Hallucinations collectives de Pont-Saint-Esprit : une expérience de la CIA ?
La CIA a-t-elle déjà poussé l’audace de ses expérimentations jusqu’à empoisonner volontairement un village français? C’est la nouvelle hypothèse à la mode dans les médias Français pour expliquer le mystérieux épisode d’hystérie passagère qui a frappé les habitants de Pont-Saint-Esprit il y a plus de 50 ans.En 1951, les habitants du village de Pont-Saint-Esprit (Gard) avaient été pris de démence après avoir mangé du pain. Cette crise de folie viendrait d’une expérience secrète sur le LSD menée par la CIA.
La ville n’a jamais oublié : cinq morts, des dizaines d’internés psychiatriques et des centaines d’intoxiqués à des degrés variés. Dans les jours qui suivent le 15 août 1951, les habitants de Pont-Saint-Esprit sont frappés d’un mal étrange, dont l’origine n’a jamais été identifiée. Un passé qui ressurgit à la faveur d’un livre paru aux Etats-Unis il y a trois mois. Dans « A Terrible Mistake », Hank Albarelli, journaliste indépendant, est formel : c’est la CIA qui a plongé Pont-Saint-Esprit dans l’hystérie, testant secrètement les effets du LSD, une drogue hallucinogène, sur la population comme le montre les nombreux témoignages recueillis à l’époque.
HALLUCINATIONS COLLECTIVE
Des dizaines de personnes avaient été internées en institutions psychiatriques, cinq d’entre elles avaient succombé. Un homme avait notamment sauté du deuxième étage en hurlant « je suis un avion », relatent nos confrères de Sudpresse. Il avait ensuite continué à courir jusqu’à son interception. Un enfant avait voulu étrangler sa mère. Léon Armunier, le facteur du village, s’était senti très fatigué après avoir mangé un quignon de pain. Il a ensuite été hospitalisé, et subissait de vives hallucinations : « Mon père se voyait rétrécir. Il voyait des monstres et des serpents », raconte sa fille Michelle. « Ne me touchez pas, je suis une torche enflammée », vocifère l’un des « possédés ». Une autre voit « des bêtes immondes, cauchemardesques » dans ses délires. Un chat fait « des bons qui atteignent le plafond de la pièce ». L’épicier du village, lui, « recompte pendant des semaines les perles du rideau de son entrée », décrit l’historien américain Steven Kaplan dans son ouvrage « le Pain Maudit », paru en 2008. La seule certitude est là : toutes les victimes ont consommé le même pain, celui de Roch Briand, le meilleur boulanger du village. Un journal français de l’époque décrit ce drame incongru : « Ce n’est ni du Shakespeare, ni du Edgar Allen Poe. C’est, hélas, la triste réalité dans tout Pont-Saint-Esprit et ses environs, où de terrifiantes scènes de délires hallucinatoires se déroulent actuellement. Des scènes tout droit sorties du Moyen-Age, saturées d’horreur et de pathos, parcourues d’ombres sinistres. » Un bref article de Time Magazine, puis un important quotidien d’information états-unien entretenant des liens très étroits avec la CIA, en faisaient quant à eux la description suivante : « Parmi les individus affectés, les délires allaient croissants : les sujets se jetaient frénétiquement sur leur lit, hurlant que des fleurs rouges s’ouvraient depuis leur corps. » D’autres commentateurs dépêchés sur place décrivaient des scènes de défenestration, d’hommes et femmes se dénudant et courant dans les rues dans le plus simple appareil, d’enfants se plaignant que leur estomac soit infesté de serpents entrelacés.
