L’Addictature : la tyrannie de la dépendance

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«L’addictature», c’est la dictature du système marchand, mondialiste et médiatique à travers l’addiction : l’addiction aux images, l’addiction à la consommation ; notamment par la prise du contrôle des esprits par les publicitaires et la décérébration scientifique, une addiction à la consommation, à la publicité et au commerce, qui est la principale cause du politiquement correct. C’est le chef d’entreprise, le publicitaire et l’éditorialiste qui cherchent à éviter tout ce qui peut nuire à un « bon climat », ce qui les conduit à privilégier le conformisme et à craindre la liberté de l’esprit.
1/ Consommer c’est détruire

Londres, été 2000, à proximité du célébrissime Hyde Park, une réunion se tient dans les locaux d’une agence de publicité regroupant une vingtaine de «marketeurs» du monde entier… Face à l’agence, un panneau publicitaire de 4 mètres sur 3 attire l’attention du passant, dérange la bonne société londonienne et émerveille nos jeunes cadres un brin efféminés, grands prêtres de l’impact pour l’impact, adeptes des idées décalées qui «feraient bouger le monde», ennemis jurés de la normalité d’emblée jugée réactionnaire ou simplement emmerdante.

Sur l’affiche géante : une femme septuagénaire ridée comme une pomme, le visage révulsé et bestial, un corps misérable au deux tiers dénudé, simplement sanglé dans une combinaison sado-maso de latex noir clouté ; dans sa main droite un fouet hérissé d’épines de métal, dans sa main gauche une boîte de pastilles à la menthe et un « claim », une signature, un message : «Draw the pleasure from the pain» (tirez votre plaisir de la souffrance).

Un clin d’œil bien british à la gloire du menthol contenu dans ces anodines pastillettes, mais qui pourrait en dire long sur la dégradation de notre rapport au monde, ô combien tourmenté.

Et si consommer, c’était consumer et se consumer, altérer l’objet et s’altérer soi-même… et si consommer, c’était avant tout détruire ?
Le désir est castré par la totale accessibilité des biens. Contrairement au discours des publicitaires, les médias ne créent jamais le désir, mais surinforment sur l’hyper-disponibilité des biens et des plaisirs qu’ils sont censés générer. Mais, au fait, peut-on réellement désirer quelque chose de prêt à consommer ? Tout est susceptible d’être consommé : des derniers yaourts à boire à la jeune blonde siliconée.

Les fabricants de biens de consommation sont des créateurs d’éphémère et les consommateurs, les destructeurs compulsifs de ces biens. Cette évidence met en lumière un malaise profond dans la relation de l’homme à l’objet, de l’Etre à l’Avoir. L’acquisition du bien est sacrée mais, curieusement, le bien ne l’est plus, car son destin est d’être rapidement détruit.

Cette évidence fonde le non-respect des choses, mais aussi des personnes ou de soi-même, ce qui est l’une des origines de l’apologie du morbide dans notre société. Les clins d’œil publicitaires d’un goût douteux ne sont d’ailleurs pas les seuls à cultiver cette pulsion destructrice, cette pathologie collective.

2/ De la répression à la dépression

Le système marchand mondialisé et son paravent droit-de-l’hommiste, mis en majesté par la médiacratie, n’en finit pas de stigmatiser les répressions pour mieux nous faire sombrer en dépression. Lorsqu’il n’y a plus de résistance, de combats, d’appartenance, il reste la dépendance. Lorsqu’il n’y a plus de tradition, il reste les addictions.
Les épouvantails dressés par l’addictature sont les paravents bien pratiques d’une redoutable machine à lobotomiser le cerveau humain. A la manière des sectes, qui dénoncent le pouvoir répressif du milieu familial, pour mieux couper la nouvelle recrue de ses racines, le système diabolise les points d’ancrage intangibles (gisements potentiels d’éclairs de lucidité), pour mieux pratiquer ses lavages de cerveau.

