Enfin, une place à part doit être réservée aux fameux «scrunchs» du professeur Hasted, directeur du département de physique à l’université de Londres. Il s’agit d’expériences effectuées avec des enfants après sélection.
Cinq trombones en acier nickelé sont introduits dans une sphère de verre (orifice 3 à 6 mm). Le sujet dispose de cinq minutes pour réaliser un enchevêtrement des trombones par effet PK. On rajoute alors cinq trombones et ainsi de suite, d’où le nom de scrunchs.
A la requête d’un physicien français, deux expériences (entées par le jeune Stephen à Grenoble ont échoué (mais le cadre, l’ambiance et les conditions difficiles ont dû perturber l’enfant).
POLTERGEIST
Poltergeist, en allemand, signifie «esprit frappeur». On réunit sous ce nom un certain nombre de phénomènes, dès lors qu’ils ne sont pas explicables avec les moyens habituels : coups frappés, bruits divers, déplacements, apports, disparitions d’objets, etc prennent parfois la forme de ce qui est appelé un « poltergeist » quand ces manifestations se cristallisent autour d’une personne ou d’un lieu. Il s’agit d’un vécu relativement rare qui représente environ 5% de la clinique des expériences exceptionnelles.
L’usage prévaut cependant de parler de poltergeist chaque fois que le processus est mis en oeuvre de manière « sauvage », spontanée, incontrôlée, et de psychokinèse dans les autres cas.
Une grande partie des cas spontanés de psychokinèse sont associés à un décès et sont interprétés par ceux qui les rapportent comme étant une tentative de communication par un défunt. Il peut par exemple s’agir d’un objet en lien avec cette personne ayant un « comportement » jugé inhabituel à l’heure du décès. De tels événements ont souvent un impact émotionnel intense pouvant interférer de différentes manières avec le processus de deuil. Mais il arrive aussi que des personnes rapportent des expériences de psychokinèse anecdotiques ne paraissant pas être liées à un contexte psychologique spécifique. Les expériences de psychokinèse peuvent aussi être associées à d’autres expériences exceptionnelles, en particulier les expériences médiumniques.
Souvent, ce sont des cas de poltergeists qui permettent de déduire finalement que c’est de la psychokinèse.
W.G. Roll en 1977, a fait une étude sur 116 cas de Poltergeist (psychokinèse récurrente spontanée), et il remarque que sur 92 agents associés aux phénomènes décrits, 22 étaient sujets à de la dissociation mentale.
Avec son collègue Solfin, ils ont étudié aussi un jeune homme épileptique autour de qui se présentaient des phénomènes PKRS.
Selon le chercheur William Roll, dans son étude, à propos des phénomène poltergeist
(1) ils sont focalisés sur une personne ;
(2) ils montrent aussi une certaine focalisation spatiale ;
(3) les mouvements d’objets présentent parfois un but précis, et des trajectoires inhabituelles ;
(4) il arrive aussi que les objets traversent les murs ou la matière physique, sans les endommager ;
(5) un grand nombre de cas sont associés avec des visions et des voix paranormales, de même qu’avec des coups frappés, et d’autres moyens de communication intelligibles ;
(6) les exorcismes et les rituels semblent sans effet ;
(7) généralement, les perturbations cessent si la personne centrale ou d’autres membres de la famille quittent l’endroit.
Cette forme psychokinèse souligne, une fois de plus, l’intime relation entre l’inconscient et l’apparition de faits objectifs. De tels phénomènes peuvent révéler des tensions psychiques si profondes qu’elles semblent aller à rencontre même des désirs manifestes du sujet. J’attribuerai à un processus similaire les manifestations qui ont perturbé le saint curé d’Ars, toute sa vie durant. Certains seraient tenter d’accusait le « diable ». Il s’agirait en réalité de tendances inconscientes, très vives et conflictuelles…
OPTIMISATION DU PHENOMENE
Quels sont les facteurs favorisant une PK simple comme une courbure d’une cuillère ou d’une fourchette ? Voici quelques conseils donnés par Jean Moisset dans son livre. Insistons sur le fait que les expériences sont difficilement reproductibles, d’où des échecs très fréquents. Pour réussir, il ne faut surtout pas manifester de la volonté, mais un désir seulement passif en ayant la conviction intime que le phénomène est possible et opérer comme s’il s’agissait d’un jeu. Il convient par une sorte d’empathie de s’identifier avec l’objet, d’être en synchronicité avec lui en ressentant et en imaginant sa torsion, c’est-à-dire en l’observant comme si la courbure se produisait ou s’était déjà réalisée. Il est nécessaire d’éprouver une confiance totale, avec un profond choc émotionnel dans un état second, complètement relaxé et serein, accompagné d’une augmentation du rythme cardiaque. La grande difficulté est de concilier relaxation et choc émotionnel accompagné d’une accélération cardiaque. Le renouvellement trop fréquent de telles expériences peut être dangereux pour la santé, et notamment pour le système cardiovasculaire ainsi que pour l’équilibre psychologique du sujet, surtout si c’est un enfant. Il est sans doute risqué de pénétrer dans un «monde transcendant et secret» comme le font les mystiques au niveau spirituel. Eux-mêmes sont d’ailleurs souvent confrontés au paranormal…
Les enfants ont moins de préjugés que les adultes et considèrent cette expérience comme un jeu. On remarque ainsi qu’ils obtiennent des résultats positifs plus facilement, car ils parviennent à croire à la réussite consciemment et surtout inconsciemment.
