Changer les rapports humains / animaux, une prise de conscience nécessaire
Gavage des oies, élevage en batteries, œufs de poules vivant en cage, il semble que les consommateurs prennent de plus en plus conscience des conditions indignes d’élevage des animaux et de la façon dont ils sont tués. Par le biais d’associations devenues plus « professionnelles »…
L’association végétarienne de France, et le collectif contre l’exploitation des animaux, L 214 réclame une journée pour l’abolition de la viande la semaine prochaine… et entame une campagne de communication afin de faire pression sur la grande distribution pour faire bannir les œufs de poules vivant en cage.
À l’instar de l’Allemagne, très en pointe sur le sujet, l’association veut communiquer sur les conditions d’élevage de ces poules et en conséquence, faire retirer ces œufs du marché de la grande distribution.
Changer les rapports entre les humains et les autres animaux peut avoir des conséquences sur de nombreux de domaines ; de l’agriculture à la recherche en passant par la gastronomie, les loisirs ou l’habillement, jusqu’à la pratique religieuse. En tout cas, la société ne peut pas ne pas en être affectée et la diversités des approches existantes ne peut-être qu’une richesse.
Entre ceux qui veulent que toute vie, animale ou végétale, ait la même valeur (biocentristes), en passant par ceux qui veulent la fin de l’exploitation de tous les animaux (antispécistes abolitionnistes), ceux qui souhaitent donner des droits à tous les animaux capables de souffrir (antispécistes pathocentristes), ceux pour qui la vie d’un non-humain adulte peut avoir plus de valeur que celle d’un enfant humain (antispécistes utilitaristes) et ceux pour qui donner des droits aux animaux serait forcément rabaisser l’humain (anthropocentristes), il y a de la place pour le débat.
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Quoi qu’il en soit, adopter un régime végétalien, végétarien ou ne serait-ce que diminuer sa consommation de viande n’a que des aspects positifs que ce soit au niveau environnemental (diminution des gaz à effet de serre, des nitrates,…) et donc au niveau sanitaire (baisse des maladies cardiovasculaires, des cancers…), ou au niveau éthique (on nourrit plus de personnes avec la même surface de terre), sans compter l’aspect positif évident pour les animaux.
Notre Pain Quotidien "Extrait"
envoyé par VEGANJill. – Regardez les dernières vidéos d'actu.
http://www.france-info.com/chroniques-dossier-du-jour-2011-01-21-bien-etre-animal-vers-une-prise-de-conscience-510547-81-185.html
En faire une mode, c’est la solution la plus simple. Mais est ce que la société et les marchés en voudraient?
4 jours sur 7 je mange totalement végétal depuis 4 mois, mais mon métabolisme le sent vraiment , mais vraiment bien. Capacité à se concentrer plus importante, plus de vitalité, aucune de lourdeurs malgré un repas chargé en légumes et fruits cad la sensation d’un ventre plein mais sans vraiment de poids à l’estomac.
Une énergie qui se dépense moins facilement.
L’éducation rapide passe par la « mode » je trouve.
après sa dépend des personne, j’ai déjà tenté de ne pas manger de viande mais au bous de 2 jours j’me sens mal donc pour moi la viande c’est vital, après il ne faut pas oublier les chasseur, qui joue le rôle du prédateur ( comme le loup qui a disparue en France ) enfin bref je suis pour manger de la viande mais c’est comme tous il ne faut pas abusé …
Chaque créature vivante de quelque règne qu’elle soit a droit au même respect de son chemin de vie. Le peuple animal est partie intégrante du Grand Tout et une partie de l’âme cosmique, au même titre que l’espèce humaine. La différence entre eux et nous ne tient qu’à une poignée de secondes sur l’échelle de temps du cycle de l’évolution générale. Les massacres pour : les fourrures , les parties de chasses/amusement, la production de malbouffe industrielle ….tout cela est un crime contre la vie . Il y a un karma pour les espèces, comme pour chaque individu . Le comportement de la notre sera à ajouter à notre passif que cela nous plaise ou non et un jour nous devrons régler la note.
Je peux me passer de viandes aisément, mais ne suis pas végétarien pour autant. Du moins pas encore. Il s’agit vraiment d’une question de conscience et d’intention entre :
« il était bon ce steak »
et
« j’ai mangé un animal mort »
la différence ne se fait que dans la conscience et la façon de le dire et de le lire.
Je pense que la culture de la consommation de viande remonte à nos ancêtres, où leur environnement les poussait à consommer : là où les animaux étaient plus nombreux que les humains, il fallait nécessairement les manger.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas. On est trop nombreux pour tous manger de la chaire animale.
Pour manger un animal et son enfant.
Pour manger une famille d’animaux.
L’autre jour, j’ai vu un chien dehors, dans les bras de sa maîtresse : je me suis surpris à penser « mais merde, pourquoi on mange des êtres vivants capables d’aimer ? »
Du coup, une larme s’est versée de mon œil droit.
Par curiosité, voici une note pour la momification des animaux :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Animaux_dans_l%27Égypte_antique
@shooter : « enfin bref je suis pour manger de la viande mais c’est comme tous il ne faut pas abusé … »
> C’est vrai, mais l’abus n’est pas personnel mais impersonnel : toi tu n’en abuses pas, mais tous nous en abusons.
On dit que moins nous mangeons de viande et plus nous rallongeons nos jours de vie… :-))
Pour changer notre manière de penser par rapport aux animaux, la crise nous vient en aide:
la crise financière: le prix de la viande va grimper de 50% au moins.
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2011/01/20110130-024040.html
Je blague mais la crise ce n’est vraiment pas gai avec l’inflation qui est à nos portes.
Fini McDo ! 🙂
Notre corps est un univers à lui tout seul, une singularité.
Je veux bien admettre qu’un peu plus de spiritualité ne peut pas faire de mal,
mais de là dénigrer notre biopshère intime et ses besoins organiques.
les espèces animales sont intimement liée parce qu’elle partage leur repas à la même table, mais pas uniquement, notre société peut témoigner: Une tigresse a élevé des bébés cochons orphelins déguisés avec de grossières manteaux tigrés, des lions se sont pris d’affections pour des gazelles, il existe un orang-outan et un chien qui passe leur temps ensemble comme les meilleurs amis du monde.
Dans le respect de l’autre, ils ont conscience de leur individualité, et je ne penses pas qu’ils se privent ou qu’ils suivent un régime particulier simplement par pitié, compassion ou sympathie.
J’aime pas cette idée extreme, j’ai le mauvais pressentiment qu’on veut me faire manger des légumes « verts plutonium » (cultivés hors-sol, on nourrit les plantes, plus la terre, est ce équitable? vraiment ?!). Il y a aussi ceux que prétende ne se nourrir que de lumière, ou ceux qui mangent uniquement de la nourriture sortant d’un emballage plastique.
« ou au niveau éthique (on nourrit plus de personnes avec la même surface de terre) »
>> ce passage de l’article parle d’éthique en s’appuyant sur des arguments économiques !
peut on calibrer le cout de la vie ? est ce éthique ? vraiment ?!
« une journée pour l’abolition de la viande » ? ils sont sérieux là ? pourquoi pas abandonner l’élevage, l’agriculture, et puis ne manger que des pillules chimiques, hin ! pendant qu’on y est, ce soir c’est soupe au cailloux pour tout le monde !