3/ La machine à générer le manque

Imaginons, l’espace d’un instant, un historien du futur, portant un regard critique sur l’ère des marchands. Que décrirait-il, en vérité ? Un monde dont le fonctionnement peut se résumer à la relation du dealer au toxicomane. Un monde hanté par la phobie du manque et de la répression, au point de lui préférer la décérébration, l’aliénation, l’addiction.

Personne ne semble échapper à la grande machine à générer le manque… Ni les oligarques, tour à tour marchands et consommateurs, ni les intellectuels les plus éclairés, voire les plus dissidents.

La véritable dissidence n’est possible, dans l’addictature, que si, et seulement si, la prise de conscience des aberrations du système, la réinformation et l’éveil du sens critique sont accompagnés d’un véritable sevrage, au sens le plus addictologique du terme.

La société de consommation agit sur l’homme comme une drogue, comme l’ont approché bon nombre de sociologues depuis Jean Baudrillard. Mais un drogué pourra avoir conscience que son dealer est son bourreau, tout en mettant tout en œuvre pour le protéger, car il a besoin de sa dose.

Cette relation morbide et masochiste, du drogué au dealer, est l’une des principales caractéristiques d’une machine à détruire. Détruire les biens (consommer c’est consumer), détruire la planète (on ne peut indéfiniment ou « durablement » détruire des ressources finies), détruire l’homme (privé de tout repère, vidé de tout projet, de toute valeur et de tout désir).

La soif de nouveauté et son corollaire, l’insatisfaction permanente, traduisent non pas une envie de vie, mais un manque, là encore au sens toxicologique du terme.

4/ La manipulation marchande au cœur du réacteur médiatique

Ne cherchons pas, derrière l’hypnose médiatique, la main d’un « Big Brother » idéologue et manipulateur. Ils sont des milliers, les « Big Brothers » du système marchand, et leur seul dieu, leur unique idéal, est l’Argent ; un système multicéphale ultra-matérialiste, qui a pour seul objectif de réduire le citoyen à l’état de consommateur.

Régis Debray, dans son cours de médiologie générale, observe : «Pour s’informer de ce qui se passe au dehors, il faut regarder la télévision et donc rester à la maison. Assignation à résidence bourgeoise, car un “chacun pour soi” était en filigrane, qu’on le veuille ou non, dans le “chacun chez soi”. La démobilisation du citoyen commence par l’immobilisation physique du téléspectateur.»

La tyrannie médiatique n’est, en vérité, que l’un des moyens mis en œuvre par le véritable bras armé du système qu’est le marketing. Son aversion pour le dissensus [mot latin désignant le contraire du consensus], son penchant pour la pensée unique, le politiquement correct, découlent très directement d’un impératif absolu dans toute relation d’affaire : le bon climat. Le bon climat, c’est la confiance et l’éviction de tout ce qui pourrait gêner, choquer, distraire de ce qui est l’objectif principal : l’échange.

Le dealer se montre toujours rassurant sur les risques encourus, sur l’environnement, la qualité de la marchandise ou sur les conséquences du shoot… La confiance est la clé, surtout pas les vagues : l’origine de la bien-pensance est très exactement là ! Plus un seul éditorialiste ne peut ignorer les postes clés du compte d’exploitation du journal qui l’emploie et les chiffres clés du nombre d’abonnés et du chiffre d’affaires lié aux annonceurs.

Nous pouvons faire le pari que c’est la «consophilie» ou la «consodépendance» du médiacrate qui le rend politiquement correct, avant même ses partis pris idéologiques. La liberté de la presse, malgré ses postures et sa prétendue et arrogante indépendance, apparaît désormais bien plus libérale, au sens idéologique du terme, que réellement libérée.

L’addictature se met ainsi en place, pas à pas, en agissant grâce à un formidable rouleau compresseur : le mix-marketing. Actions sur les produits (toujours innovants ou mieux emballés) ; actions sur la diffusion (des relais, des distributeurs) ; actions sur le prix (attractif, promotionnel, compétitif) ; actions sur la communication (un objectif et une promesse par cible, bien intelligible, un ton bien testé, un choix média pertinent) ; actions sur la connaissance des cibles.

