Amma a visité la France
Amma est une femme indienne de 57 ans et parcourt son pays et le monde depuis plus de trente ans afin de diffuser son message d’amour et faire connaître son ONG « Embracing the world ». Elle était en France à Pontoise dans le Val d’Oise depuis dimanche dernier jusqu’à mardi soir. En trois jours, elle a « enlacé » environ 20 000 adeptes et curieux.
Cet acte si particulier qu’ils attendent tous, c’est le « darshan », l’étreinte. Selon ses adeptes, en prenant les gens dans ses bras, Amma diffuse physiquement son message d’amour, de douceur, d’apaisement et de service aux autres. Ca serait quelque part l’expression de l’essence Maternelle de la Divinité.
Cette Mahatma indienne a déjà « enlacé » 29 millions de personnes à travers le monde.
Déesse vivante ou guru ? Amma donne en tout cas l’image pacifique d’une spiritualité apaisée et mature dont l’attitude devraient peut être inspirer les dirigeants d’autres religions perpétuellement en colère, et le doigt vengeur et menaçant levé vers le ciel …
« Dans la tradition indienne, le dharma ou la voie juste de l’existence humaine et la réalisation du divin.
Elle est le désir le plus ardent de toute âme. C’est la floraison ultime de la graine cachée à l ‘intérieur de chaque être comme une graine a besoin ‘eau pour croitre l’âme a besoin d’amour. La mère divine incarne l’aspect féminin du sois qui nourrit l’âme et permet la graine de s’épanouir jusqu’à sa pleine divinité
Entendre son nom et voir sa forme délivre les êtres de toute affliction » (Sutra du Lotus)
Bonjour, ou plutôt, comme le disent les enfants d’Amma, Om Namah Shivaya, ce
qui signifie: « Je salue la dimension sacrée qui est en toi »!
Le retour d’Amma sous nos contrées européennes est très attendu de tous ceux qui, appartenant ou non à sa communauté, ont été un jour ou l’autre saisis par la bouleversante simplicité de son Darshan, invention si étonnamment délicate dans son principe, et dans laquelle tout est dit de la plus douce, la plus universelle et la plus compatissante des mamans. Les choix spirituels sont comme chacun le sait, chose très intime, et si la légitimité de la recherche en ce domaine n’est plus à prouver (toutes les disciplines de la science contemporaine se heurtent en effet à un mur contre lequel vient se fracasser le très obscurantisme matérialisme pseudo-scientifique, et auxquels trouvent à s’appuyer les honnêtes chercheurs du sens de lavie, de quelque tradition qu’ils viennent), le parcours de chaque être humain en la matière n’en demeure pas moins de son ressort personnel, et avec lui, la solution qu’il choisit de donner pour son propre compte, par adhésion à une doctrine ou à un mouvement, ou bien en définissant sa route à titre strictement individuel, aux grandes questions auxquelles nulle mathématique ne saura jamais répondre. Marshall Rosenberg, dans son livre « Spiritualité pratique: les fondements spirituels de la communication non violente », les appelle « les questions qui font peur », les définissant en ces termes: « Que sommes-nous? Et que sommes-nous censés être? » Amma quant à Elle, pose ainsi le problème: « Nous ne pouvons plus nous permettre de considérer ces deux courants de la connaissance comme s’écoulant en sens contraire. En vérité, tous deux sont complémentaires l’un de l’autre. Si nous mêlons ces courants, nous verrons que nous sommes capables de faire naître une rivière très puissante, une rivière dont les eaux pourronteffacer la souffrance et dispenser la vie à l’humanité tout entière ». Ma propre démarche ne fait certes pas exception à cette règle, mais elle est source d’une forme d’ouverture d’esprit qui me permet, le plus loyalement qu’il m’est possible, d’examiner toutes choses afin de retenir ce qui est bon dans chacune d’elles. C’est dans cet esprit que je garde de l’Inde les valeurs universelles de méditation et de sagesse, et de l’œuvre d’amour d’Amma, notamment en faveur des plus démunis de ses concitoyens, mais aussi de cette invention simplissime et pourtant merveilleuse qu’est le Darshan, les fruits dont elle est porteuse: de nombreux témoignages concordants de personnes qui ont reçu le Darshan d’Amma font état d’un ressourcement spirituel parfois inattendu, s’accompagnant de sentiments tels que réconfort, consolation, sourire et paix, joie du cœur et de l’esprit… Si’il est vrai que la qualité de l’arbre se reconnaît à ses fruits, alors il va de soi que vous ne pouviez pas être mieux inspirés qu’en élevant Amma au rang des êtres d’exception dignes d’être reconnus comme maîtres spirituels, Mahatma comme on le dit en Inde, sans parler de sa dimension de figure humanitaire à laquelle il est juste et légitime de faire référence. La place d’Amma, vue comme incarnation de la face maternelle de l’amour divin, n’est certes pas usurpée et, quelle que soit la tradition à laquelle on se réfère, force est d’admettre que de telles figures ne sont offertes que rarement à l’humanité. Amma est donc une de ces bénédictions que le Divin n’accorde à ce monde que quelques fois par siècle! Mon but n’est certes pas de faire de la publicité (ce serait déplacé, voire inconvenant dans le contexte d’une réaction à l’annonce faite ici de cet événement, récurrent mais toujours nouveau, de la visite en France de la Mère de la douce béatittude immortelle), mais de partager parce que je le trouve tout simplement très