D’autre part, le cadre de l’expérimentation est très important : une ambiance agréable, calme et détendue est nécessaire, l’endroit doit donc être choisi avec soin. En effet, les échecs sont souvent dus à un environnement bruyant ou à une atmosphère de scepticisme et de suspicion. Attention également à «l’effet expérimentateur».
Une dernière remarque, les pouvoirs des médiums PK semblent s’amoindrir avec le temps et même parfois disparaître complètement.
James Conrad, chercheur en parapsychologie a énnoncé l' »Equation télékinétique » suivante des conditions permettant d’optimiser l’effet PK
TK = CFe + VC + ZPE -SD – E+
TK = Télékinésie
CFe = Concentration de fer dans le sang irriguant le cerveau. Plus cette concentration est importante, plus les chances augmentent pour développer un potentiel télékinétique.
VC = Contact visuel se l’objet à déplacer par la puissance de l’esprit.
ZPE = Point zéro des émotions. Absence d’émotions , nécessaire a une concentration optimale.
SD = Privation de sommeil qui influence négativement le potentiel télékinétique.
E+ = Excès de Vitamine E. Une des caractéristiques de la Vitamine E est d’assimiler le fer dans l’organisme. De ce fait un niveau élevé de vitamine E baisse le niveau de fer, donc, la capacité télékinétique…
Certains chercheurs ont remarqué un effet de contagion psychokinétique. A l’occasion d’une expérience médiatique ou non, un sujet, même truqueur peut induire, comme une sorte de catalyseur, des pouvoirs et effets authentiques chez un spectateur, même à la télévision. La personne qui tente de reproduire le phénomène, en tenant dans sa main un couvert ou une clef au moment de la démonstration, (sous réserve que les objets n’aient pas été fournis directement ou indirectement par le médium), réussit parfois le test !
PSYCHOKINESE et ONDE THETA
Les études scientifiques de psychokinèse n’ont pas été faites que sur des sujets pris au hasard (comme pour Rhine…). On a aussi observé des cas particulièrement doués, dont Matthew Manning [1977] : après avoir suscité, dès sa onzième année, des poltergeists, il a pu conserver des capacités de psychokinèse bien contrôlées, ce qui a permis un examen de ses facultés dans des conditions de laboratoire. Peter Bander (Manning, op. cit., p. 20 sq.) rapporte qu’on a pu faire des électro-encéphalogrammes aux moments mêmes où il exerçait ses capacités : on a trouvé une intensité importante dans les ondes thêta (4-6 Hz), selon une disposition spécifique, que Joël Whitton a nommée « fonction rampe ». L’augmentation d’intensité des ondes thêta avait déjà été signalée dans d’autres publications. Or, à ce moment-là, Matthew était éveillé et manifestait une vie de relation apparemment normale. L’EEG, recueilli à la surface du crâne, ne représente qu’une vision très globale (et empirique) de l’activité cérébrale. Néanmoins, elle permet de situer les zones d’activité, d’autant plus qu’on parvient à l’analyser informati-quement en termes spatiaux (EEG digitalisé). L’interprétation des tracés a rapporté la psychokinèse à des régions cérébrales qualifiées d’archaïques confirma,nt par là même son origine inconsciente
EXPLICATION DES ECHECS EN PSYCHOKINESE
Lors des recherches effectuées dans le domaine de la psychokinèse, les expériences obtiennent des résultats différents d’un laboratoire à l’autre et rendent les phénomènes psychokinétiques irreproductibles et aléatoires. Cela invalide, scientifiquement, les résultats des résultats des recherches. Surtout, il n’y a pas de théorie permettant d’expliquer de façon causale les résultats attendus de ces expériences.