Ce dernier point en dit long sur un processus de décérébration quasi scientifique : outre les études quantitatives, qui permettent de segmenter et de croiser de façon très fiable les comportements d’achat sur différentes catégories de biens de consommation, le marketing a recours à des «focus groups», véritables séances de psychanalyse où des consommateurs-cobayes sont exposés à des projets, des produits, des signatures de communication (plus une seule campagne publicitaire n’échappe à des pré-tests approfondis, où l’impact et la «valeur incitative» sont pré-évalués et l’offre réajustée).

Plus récemment, les publicitaires et «marketeurs» se sont intéressés à notre cerveau. On connaissait les tests de pupimétrie (évaluation de la dilatation de la pupille en fonction des stimuli visuels) ; les études de «eye-tracking» (observation du cheminement du regard sur un rayon de supermarché, en vue de hiérarchiser la place en linéaire) ; les observations in situ par caméras du comportement du consommateur, analysé par des spécialistes en comportement animal sur le lieu de vente, le tout complété d’interviews in vivo…

Mais voici venue l’ère du «neuro-marketing», qui vient parachever le système de surveillance de l’addictateur marchand sur nos misérables vies de toxicos soi-disant libérés. En mars 2007, le journal Le Monde révélait, dans l’indifférence générale, que Omnicom, leader mondial de l’achat publicitaire, avait recours aux neurosciences pour comprendre et influencer les consommateurs.

L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF) peut en effet livrer, désormais, des images du cerveau et de ses réactions à toutes sortes de stimulations. Le Collège de médecine de Houston a largement contribué à populariser ces techniques jusqu’à «interroger» les cerveaux pour leur poser une question du type : «Etes-vous plutôt Pepsi ou Coca ?». Lorsque Patrick Le Lay rappelait, en 2005, que ce qu’il vendait à Coca Cola, c’était du temps de cerveau disponible, il ne croyait pas si bien dire.

Ses successeurs sont désormais en mesure de vendre une part de cerveau qualifié, pré-testé, encadastré, radiographié, formaté. Il est aujourd’hui possible de prédire l’acte d’achat, en observant à l’IRMF l’activation des circuits neuronaux. De la même manière, il est possible d’évaluer la mémorisation d’une campagne de communication, en fonction de la répétition du message et du couplage de plusieurs médias pour sa diffusion.

5/ Des barbelés dans nos têtes

Sucrée, sans tyrans identifiables, sans miradors ni répressions visibles, l’addictature à pas de velours a tressé des barbelés dans nos têtes, en exécutant le désir par l’hyper-disponibilité des biens, en nous emprisonnant dans la néophilie et l’insatisfaction permanente, en digérant les germes des contestations, en entretenant une névrose, une obsession : remplir un vide (comme un puits sans fond).

La tyrannie de la dépendance est en marche, de la découverte d’une drogue jusqu’à la quête insatiable d’un plaisir pour aboutir à la dépendance absolue et à l’overdose. Toxicomanes, cyber-addicts, consommateurs, même combat !! Seul le fil à la patte change de forme, seule la dose change d’aspect.

Le dealer (oligarque ou revendeur) est peut-être l’archétype de la réussite moderne, mais lui aussi est tour à tour victime et bourreau, esclave et maître. Il devient alors difficile de désigner la tête, le tyran responsable, ce qui est généralement très confortable dans une démarche révolutionnaire classique.

Pourtant, lorsqu’une névrose s’érige en système de valeurs, que l’Avoir prend le pas sur l’Etre et que des milliards de cerveaux passent au micro-ondes, il serait inconcevable qu’une certaine dissidence, émanant de quelques rescapés, ne puisse émerger pour organiser au bout du compte : une rupture.

