Monsieur Berlusconi, on ne joue pas impunément avec…

Alors qu’il tenait un meeting hier soir près de la cathédrale de Milan, Silvio Berlusconi a été violemment agressé par un individu qui lui a jeté une statue au visage. Le nez fracturé, deux dents cassées, les lèvres ouvertes, le président du Conseil italien est toujours hospitalisé. Son agresseur a été arrêté. Il était suivi depuis dix ans pour des troubles psychiatriques.

LE SIGNE DES ILLUMINATI

 
Pour mémoire un article paru à l’occasion du 60ème sommet de l’OTAN mentionnait : « Silvio Berlusconi aime faire des facéties lors des photos officielles: il y a quelques années, une photo de lui faisant des cornes dans le dos du ministre espagnol des Affaires étrangères avait fait le tour du monde. Qu’il qualifie le président Obama de « jeune, beau et aussi bronzé », ou qu’il traite un député allemand de « Kapo », il revendique toujours le droit à la blague ou au bon mot, même lorsque celui-ci tombe à plat ou frise le racisme, le sexisme, le ridicule ou la vulgarité. « Je refuse d’avoir des comportements politiquement corrects » et je m’amuse à « susciter des réactions », avait-il expliqué. Les Italiens ne lui en tiennent pas rigueur: plus de la moitié continuent à ce jour à le soutenir, selon les sondages. »