Etre heureux, et si tout commençait dans la tête ?
Les philosophies de la sagesse appellent souvent les hommes à vivre dans le moment présent pour être heureux. Des chercheurs de l’université d’Harvard ont cherché à apporter un fondement scientifique à cette croyance très répandue. En utilisant un nouveau mode d’investigation à grande échelle, ils ont pu interroger fréquemment plus de 5000 volontaires en temps réel sur leur niveau de bien-être ressenti et l’état de distraction associé. L’ensemble de ces témoignages leur a permis de montrer que les personnes qui n’étaient pas concentrées sur leur tâche se sentaient effectivement moins épanouies que les autres.
Un esprit malheureux», résument les deux auteurs Matthew Killingsworth et Daniel Gilbert. S’ils saluent la capacité de l’homme à se plonger dans le passé ou à se projeter dans l’avenir, les psychologues sont obligés de constater que «pouvoir penser à quelque chose qui n’a pas réellement lieu est une habilité cognitive qui a un coût émotionnel». Des études statistiques fines permettent en effet de montrer que la distraction est source du malheur, et non l’inverse. »
Être distrait rend malheureux
Nos difficultés sont en grande partie dues aux idées confuses et à l’ignorance de nos intérêts véritables. Notre tâche consiste à découvrir les lois de la nature auxquelles nous devons nous adapter. Une pensée claire et une perspicacité morale ont donc une valeur incalculable. Tous les processus, même ceux de la pensée, reposent sur des bases solides.
Plus les sensibilités sont vives, le jugement aigu, le goût délicat, les sentiments moraux raffinés, l’intelligence subtile, l’aspiration élevée – et plus intenses et pures sont les satisfactions qu’offre l’existence. Par conséquent, c’est l’étude de ce qui a été le mieux pensé au monde qui procure le plaisir suprême.
En somme, «un esprit humain est un esprit distrait, et un esprit distrait est un esprit malheureux», résument les deux auteurs Matthew Killingsworth et Daniel Gilbert. S’ils saluent la capacité de l’homme à se plonger dans le passé ou à se projeter dans l’avenir, les psychologues sont obligés de constater que «pouvoir penser à quelque chose qui n’a pas réellement lieu est une habilité cognitive qui a un coût émotionnel». Des études statistiques fines permettent en effet de montrer que la distraction est source du malheur, et non l’inverse. »
Notons bien que ce n’est pas le fait de penser qui est nuisible pour l’être humain, puisque c’est une fonction naturelle du cerveau, mais c’est le fait d’être à la libre portée de nos productions mentales et émotionnelles qui peut être dangereux et une source de malheur.
En effet, ne pas maîtriser ses pensées et ne pas comprendre les effets qu’elles peuvent avoir sur nous peut être dévastateur car elles enlèvent toute maîtrise d’un individu sur lui-même : il ne voit plus la réalité telle qu’elle est mais telle qu’il se l’imagine dans sa tête et par conséquent agit de manière irrationnelle et souffre inutilement.
Le pouvoir, l’utilisation et les possibilités de l’esprit selon les nouvelles interprétations sont incomparablement plus merveilleux que l’accomplissement, voire même les rêves les plus exagérés du progrès matériel. La pensée est énergie. La pensée active est énergie active. La pensée concentrée est énergie concentrée. La pensée concentrée sur un but défini se transforme en pouvoir à des fins de développement personnel, c’est à dire en souveraineté individuelle.
Ceci était connu et enseigné dans le monde des universités pré-chrétiennes depuis au moins 6 siècles avant notre ère. A cette époque étonnante tant Lao Tseu en Chine, que le Bouddha en Inde, et Pythagore en Grèce, et sans doute aussi d’autres sages ailleurs, enseignaient à se connaître soi-même objectivement. Cette devise : « connais toi toi-même » était du reste inscrite aux frontons de tous les temples helléniques.