6/ Des ratés qui nourrissent l’espoir

Comme toujours, les organismes (des plus simples aux plus complexes) portent en eux les germes de leur propre destruction. Des cellules s’altèrent, mutent et compromettent tout à coup un équilibre par essence précaire, voire miraculeux : le principe vital.

Le système dans lequel nous vivons, aussi technomorphe et désincarné soit-il, n’en reste pas moins une production humaine dont le matériau, le carburant principal, demeure l’homme et, à ce titre, comporte le même niveau de vulnérabilité biologique.

L’idée selon laquelle le système marchand occidental serait un aboutissement, la fin de l’Histoire, le bonheur universel ou le salut éternel, est une vue de l’esprit englué dans un mythe progressiste, d’origine chrétienne, laïcisé par les Lumières. Les crises actuelles sont en train de venir à bout de ce mythe.

7/ Radioscopie de la dissidence

Rendre le dissensus possible n’est pas à la portée de tous.

Deux voies très différentes s’offrent à nous : la dissidence révolutionnaire avouée, extrémiste, anarchiste ; elle est l’élément extérieur au système, qui l’attaque frontalement, tel un chevalier parti à l’assaut des moulins ; autre voie, la dissidence métastatique : lovée au cœur du système, elle œuvre contre lui à son insu, en amplifiant de façon exagérée ses caractéristiques, jusqu’à les rendre toxiques pour le système lui-même.

Une mutation, un cancer dont l’exemple le plus parlant est ce que représente le capitalisme financier, en regard du capitalisme industriel : les traders et les banques d’investissement auront finalement fait beaucoup plus contre le capitalisme que des décennies d’idéologies anticapitalistes. On connaissait les idiots utiles, voici venue l’ère des intelligences cyniques.

La menace endogène se révèle toujours plus efficace, pour détruire un modèle politique, que les attaques exogènes. Le cancer qui pénètre chaque jour un peu plus le système marchand, aura raison de lui ; il se nourrit de lui, vit à ses dépens, lui pompe toutes ses réserves, son énergie, sa moelle, son avenir.
Vouloir mieux encore retourner les armes du système contre le système, peut aujourd’hui nous inciter à maîtriser la méthodologie marketing, afin d’optimiser la pénétration des idées.

A cet égard, le «marketing idéologique» pourrait représenter une sorte de combat post-gramsciste, où l’entrisme socio-culturel laisserait la place à une stratégie rigoureuse et «marketée» d’ajustement des thématiques en fonction des cibles (sans les travestir, car nous ne nous situons pas dans une approche de marketing de la demande, mais dans un marketing de l’offre, c’est-à-dire, un peu comme dans l’industrie du luxe, un marketing «Gardien du Temple», éloigné d’un clientélisme façon démocratie participative).

A ces ajustements, il conviendrait d’adjoindre une réflexion approfondie sur la diffusion de ces thématiques et de leurs meilleurs porte-drapeaux, ainsi qu’un plan détaillé sur la communication desdites thématiques (message, ton, supports médias…). Vaste programme !!!

8/ De l’idéologie de la destruction aux valeurs de la création

Le sevrage par la déconsommation semble être la condition préalable. Rien ne sera possible dans la procrastination sur le registre «J’arrête demain» ou le constat passif du type «Ce monde est fou…». Impossible de transiger sur la normalité et les fonctions vitales. Impossible de ne pas hurler que l’essence même de l’humain est de créer, de procréer, de se surpasser et que l’appartenance vaut mieux que toute dépendance.

Les marchands doivent quitter le temple et rejoindre le marché. Il est pour le moins paradoxal de faire le constat, aujourd’hui, que l’homme matérialiste (libéral ou marxiste) aura été en réalité un antimatérialiste, c’est-à-dire, au sens propre du terme, un destructeur de matières, de biens, d’environnement.