LA THESE OFFICIELLE REMISE EN CAUSE
Craignant une contagion, les autorités désignent tout de suite un coupable: le boulanger qui clame son innocence. Il s’est d’ailleurs suicidé quelques années après. On soupçonne d’abord l’ergot de seigle, un champignon parasite contenu dans certaines mauvaises farines et qui avait provoqué des symptômes similaires… au Moyen-âge
Un temps soupçonné, l’ergot de seigle, un parasite naturel dont le LSD est la version synthétisée en laboratoire, est finalement dédouané, laissant, depuis, le champ des interprétations ouvert…
La thèse officiellement retenue veut que la farine utilisée par le boulanger du village ait été contaminé par un champignon parasite aux propriétés hallucinogènes. Mais l’Américain Hank Albarelli vient de réveiller la controverse en publiant un ouvrage dans lequel il rejette le blâme sur les services secrets américains qui auraient administré du LSD aux habitants de Pont-Saint-Esprit lors de l’une de leurs nombreuses opérations secrètes de la guerre froide.Il s’appuie sur des documents déclassifiés. S’ils ne sont pas déterminants, ils mentionnent effectivement « l’incident de Pont-Saint-Esprit », évoqué notamment dans une conversation entre un agent de la CIA et un scientifique du laboratoire suisse Sandoz. Sandoz, où travaille le chimiste Albert Hoffman, le découvreur du LSD. Sandoz, encore, qui fournit alors en LSD la CIA dans le cadre des recherches effectuées par l’agence sur ce qui deviendra « l’acide » des hippies.
Hank Albarelli évoque aussi la mort de Franck Olson, un chimiste de la CIA assassiné parce qu’il parlait trop, et notamment de Pont-Saint-Esprit.
Peu après l’incident, en septembre 1951, des scientifiques écrivant pour le très respecté British Medical Journal déclarèrent que la « vague d’empoisonnements » était le résultat d’une intoxication à l’ergot de seigle. Cette explication ne se basait cependant que sur les conclusions des biochimistes envoyés sur place par les laboratoires Sandoz situés non loin de là, à Bâle (Suisse). Parmi les membres de ce contingent figurait le docteur Albert Hofmann, premier scientifique à avoir synthétisé le LSD le 16 novembre 1938. Au moment de la visite du groupe de Sandoz à Pont-Saint-Esprit, seuls quelques scientifiques dans le monde, pas plus de huit ou dix, étaient informés de l’existence de LSD de synthèse. En outre, et c’est là un fait aussi, voire plus important, pour ainsi dire personne dans la France de 1951, en dehors de quelques responsables chez Sandoz, ne savait que cette société menait des activités secrètes et en étroite collaboration avec la CIA.
Pour Albarelli, l’opération du Gard s’appelait « MK/Naomi » et aurait consisté, après une pulvérisation aérienne sans effets, à faire ingérer le LSD aux habitants, peut-être via le pain… L’étrange vague de folie de Pont-Saint-Esprit affecta près de cinq cent personnes, provoquant directement la mort d’au moins cinq d’entre elles et deux suicides.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/et-si-la-cia-avait-empoisonne-le-pain-maudit-de-pont-saint-esprit-12-03-2010-845343.php
http://www.cyberpresse.ca/actualites/ailleurs-sur-le-web/201003/15/01-4260761-la-cia-a-t-elle-empoisonne-un-village-francais.php
http://www.cyberpresse.ca/actualites/ailleurs-sur-le-web/201003/15/01-4260761-la-cia-a-t-elle-empoisonne-un-village-francais.php
ça me fait penser 1 peu à adam et eve ! lol
Apres un 911 machialvélique, c’est un scénario completement possible, mais même si il semble qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, le monde est régi par d’autres lois nous dépassant, regarder le nom du lieu de l’expérience (le saint esprit fait un pont)… ce n’est pas innocent. Comme « 153 » la matrice bégaie.
effectivement ça fait partie de leur petit jeu, l’humour noir…preuve de leur cruauté.
Maintenant cette hypothèse du LSD n’est peut être aussi qu’une fausse piste…
J’ai vu que l’inventeur du LSD a dit à propos de cette histoire que c’était la faute au mercure… Mais il y a peut être eut des genres de test d’armes électromagnétiques. Dans l’expérience de philadelphies certains marins qui étaient sur le bateau sont devenus fous comme ça avec des hallucinations.
@+
NT
Y a un film qui a etais fais sur ca…Cette drogue devais servir de dopant aux soldats du vietnam.
http://www.s427.ch/blog/?2005/03/14/41-jacobs-ladder