Wikileaks s’exporte en France
Wikileaks a encore frappé. Et cette fois, des Français sont dans le coup. Le site Wikileaks, qui a publié samedi quelque 391.000 documents qui témoignent des horreurs de la guerre en Irak, a fait appel à l’équipe française d’Owni.fr, afin de concevoir une application simple et méthodique pour lire ces données. Owni.fr est une plate-forme numérique spécialisée dans la publication de documents classifiés. Relancée en avril dernier, elle dit offrir « une nouvelle façon de présenter l’information à l’aide de visualisations, d’infographies dynamiques, de journalisme de base de données et d’outils interactifs ». Les internautes ont désormais accès à tous les rapports de Wikileaks via la plate-forme « Irak Warlogs ». Outre le quotidien Le Monde, qui a publié sur son site Internet la synthèse des révélations de l’organisme, le site Owni.fr a créé « Irak Warlogs », une application en ligne qui permet de visualiser, lire, compiler les quelque 391.000 documents issus d’archives classifiés.
A sa tête, Nicolas Voisin, » media addict » et blogueur qui gère le PoliTIC’Show, première webTV politique. Ambitieux, il a voulu faire d’Owni.fr un modèle en matière de « datajournalism ». Aussi, quand Wikileaks a publié, fin juillet sur son site, près de 70.000 documents sur la guerre d’Afghanistan, il demande à son équipe de concevoir une application pour pouvoir rendre lisible la masse de rapports et comptes-rendus mis en ligne. Leur site « Warlogs » a séduit Julien Assange, fondateur de Wikileaks. Et ce dernier décide, samedi 8 octobre, de contacter Owni.fr.
Fin prête depuis le week-end dernier, l’application « Irak Warlogs » a été mise en ligne samedi matin, alors que le Guardian et leMonde.fr ont publié la synthèse des fameux documents. Nicolas Voisin dit, sur son site, avoir été le personnage d’un « vrai film de guerre ». Pour preuve, quand Wikileaks a repris contact avec les Français la semaine dernière, afin de leur donner l’accès aux données, Julian Assange leur a posé une question fatidique: « Quel était le parfum du narguilé que nous avons fumé au restaurant, [lors de votre visite] à Londres? »
Pendant ce temps, les tentatives de censure contre Wikileaks ne faiblissent pas. Barry Schuler, l’ancien président d’AOL s’en prend violemment à WikiLeaks, accusant l’organisation de menacer “l’Internet tel que nous le connaissons”. De son point de vue, toute personne “disposant d’un accès à des documents classifiés commet un crime” dès lors qu’elle décide de transmettre des fichiers à une tierce structure. L’entrepreneur va même plus loin en dressant une analogie avec le Napster des débuts, tout en insistant que “[WikiLeaks] peut tuer”, au contraire du peer-to-peer.
Pour Schuler, la publication des Warlogs montre la nécessité d’une régulation du web, afin d’éviter les débordements et de préserver une certaine forme de morale. En invoquant le blocage de sites pédophiles, il incite la Federal Communications Commission (FCC, l’agence gouvernementale en charge des télécommunications) et les fournisseurs d’accès à Internet à se pencher sur la possibilité d’un blackout, pour mettre WikiLeaks hors d’état de nuire…
http://www.lejdd.fr/Medias/Internet/Actualite/Wikileaks-fait-appel-a-des-Francais-228927/
http://owni.fr/
le patron Wikileaks est poursuivit pour viol et recherché par interpol!! encore un homme à abattre!! trop trop trop de choses compromettantes à balancer, y a des tetes qui ont chaud à leur cul!!!!! vas y wikileaks balance balance tous ces hypocrites menteurs assassins à la tête des nations qui nous gouverne!!
Bonjour à tous, ca fait pas mal de temps que je regarde ton blog, et j’ai envie de te dire encore merci