Pour la communauté scientifique, la psychokinèse n’existe pas. Les sceptiques ont invalidé encore et encore les médiums prétendant être capable de psychokinèse, en démontrant qu’ils utilisaient des trucs de prestidigitation. Le plus célèbre de ces déboulonnages fut celui de Uri Geller, réalisé par le magicien James Randi. Le projet Alpha impliquant des tests de sujets prétendument capables de psychokinèse, toujours du même James Randi, a démontré que les protocoles expérimentaux en parapsychologie était insuffisamment sécurisé contre les trucs de prestidigitation. Les chercheurs participants du scepticisme scientifique pensent que les résultats obtenus en parapsychologie ont en particulier pour origine des biais au niveau des protocoles, des concordances hasardeuses, des manipulations statistiques erronées, des erreurs d’interprétations, voire des falsifications de données. Les différents résultats obtenus ne feraient donc pas la preuve de l’existence de ces phénomènes mais correspondraient simplement à des artefacts. Les scientifiques considèrent que les recherches en parapsychologie prouvent bien plus l’inexistence des phénomènes psi que leur existence.
Pourtant il faut considérer avant tout la psychokinèse est une discipline spirituelle, c’est-à-dire qui s’effectue par l’esprit, et non pas avec le corps, donc il faut pour réussir accepter de donner certaines capacités à son esprit pour lui permettre de les accomplir.
La limitation à reproduire certains phénomènes pourrait se trouver dans notre conditionnement de ce qui « possible » ou pas.
Il faut au préalable être capable de répondre par l’affirmative à ces 3 questions :
•Est-ce que vous acceptez l’existence de votre esprit et de votre âme en plus de celle de votre corps ?
•Est-ce que vous êtes conscients et capables de pouvoir penser par vous-même ?
•Est-ce que vous acceptez l’idée que votre esprit puisse agir sur d’autres choses physiques que votre corps ?
Le soucis c’est que les pouvoirs paranormaux semblent toujours disparaître lorsqu’on commence à contrôler les conditions d’une expérience. » Cette loi d’élusivité a été énoncée plus précisément par le physicien-psychologue Walter von Lucadou : « la taille d’effet d’un phénomène psi est fonction de la qualité de sa documentation, qui ne peut pas dépasser un certain seuil d’information pragmatique disponible dans le système. »
Selon les explications de Lucadou, vous n’obtiendrez jamais de films d’une macro-PK (le fameux « psi en action » qui s’est dérobé aux études de Bender, spécialiste du poltergeist). C’est aussi la mésaventure du psychologue Ken Batcheldor qui obtenait des effets macro-PK (lévitation d’objets, raps) dans des pseudo-séances spirites, mais qui n’a jamais réussi à produire un enregistrement convaincant de ce qui se produisait deux minutes avant qu’il allume la caméra
Pour comprendre l’action de l’esprit sur la matière dans des conditions particulière, il faut considérer l’idée générale, (« théories observationnelles »), que l’expérimentateur fait aussi partie de l’expérience, que par ses actions objectives – comme l’acte de mesure – il «observe» le phénomène qu’il étudie; et par cette observation consciente transitent certaines informations qui modifient la forme du phénomène. Ces questions se concrétisent avec le «paradoxe des observateurs multiples» et le «dilemme du contrôle expérimental» (ou effet de l’observateur ultérieur, dit aussi problème de la divergence).