beau, la lecture d’un livre qui retrace deux ans et demi d’une vie spirituelle qui se poursuit toujours, dans le giron maternel d’Amma. Son auteur, Anne YUNG, fonde son témoignage sur des faits, des anecdotes apparemment insignifiantes aux yeux de certains, mais qui prennent sens dès lors que les coïncidences fabuleuses qui les rendent parfois cocasses, sont éclairées par la lumière du Divin incarné dans une figure de femme, et plus précisément de mère universelle, Amma, transcendant les barrières qui séparent les cultures et les traditions spirituelles d’Orient et d’Occident, ainsi qu’il convient de le souligner, en précisant que, venant de l’hindouisme, Elle dépasse le cadre de sa religion en étreignant toute personne sans considération d’appartenance ethnique ou de condition sociale. À quoi je me permettrai d’ajouter, également celui des cultures et modes de vie: le principe même de l’étreinte n’est-il pas un courageux acte de rupture avec la dérive déshumanisante de cette civilisation occidentale où les chercheurs en psychologie s’ingénient à calculer, statistiques à l’appui, la distance que doivent garder l’un envers l’autre deux êtres humains, selon leur pays d’origine, et en-deçà de laquelle l’un des deux ressent la présence de l’autre comme une intrusion dans son territoire personnel(j’ai lu un article à ce sujet il y a quelques années dans une revue en langue espagnole)… Mais aussi dans le propre pays d’Amma, où, dit-on (en partie à tort du reste), que « les Indiens ne se touchent pas » ! Au fil des pages du livre dont je viens vous dire aujourd’hui quelques mots, Le cheminement auprès d’Amma et au sein de la communauté de ses enfants, est raconté sous l’aspect le plus simple qui soit, à savoir, la vie de tous les jours. Le message d’Amma est à tel point limpide qu’un enfant de douze ans peut le comprendre sans avoir la moindre explication à en demander, comme en témoignent les très belles citations d’Amma dont vous illustrez l’annonce de son passage dans notre pays. Cet ouvrage plein de fraîcheur et de sensibilité, voire d’humour, ne saurait évidemment se substituer aux recueils d’enseignements et de paroles d’Amma, tous passionnants dureste, et indispensables pour approfondir la connaissance de sa spiritualité, et que d’aucuns peuvent se procurer dans la boutique rattachée au site officiel d’Amma en France. Ce livre-ci est un récit, une sorte de journal de bord relatant une tranche de vie avec Amma, donnant un aperçu des us et coutumes de lacommunauté de ses enfants bien-aimés, sous une forme accessible qui donne l’impression que ce témoignage spirituel, dans toute sa profondeur, se lit paradoxalement comme un roman. Les Bhajans, ces chants dévotionnels à la gloire de cette facette maternelle du Divin, n’y sont pas oubliés, faisant même l’objet de situations qui ne manqueront pas, par la manière dont elles y sont rapportées, de vous faire tout à la fois méditer et sourire. Du reste, je ne viens ici vous entretenir de ce livre que parce que son auteur s’est engagée à reverser tous les bénéfices engendrés par sa diffusion, aux œuvres caritatives d’Amma, via l’association « Embracing The World », par le biais de laquelle cette femme d’exception offre tout à la fois à son peuple (et à l’ensemble du monde via ses ramifications dans de nombreux pays), l’aide dont il a besoin (écoles, orphelinats, hôpitaux etc), et à ceux qui peuvent faire le bien autour d’eux, l’occasion d’accomplir leur chemin spirituel en se donnant aux autres.
Éditeur: Bénévent.
Auteur: Anne YUNG.
Titre: LES JEUX DIVINEMENT ESPIÈGLES D’UNE P’TITE MAMAN.
Ce titre pour le moins inattendu tire son origine du fait que La Mère Divine est célébrée en Inde sous mille noms, dont l’un (et non des moindres), est Lalita, ce qui signifie « la grande joueuse ». La Lila (jeu divin), consiste à dissimuler à l’humain sa véritable nature, afin que la finalité du parcours spirituel soit précisément de renouer avec elle par la compassion (thème particulièrement cher à Amma, et donc le renoncement à l’égoïsme. Outre le lien ici proposé, l’ouvrage se trouve sur les sites de toutes les grandes enseignes de produits culturels, dans les librairies Dialogue, ainsi que chez n’importe quel libraire qui peut le commander pour vous. J’en souhaite d’ores et déjà bonne lecture à chacune et chacun, vous ne le regretterez pas! Qu’il vous donne de découvrir de quelle beauté peut s’habiller la vie quotidienne transfigurée par la tendre présence d’Amma!
Et qu’il me soit permis pour conclure, de joindre ma prière à celle d’Amma, pour que lapaix règne partout:
Om Shanti Shanti Shanti !
Dixit isabelle ou le passage le plus drôle du texte de propagande :
« Amma est donc une de ces bénédictions que le Divin n’accorde à ce monde que quelques fois par siècle! Mon but n’est certes pas de faire de la publicité (ce serait déplacé, voire inconvenant dans le contexte d’une réaction à l’annonce faite ici de cet événement, récurrent mais toujours nouveau, de la visite en France de la Mère de la douce béatittude immortelle), »
c’est drôle que les gens sacralisent a ce point des actes aussi simples et humains..
elle embrasse des gens —->divin
elle tueraient des gens —>diabolique
Faudrait voir a lire un peu de philo avant de foncer tête baissée dans le manicheisme le plus sommaire..
Jan Kounen a fait un bon documentaire sur Amma : « Darshan ».