Appliquez cette recette procure à ceux qui en sont capables, bonheur, maîtrise de soi et sagesse. Pour être concrets distinguons ce qui génère le bien être de ce qui ne le procure pas, en regardant ce tableau issu de la même source.
Apprenons encore ce qui nous rend heureux…
Source :http://www.sens-de-la-vie.com/forums/viewtopic.php?topic=6270&forum=42&a_p=1&start=40#last-post
http://loi-d-attraction.com/?q=node/37
comme quoi, pour notre bonheur, évitons les pensées négatives tirées de certains articles parfois complètement illusoires et les forums d’échanges haineux!!
Ca conrfirme ce que disait Ian Xel Lungold : pour avoir la paix de l’esprit, il faut être centré.
Centré dans le sens d’avoir un objectif qui plait et de s’y concentrer.
Par contre, cet article contredit-il celui-ci : « L’homme est-il fait pour travailler ? »
http://newsoftomorrow.org/spip.php?article9412
J’aurais envie de dire oui, avec un grand MAIS :
l’homme doit travailler dans ce qui lui apporte du bonheur. Et pour savoir ce qui lui apporte ce bonheur il doit se connaitre, et pour se connaitre il pourrait commencer par travailler dans plusieurs domaines.
Le bonheur est présent quand tu le sens en toi.
Tu viens de faire trois magnifiques post Néo, Merci.
@catherine :
Pour ces articles et ces posts, il faut vraiment se placer en observateur pour ne pas s’en imprégner.
@yann :
oui !
@GenOminD (oui, parfois je me parle à moi même 🙂 ) :
« Pour trouver as route, il suffit de marcher. »
@GenOminD:
à mon avis, tu es sur la bonne piste:
je te conseil de porter attention au symbole que tu utilises.
» il faut suivre le chemin qui a du coeur »
c’est une façon de faire de son mieux, et d’aimer.
c’est une façon d’être.
» si tu n’y arrive pas avec force, essaye avec violence »
c’est à dire que si tu veux faire de ton mieux, il faut y mettre du coeur, quitte à aimer faire mal et aux risques de te faire mal.
le bonheur dépend de ce à quoi on accorde de l’importance, il dépend de comment nous laissons circuler l’amour. Par exemple, focaliser l’amour sur une seul chose, et vous souffrirez rien qu’à l’idée d’en être séparer.
Je ne penses pas que le bonheur soit une fin, je penses que ce à quoi nous aspirons, qui se trouve à la fin et au début, c’est l’amour. C’est l’intention de chaque chose.
Les armes n’existeraient pas si les hommes n’aimaient pas donner la mort.
@BeatWinTheWave : tes mots ont fait chauffer mes yeux.
Ca me rappelle une phrase apparement anodine, que j’ai entendue pour la première fois dans le film « Le Journal de Bridget JONES » mais si lue lentement se trouve être la solution de tout problème et conforte dans la notion (encore une fois !) de la juste attention :
« Nous t’aimons telle que tu es. »
C’est ce que je m’efforce de faire. Et lorsque tu va dans ce sens, dans un unique sens, certain te croieront hypocrites car tu ne peux pas aimer deux personnes totalement différentes.
À ça, j’y répond qu’il ne s’agit que d’un problème de conscience.