Dans le paradoxe des observateurs multiples, l’idée est que le résultat d’une expérience de parapsychologie ne sera pas seulement l’effet de l’intention d’un sujet mais de toutes les personnes qui émettent des intentions vis-à-vis de l’issue de l’expérience. Ainsi, l’expérimentateur qui veut voir son résultat se confirmer participerait sans le vouloir au phénomène…
Quoiqu’il en soit Il est vrai que les phénomènes parapsychologiques sont difficilement productibles à la commande et selon un protocole rigoureux. Peut-être parce que trop souvent on se retrouve devant une situation semblable à un coureur qui affirmerait faire un temps records au 100 m, et à qui on demanderait de nous montrer ça dans une course de natation…
Conclusion : dans cette discipline de la parapsychologie, au delà de ce qui peut être perçu de façon ludique, l’intérêt de ces recherches nous amènera necessairement au carrefour de questionnement à la fois physiques et métaphysiques sur ce qu’est réellement la matière et ce qu’est réellement l’esprit. Dans un livre collectif, sous la direction de Simon Diner (CNRS) : « Le Vide, univers du tout et du rien » (Editions Complexe, 523 pages, 169FF). on apprend que « en théorie quantique des champs, les objets fondamentaux ne sont ni les particules, ni les ondes, mais les champs quantiques. Notre Univers matériel aurait émergé à partir d’un « vide primordial » devenu instable dans un face à face étonnant : des fluctuations quantiques (du vide quantique) et les fluctuations de l’espace-temps qui leur font écho seraient entrées en résonance, produisant spontanément la matière et la courbure d’espace-temps. L’expansion de l’espace-temps devient le moteur de la création de matière et vice-versa… La dimension quantique de l’homme et de la matière, peut être une piste à explorer…
La parapsychologie : Réalité ou fantasme ? par Jean Moisset
http://www.metapsychique.org/Les-travaux-de-J-B-Rhine-a-la-Duke.html
http://www.paranormal-info.com/Helmut-Schmidt-et-la-micro.html
Heath, P. R. (2000). The PK zone : A phenomenological study. The Journal of Parapsychology, 64, 53-72.
Rhine, L. E. (1963). Spontaneous physical effects and the psi process. Journal of Parapsychology, 27, 84-122.
Rhine., L.E. (1970). Mind over matter : Psychokinesis. New York : The Macmillan Company.
Wright, S. H. (1998) Experiences of spontaneous psychokinesis after bereavement. Journal of the Society for Psychical Research, 62, 852, 385-395.
http://www.circee.org/Les-experiences-de-psychokinese.html
http://www.ghostlab.org/article951b.html?id_article=138
http://www.girard.fr/textes/travaux.htm
http://rad.udev.org/a-principes_reflexions.html
http://www.psitk.com
http://www.telekinesie.org
http://www.blogparanormal.com/parapsychologie/quand-la-telekinesie-manque-de-souffle/
psiland.free.fr/sud_radio/20070218.htm
http://www.blogg.org/blog-83272-billet-le_psychokinese-1115181.html
Cela me fait penser franchement au tao… l’origine du tout est vide et mère de tout.
Mais la question est comment les nichois ont compris ce genre de choses sans passer par la science quantique. Ou bien autre hypothese, c’est que cette science a éxisté et elle a été travaillée sous une forme de poésie transmise à travers le tao… afin de transmettre aux hommes cette forme de savoir de haut niveau.
Mais la raison cartesienne refuse catégoriquement cette contradiction: vide= tout c’est comme s’il était facile de dire que 0=1.
Mais le monde est aussi une contradiction, car pour vivre nous mangeons des cadavres…
Testez vos capacités de Psychokinèse Online
http://www.psychicscience.org/pk3.aspx
http://www.fourmilab.ch/cgi-bin/uncgi/Psiclock
http://www.psychicscience.org/pk2.aspx
Autre test amusant : le détecteur d’ambiance étrange
http://www.psychicscience.org/strange.aspx
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NT
Mise à jour de l’article avec des compléments d’informations dans les différents chapitres, d’après le livre La parapsychologie : Réalité ou fantasme ? par Jean Moisset
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NT
Merci pour ce grand article fréro Neo 🙂
Je pratique la TK depuis + quelques temps et je pense que tous ces articles ne valent rien si tu te mets pas à la pratique … il faut pratiquer au lieu de se poser 10.000 question … c’est comme si on donnait pleins de cours théoriques et technique pour apprendre à faire du vélo à un enfant … l’enfant apprends à faire du vélo avant de savoir comment çà marche !
J’ai fait une vidéo sur « çà » : FORCE PSY 1 – Télékinésie A
http://www.dailymotion.com/video/x58tnc_force-psy-1-telekinesie-a_webcam
AMHA: C’est un peu comme ça qu’ils ont fait les pyramides en Egypte, non pas qu’ils soulevaient les pierres mais certains aidaient ceux qui les faisaient trainer en les rendant plus légères et donc plus facile à déplacer 😉
http://www.scribd.com/doc/31225110/http-www-neotrouve-com-Cours-de-telekinesie-1-sur-6