Les ruptures mortelles se sont multipliées depuis la mainmise de certaines visions monothéistes et de leurs produits dérivés pseudo-humanistes sur nos consciences : rupture organisée du corps avec l’âme ; du matériel avec le spirituel ; de l’Homme avec la Nature ; du Peuple avec sa terre.

Passer de l’idéologie de la destruction aux valeurs de la préservation et de la création, c’est redonner tout à la fois à l’homme et à la matière, leur noblesse, leur statut… C’est affirmer et même sacraliser la filiation des matières, entre le minéral, le végétal, l’animal et l’humain… C’est redonner à l’homme ses attaches dans le temps et dans l’espace, loin des mystifications, loin des addictions… C’est remettre l’Homme à sa place et retrouver les liens fondamentaux… ceux qui délient les chaînes.

http://www.polemia.com/article.php?id=2908

 

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9 réponses

  1. jeronimo dit :

    Article très utile , merci Néotrouve!
    Cette distanciation par rapport à la société de consommation dont nous sommes tellement imprègné que nous n’avons plus du tout conscience de l’addiction, est fondamentale et plus que nécessaire!
    Il est pourtant tellement évident dès que l’on médite un peu sur la beauté de la planète sur laquelle nous vivons et sur la vraie nature de l’homme que la réduction de 90% de l’activité humaine aux actes marchands est un « NON SENS »!
    Il est encore plus urgent et essentiel de prendre conscience que cette coupure de l’homme avec la nature et le cosmos , ainsi que d’avec sa vraie nature Divine et son âme est un ACTE VOLONTAIRE ET INTENTIONNEL des puissances obscures qui dirigent cette planète, POUR MIEUX LE DOMINER!
    Cependant rien n’est irrémédiable et le plus grand joug sera toujours selon la pensée positive la plus grande occasion de mettre en oeuvre sa liberté et d’exercer son droit de dire « non » et de vivre autrement dusse t on perdre un certain confort matériel et une certaine sécurité.
    Nous en revenons à l’éternelle allégorie du maître et de l’esclave.
    Dans une logique ou l’univers est parfait , ou le hasard n’existe pas et ou l’essence de l’homme est divine , toute occurence à un sens et notre liberté doit nous permettre de trouver en nous-même les ressources pour surmonter les obstacles ;c’est en cela que nous pouvons trouver le chemin de l’évolution spirituelle et passer par la porte étroite de l’initiation en cette vie ou en une autre….
    Il est cependant plus qu’urgent de prendre conscience de la mutation de la planète et de l’espèce humaine ! mutation qui doit être conscientisée et accompagnée vibratoirement par nos corps et nos coeurs en nous unissants pour le meilleur de l’humain.
    Sri Arubindo et mère en leur temps ont ouvert la voie en chercheurs de la supraconscience et en « éveilleurs » pour incentiver l’homme nouveau dans cette naissance et cette transition de l’humanité vers une nouvelle conscience planétaire.
    Aujourd’hui des êtres éveillés comme Eckhart Tollé tracent un chemin de lumière dans l’enracinement dans le présent et la conscience de ce nouveau monde naissant, au delà des pensées dogmatiques et des terrorismes religieux ou intellectuels qui asservissent l’humain…

    Nous erreurs sont normales ,nous sommes des nomades sur terre en transit pour l’infini et en apprentissage sur terre pour exercer notre libre arbitre et choisir librement de découvrir qui nous sommes vraiment et quels sont les messages subtils de notre âme .
    à travers notre essence et notre « être » nous pouvons découvrir et « integrer « en nous l’énergie d’AMOUR dans lequel baigne l’univers et que nous ne perçevons qu’à peine en aveugles et êtres divins en devenir que nous sommes encore.

