La dominance sociale s’apprend très jeune
Les scientifiques ont appris que les jeunes enfants étaient naturellement empathiques et prêts à aider, ce qui est réconfortant, mais vivre en groupe implique aussi parfois des buts opposés et une compétition pour des ressources limitées. Il était intéressant d’étudier également comment ils intégraient le concept de dominance sociale.
Dans leur étude, Lotte Thomsen et ses collègues se sont demandés si de jeunes enfants avaient aussi une représentation mentale de la dominance sociale qui pouvait les aider dans une culture hiérarchique.
Les chercheurs se sont intéressés en particulier à la taille du corps qui est un indicateur presque universel du rang social dans le règne animal. Ils ont montré à des bébés une vidéo avec deux carrés représentant des visages, assez abstraits pour juste instiller l’information pertinente de la taille et du conflit, qui se bloquaient le chemin, l’un finissant par s’incliner et par laisser l’autre passer. Les chercheurs ont mesuré la quantité de temps passée par les bébés à regarder chaque variante du dessin animé, que l’on considère comme reflétant le degré de surprise du bébé face à une situation. Leurs résultats montrent que les enfants de 10 à 13 mois, mais pas à huit, utilisent la taille comme indice pour prédire quel agent gagnera la rencontre. Il s’avère ainsi que nous apprenons très jeunes les règles de base de la hiérarchie sociale.
http://www.planet-techno-science.com/sciences-humaines/les-bebes-se-font-une-idee-de-la-puissance/
Ce n’est pas le plus grand qui domine, c’est celui qui prend l’initiative en premier.
Le bébé comme l’animal appréhende sur la taille
Je ne suis pas super convaincue par cette expérience et sur ses conclusions. D’autant plus qu’ici nous manquons de détail. C’est un article de merde…
A mon avis, dans le monde basique du bébé, il est normal que ce dernier soit impressionné par la taille. C’est d’ailleurs quelque chose qui nous suit toute notre vie; nous sommes tous méfiant ou attentif a la taille de l’autre et des chose qui nous entoures. Dans un monde plus adulte, même si ce sentiment demeure; la taille, et l’idée du plus gros que nous n’est pas forcement un facteur de dominance. Ont peu être petit et faible mais dominant, comme ont peu être grand et fort et dominé.
oui mais la comparaison porte sur l’animal, en ce qui concerne la taille 😉
alors : oui « génétiquement » parlant ce code de taille et robustesse est peut etre inscrit en chacun de nous, tout comme la peur du vide (à partir de je ne sais plus combien de mois, désolée) ; tout comme aussi, certains traits masculins recherchés instinctivement par les femmes (ca aussi : maints reportages)
bonne journée
en effet, la teille importe peu la plupart des dictateurs européens des années 1940 étaient petits