La zone Euro dans la tourmente et la nostalgie du Franc…
La question de la perte de la souveraineté financière de la france remonte à la fin de la seconde guerre mondiale.
En 1945, en nationalisant la Banque de France, le gouvernement de Gaule décidait de restituer à la nation le droit de « battre monnaie », c’est à dire le droit de créer la monnaie qui irrigue notre économie et paie le travail de tous. Dejà, le traité de Maastricht en 1992 stipulait dans son article 104 l’interdiction aux états membres de battre monnaie, devenu l’article 123 du traité de Lisbonne dit “simplifié”. L’Union interdit donc aux états membres de fabriquer leur monnaie au profit de cartels de banques privées avec intérêts ! Ce racket financier est dans la continuité de la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 par laquelle la Banque de France abandonne son rôle de service public. La dette française de 1200 milliards d’euros est constituée d’environ 1142 euros d’intérêts des prêts auprès des banquiers privés !
Ce vote fut confirmé par Maastricht en 1992, réintègre la création monétaire dans le giron capitaliste. Celle-ci sera désormais privatisée, sa gestion confiée aux banques et son utilisation assortie de paiements d’intérêts.
L’Etat, pour payer sa dette, ne pourra donc plus comme il le faisait depuis 1945, créer sa propre monnaie alors sans intérêt, puisqu’il était son propre créancier. Il devra désormais, pour payer ses investissements, ses ponts, routes, ouvrages d’art, infrastructures, services publics, etc. emprunter auprès des marchés monétaires : banques, assurances, établissements financiers et payer en conséquence des intérêts. Alors la dette enfle, enfle. De 229 milliards en euros constants en 1979, elle atteint aujourd’hui la somme de quelque 1600 milliards soit 80% du PIB, somme toujours en augmentation. C’est ainsi environ 50 milliards d’euros que l’Etat verse chaque année à ses créanciers : banques, assurances et riches citoyens…c’est l’équivalent de l’impôt sur le revenu des personnes physiques
Quand nous le disions il y a 5 ans, nous étions des idiots. L’euro était un succès, que plus personne ne contestait.
En 1992 , le traité de Maastricht précise aussi les conditions du futur passage à la monnaie unique. Afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l’union monétaire, les européens décident de critères de convergence conditionnant pour chaque pays membre la possibilité d’intégrer l’union monétaire :
L’euro a été introduite le 1er janvier 1999 à zéro heure, quand les monnaies nationales des pays participants, alors au nombre de 11, cessèrent d’exister à part entière et devinrent de simples subdivisions de la monnaie européenne.*
Pourtant la monnaie Européenne loin d’avoir rempli ses promesse d’ammener les peuples européens vers la prospérité est actuellement au coeur de la tourmente de la crise.
Quand nous le disions il y a 1 an, nous nous trompions. L’euro nous protégeait de la crise.
t pourtant, aujourd’hui, il se trouve que nous avons raison. La monnaie unique européenne va mal. Très mal. L’euro cote près de 1,28 dollar et a touché ce mercredi un plus bas depuis un an . L’activation du plan d’aide à la Grèce n’a pas empêché de plonger l’Europe dans la crainte d’un effet de contagion à d’autres pays européens.
Attaquée par des marchés qui n’y croient plus, responsable de l’étouffement progressif de pays condamnés à l’inaction et au chômage de masse, elle révèle aujourd’hui au grand jour ses limites.
Et si on opérait un franc retour en arrière ? Alors que crise de la zone euro inquiète partout en Europe, un sondage affirme le désamour des Français pour la monnaie commune. Selon une étude Ifop publiée hier, 69% des Français ont la nostalgie du bon vieux franc. Ils n’étaient que 49% en 2002, année zéro de la mise en circulation de la monnaie européenne unique. C’était l’époque où on collectionnait les centimes finlandais, les lyres irlandaises ou les taureaux espagnols. Huit ans plus tard, les Français n’aiment pas l’euro, mais affirmer qu’ils veulent revenir au franc est peut-être aller un peu vite en besogne…
Proposer de revenir à la monnaie française était au départ la thèse des souverainistes et des eurosceptiques. Symbole national, le franc devait être farouchement défendu contre un signe tangible d’intégration européenne. Aujourd’hui, les Français boudent l’euro surtout parce qu’il semble menacer leur pouvoir d’achat. L’euro est accusé d’avoir fait gonfler les prix depuis sa mise en circulation. Les statistiques ne vérifient pas ce sentiment, causé avant tout par la hausse du prix de beaucoup de produits de consommation courante. « L’effet mémoire » qui consiste à comparer les prix actuels à ceux de l’an 2000, restés figés dans une ancienne monnaie et une autre époque, contribue également à renforcer le sentiment d’inflation.
Il faut se résoudre à l’évidence, aucune des promesses de l’Europe n’a été tenue, prospérité économique, plein emploi, protection sociale…voyez donc ce qui se passe en Grèce et l’incapacité de réagir de la part des institutions de l’Europe. Si la Grèce avait encore sa monnaie nationale elle aurait pu la dévaluer face à cette crise, et nous pourrions faire la même chose avec le franc si cela arrivait chez nous.