  2. zone 51 dit :

    « Il est encore plus urgent et essentiel de prendre conscience que cette coupure de l’homme avec la nature et le cosmos , ainsi que d’avec sa vraie nature Divine »
    Oui c’est certain , mais cela demande à chacun de faire l’effort de se poser les vraies questions. Tout est fait pour nous en détourner, l’éducation, la culture, la religion….
    Combien sommes nous a avoir appris à nos enfants:
    Que nous ne sommes pas juste un corps organique, mais que plus au fond nous avons aussi , une âme, puis un esprit.
    Que la mort n’est pas LA fin, mais un simple changement.
    Que notre conscience est une partie intégrante de celle de l’univers.
    Que nos sens ne nous permettent d’appréhender qu’une partie infinitésimale de ce qui nous entoure.
    Que la vie ne se résume pas à : j’achète donc je suis.
    Et même lorsqu’on pense y être arrivé on s’apperçois que le système se charge vicieusement de tout détruire.
    L’espèce humaine n’est pas prête à s’éveiller d’elle même , elle préfère le confort somnolent d’une société suicidaire à l’effort de simplement se demander :que somme nous réellement ?
    Je ne dis pas que tout est perdu d’avance, mais juste que si réveil il y a, il se fera dans le plus grand chaos que l’on ai connu. Notre espèce est trop ancrée dans ses habitudes et refuse d’en sortir. Il ne restera plus à la Force de Vie qu’a labourer très profond pour arracher les racines de la léthargie qui nous ancrent dans cette fixité et nous permettre enfin de pouvoir sortir des limbes .

  3. GenOminD dit :

    NeoTrouve, tes proches sont-ils aussi sur cette longueur d’onde ?

    Moi, quand j’en parle, tout le monde me trouve ridicule, peut être dois-je prendre des cours de marketing 😉

  4. Neo Trouvetou dit :

    @ Genomind
    lol c’est pas une question de marketing je crois,
    perso, j’envoie pas mes « proches » sur mon site lol j’essaye de les garder proches justement…

  5. Michel dit :

    @ GenOminD @ Neo Trouvetou….
    Lol … Nous avons donc les mêmes soucis
    Très bon article Merci !!

  6. la truie qui file dit :

    Salut Neo

    l’approche de l’addiction est intéressante mais avec des corollaires que tu signales mais sans etendre un sujet qui derange les dealers et les super dealers ….qui sont au sommet de TOUTES ORGANISATIONS !!

    « Comme toujours, les organismes (des plus simples aux plus complexes) portent en eux les germes de leur propre destruction. Des cellules s’altèrent, mutent et compromettent tout à coup un équilibre par essence précaire, voire miraculeux : le principe vital. »

    voila le mot interdit est lancé :  » principe vital » Cet agent mystérieux qui regne sur tout ce qui vit mais qui à eté censuré puisque il est en fait l’agent rendu interdit de publication et que se sont accaparées pour leurs initiation bidonnées , les sectes de toutes sorte et les principales religions notamment et surtout la magouille biblique et ses trois derivés à proprement parler « totalitaires » .

    La science officielle et la laicité de complaisance à base de lumière talmudo-maconnique a remis une couche de censure par négation pure et simple de son existence puisque le « vitalisme » est prohibé d’investigation pour la meme raison de cette censure qui fonctionne à merveille depuis Galvani avec l’electricité organique , Messmer le magnetisme animal , baron Von Reichbach et l’Od, le Dr Reich et l’orgone et bien d’autres recherches en medecine en semblant oublier le prana , ou le ki des orientaux qui eux n’ont pas totalement oublié !

    le policier s’il pouvait exister dans ce domaine peut demander à qui le crime profite ?

    La substance vitale est ce qui anime tous les fluides et donc le sang . Alors c’est impossible de
    de pas songer aux vampires de cet agent fait delibérément « secret bateleur qui s’en tire par l’excuse de la folie d’adddiction qu’il laisse engendrer pour tester l’intention de la bestiole .

    Alors cela amene aux egregores d’une part et bien entendu aux rapports entre psychopathes dont le ponctionnement vampirique est savamment occulté par eux memes dans toute tentative d’investigation . la Ponerologie fait fureur dans les blogs mais elle cache encore le pot ou roses d’un nouveau nazisme latent dans tous les extremismes de ces addictés de la defonce au vol de l’energie vitale organisée par eux memes .