Pour compléter : « Les armes n’existeraient pas si les hommes n’aimaient pas donner la mort. »
« La haine n’auraient pas de lieu d’être si les hommes n’aimaient pas en excès. »
Pour ce qui est du travail, oui, je pense que l’homme est fait pour travailler (mais pas seulement) qu’il s’agisse de bosser pour un patron ou de cultiver ses légumes et élever son bétail, peu importe…. ce qui compte c’est faire ce que l’on aime. Il faut changer les mentalités et surtout éduquer nos enfants dans le bon sens à ce sujet : les encourager sur le chemin de ce qu’ils aiment, de ce dont ils s’imprègnent facilement. l’objectif ne doit pas être l’argent mais l’épanouissement. quand on est bien dans sa tête, curieusement, l’argent devient secondaire. Il ne faut pas s’attacher…. On est beaucoup trop lié par nos acquis sociaux. Il est heureux qu’ils existent mais quand ils deviennent trop important, ils nous empêchent souvent de prendre le risque « d’aller voir ailleurs », alors que notre destin est peut être « ailleurs ». D’ailleurs, quand on a bossé sur quelque chose qu’on aime, à la fin de la journée, on est « crevé » et on dort bien…. et on est plein d’énergie au réveil. Quand on n’est pas heureux au travail, on devient malade, on doit en permanence faire appel à sa volonté et c’est çà qui épuise. En fin de compte, quel que soit le domaine de la vie, le recours permanent à la « volonté » est un signe qu’il faut changer de chemin…. Dans notre société « capitaliste » à outrance, on est de plus en plus malheureux parce qu’on reste lié à la grosse boite qui nous donne un salaire décent dont on a besoin pour payer nos achats à crédits… le secret du début du bonheur, c’est de vivre le plus simplement possible et donc de consommer moins. Imaginons que personne n’ait de crédit en cours, personne n’aurait peur de perdre son boulot………. enfin bon, c’est ce que je pense et personne n’est obligé de partager mon avis.
@catherine :
« le secret du début du bonheur, c’est de vivre le plus simplement possible et donc de consommer moins » : oui consommer sera une bête conséquence d’un mode de vie simple.
Je suis d’accord avec ton discours, et complète en disant qu’aux enfants, aux adolescents, aux jeunes étudiants, il ne faut pas chercher à exceller dans un domaine, il faut commencer par chercher le domaine qui donne cette sensation de « bien être ».
Consommer moins, consommer moins… cette expression est trompeur.
On peut être dans l’excès, mais pas forcément du coté excédentaire.
L’équilibre ne se trouve pas forcément dans un recul de la consommation.
Par exemple, moins de fastfood consommé pour plus de légumes frais consommé.
Si il y a un problème, il ne vient pas de ce qui « est », mais de ce que l’on en fait, de ce que nous sommes face à ce qui « est ».
Le « Bien être » c’est un façon d’être avec ce qui « est », un façon d’aimer.
La complexité apparente de ce qui est, ne change en rien notre capacité à aimer.
Par exemple, quand on est jeune, on est bien emerveillé par tant de chose sans qu’on est besoin de les comprendre. Je suis tenté de conclure par le fait que plus on cherche à simplifier, plus on se complique les choses.
Du coup, je pense que la « quête du moins (ou du plus) » ce n’est pas « la quête de l’équilibre »
@BeatWinTheWave : oui, « consommer moins » est une conséquence du bonheur pas d’une volonté.
Et c’est vrai que VOULOIR consommer MOINS OU PLUS , c’est potentiellement ALLER VERS UN EXCES.
oui, c’est bien ce que je dis, quand on est dans le « VOULOIR », çà implique un effort et donc, on rogne sur son énergie. N’utilisons cette « sacro sainte bonne volonté » que dans les périodes transitoires, où l’on ne peut pas faire autrement. Pour le « consommer moins »‘,c’est vrai que c’est un peu trompeur, il serait peut être mieux de dire « consommer avec respect ». Donc, consommer ce qui nous fait du bien ET qui ne nuit pas aux autres et à la planète.
Einstein disait: » il y a deux façons de vivre sa vie. La première est de faire comme s’ils n’y avait pas de miracles. La seconde est de faire comme s’il n’y avait que des miracles. «
@BeatWinTheWave :
oui, prendre les choses telles qu’elles sont.
@catherine :
la seule volonté qui a son mérite d’exister c’est de rester centré et conscient.
En effet tout commence par la maniere que nous avons de concevoir le monde, notre conception personnelle du monde est très importante.