Les difficultés (pour ne pas dire plus) des pays de la Zone Euro à réagir à ce qui aurait pu n’être au départ qu’une crise localisée, la mauvaise volonté allemande à jouer le jeu de la solidarité ont été des éléments clefs dans le déclenchement de cette crise. Mais, sur le fond, c’est bien le principe même de la zone Euro qui est en cause, soit la tentative d’imposer une règle monétaire unique à des pays dont les économies sont profondément différentes et le tout sans mécanisme institutionnel de solidarité.
Dans la crise, c’est au sein de la zone euro qu’on souffre le plus, en dépit du mythe médiatique de « l’euro qui nous protège » : la récession la plus forte est ici, et c’est encore ici qu’on souffre en premier de l’explosion de la dette des Etats. La Grèce, l’Espagne et le Portugal en savent déjà quelque chose. Demain, ce sera au tour de l’Italie de le comprendre, avant la France et d’autres pays.
On évoque de plus en plus, y compris dans les médias du Système, la possibilité d’une sortie de la zone euro et donc d’un retour au Franc.
Les dégâts économiques du passage à la monnaie européenne sont en effet indiscutables, et ont été particulièrement perceptibles avec la crise financière débutée à l’automne 2008.
Les arguments des sceptiques sont généralement d’ordre économique, et n’évoquent pas le fait qu’une nation privée de sa monnaie n’est plus un pays, un peuple souverain, mais au mieux, une province sous tutelle des cartels de la finance…
http://www.marianne2.fr/Crise-de-la-zone-euro-apres-la-Grece,-a-qui-le-tour_a192271.html
http://etoile.touteleurope.fr/index.php/post/2010/02/19/Un-retour-au-franc-vraiment
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/16/04016-20100216ARTFIG00701-les-francais-n-ont-jamais-autant-regrette-le-franc-.php
http://www.mediapart.fr/club/blog/guy-dufau/060510/la-dette-une-arnaque
http://www.boursier.com/vals/ALL/devises-l-euro-tombe-au-plus-bas-depuis-mars-2009-news-382675.htm
http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2010/05/04/04004-20100504ARTFIG00429-l-euro-tremble-malgre-le-plan-d-aide-a-la-grece.php
http://www.egaliteetreconciliation.fr/De-L-Union-Europeenne-au-Gouvernement-Mondial-1799.html
http://gabaostyle.ning.com/forum/topics/richesse-et-monnaie-dautres?commentId=2012300%3AComment%3A319566
« “L’effet mémoire” qui consiste à comparer les prix actuels à ceux de l’an 2000, restés figés dans une ancienne monnaie et une autre époque, contribue également à renforcer le sentiment d’inflation. »
« sentiment »? seulement le « sentiment »? Faut pas charier quand même!
Revenir au franc n’arrangera rien malheureusement.
Ce n’est que le début d’une fin. Mais de quel fin me diriez vous? De la liberté tout simplement bientôt tout les pays européen seront sous l’emprise des banques international. Sachez que ces banques ne prête pas si on ne peut pas remboursé. Alors quand on atteindra le même niveau que la Grèce , on viendra aux obligations imposées par l’organisme des fonds monétaires international ; qui seront leur vendre les plus grosses entreprises françaises. Certain me diront ce n’est pas grave « c’est pas notre argent qu’ils prennent ». Mais en réalité c’est pire puisqu’il s’agira de notre liberté qui sera sous le contrôle d’un ordre mondiale. En contrôlant les firmes françaises ils côntrole un peuple, donc un pays tout entier. Ils nous payeront comme ils voudront, ils nous feront travaillez comme il le souhaiteront car avec le hold up qu’ils ont monté en parlant de la crise et bien on sera forcé d’accepter puisqu’on aura plus un sou. La devise sera marche ou crève. Tout cela pour vous dire que la mise en place de l’euro n’était que le processus de la souvraineté mondiale. Que le peuple français a malheureusement choisi.
La technique des banquiers est la technique de la grenouille échaudée. En nous attaquant petit à petit, ils nous endorment, mais pour provoquer le crach final, ils sont obligé de nous mettre dans un etat de pression telle que nous vendrons notre liberté contre un état de pseudo insécurité, et « ils » connaissent statistiquement notre resistance. Mais c’est un travail de prise de conscience qu’il faut faire. Le systeme a déjà crashé hier le dow jones a baissé de 998 cf http://www.jovanovic.com/blog.htm mais il a été sauvé in extremis pour que la température ne monte pas trop vite pour les grenouilles que nous sommes.
Sachons qu’à tout moment, nous pouvons nous libérer, car en théorie la souveraineté nationale prime face à un ennemi. Mais qui va se saisir de cette souveraineté nationale à temps? les bankster ou le peuple désuni? Nous sommes bien parti pour les laisser gagner à ce rythme.
Nos politiciens ne sont juste que des marionettes des bankster.
Quand le monde s’éveillera, gare à leur fesses! j’espere que ce sera à temps.
@ grrr
C’est une inattention de copié collé je vais tacher de changer la formulation
@ yann
le terrain est miné, « souveraineté nationale » porte un nom dans les médias ça s’appelle « nationalisme » voire « fachisme » ou « nazisme ».. en fonction du degré de rebellion…