    On peut meme supposer l’existence des « larves » et « démons » qui s’emparent des esprits pour assurer le bon fonctionnement de leur hierarchie de ponctionnement pyramidal .Mais cela ne change rien de nommer ce non-etre

    Le raisonnement ( pour celles et ceux qui ne sont pas trop addictés et donc sous controle) consiste à une orientation simple et definitive d’autothérapie

    Comment briser l’addiction de sa/la vampirisation ?

    Meme methode que pour un fumeur , le vampire ou la larve de premier niveau succombe en peu de temps quand on ne lui fournit plus son energie vitale c.a.d en changeant d’attitude pour le priver de son aliment .

    deuxieme phase « ni victime ni coupable »
    c’est à dire en cessant autant de ponctionner les autres pour nourrir son ego vicieux que de faire le moutondu ou la bonnasse brebis qui se pretend « poire » pour la soif insatiables des autres avec un jouissance d’un citron-pressé .

    Petit pavé « y-en-a-marre » sur les pseudopodes méthodiques de developpement de l’Alpha-grand bétabile pour la séduction, la drague , le succes marketouille et la réussite du naïf , developpe-mensonge interieur de sa crasse et autres traine-dingue & prière pour goule .

    La plupart de ces methodes sont comme une seringue à double effet qui signifient seringuer mieux le proche pour mieux ainsi surnager et nourrir ainsi la cohorte des goules super-dealeuses pompant pour elles seules à l’autre sortie de cette nouvelle shooteuse de la liberté des êtres et du But ( pas le marchand d’agglo !!) de toute Vie !

    Le seul developpement harmonieux est participatif et demande d’apprendre à Donner et non à prendre mais seulement aux etres qui s’impliquent dans ce processus qui en fait la Multiplication sans que cela soit privatif en quoique ce soit :

    Quand deux actes de « Don » reciproques se rejoignent et s’unissent la force latente de la creation apporte sa contribution et les participants recoivent plus que la somme de leur deux contributions . C’est le sens magique de ce mot tellement galvaudé et detourné de son sens que mieux vaut ne pas le prononcer

    je laisse ceux qui ont compris l’écrire mais surtout tenter d’en faire eux meme le don participatif

    ….. est l’ultime forme de guérison de toute addiction et ultime bouclier contre toute malfaisance

    ps: certains ragots circulent sur la truie qui file pour le motif de s’ attaquer sans arret aux sectes et aux inegristes de tous poils et aux marchands de gourou-faction . Ces intentions oniriques ne sont pas propriété de qui que ce soit !!! , elles sont offertes librement à ceux qui y participent mais sont AUSSI des cauchemards pour les sectaires & l’epieu de sorbier pour les vampires meme si cette meme porte leur est toujours ouverte à la seule condition qu’il brulent prealablement leurs suppo(r)ts de certitudes et lavent d’abord leur haine sur leur moyen d’addiction !

  7. Neo Trouvetou dit :

    @ La Truie qui file
    Merci pour tes commentaires et compléments de réflexions.
    La question du vampirisme énergétique est très intéressante. Elle a été traitée ici
    http://www.neotrouve.com/?p=359 au niveau individuel
    mais effectivement il existe aussi certainement un vampirisme énergétique plus puissant (et plus addictif) due à des « entités » créée par des égrégores de groupe.

    @+
    NT

  8. olive dit :

    La vrai publicité n’est pas vraiment faite pour forcer les consommateurs à acheter les derniers produits, mais plutôt pour communiqué des messages subliminal qui vont se reproduire dans le future. Que vous soyez pour ou contre la pub n’a aucune importance, vous partager collectivement ses messages avec autrui. Enfin voila c’est le subconscient qui joue un rôle important dans la société de tous les jours.

  9. Tim Osman dit :

    pétrole = guerre boycottons les voiture qui sont des armes de destruction massive

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