L’avenir de la data sera-t-il émotionnel ?
Le Big Data c’est bien, le Feel Data c’est mieux ! Grâce à des outils neuroscientifiques, il est désormais possible de connaître les émotions d’un consommateur ou d’un spectateur. A minima complémentaires des panels déclaratifs, au mieux bien plus fiables, ces données émotionnelles intéressent le publicitaire Franck Tapiro qui vient de lancer Datakalab, qui se définit comme un « laboratoire d’expertise scientifique ». A l’occasion du congrès sur le Big Data la semaine dernière à Paris, il a présenté ses études concernant la transformation d’émotions en data.
L’émotion ne nous lie plus seulement entre individus, mais aussi avec les marques et les technologies
Nous sommes constamment dans l’émotion, même si certaines se font de façon inconsciente. C’est un phénomène complexe qui ne touche pas seulement notre esprit mais aussi notre corps et génère ainsi des changements de comportement. Les émotions nous permettent souvent de trancher lorsqu’elles prennent le dessus sur la raison. En d’autres termes, elles guident nos choix et nos achats.
Datakalab en a fait son fond de commerce. Les données émotionnelles sont analysées pour orienter les publicités (print ou vidéo) en fonction de nos affinités. Pour ce faire, Datakalab dispose de capteurs sensoriels qui analysent les données en temps réel. Il peut s’agir d’une montre connectée ou d’autres outils plus discrets qui mesurent les feel data de chaque individu, en prenant en compte son âge, son sexe, sa catégorie socioprofessionnelle. Ces capteurs sont capables de savoir à quel moment un spectateur ressent une baisse d’émotions, sans même qu’il ne s’en rende compte.
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